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    François d'Assise...

     

    François d'Assise

     

    Zurbaran

     

     

     

    Qui ne connaît pas le nom de saint François d’Assise, fêté ce 4 octobre ?

     

    Ce jeune fêtard au rêve de gloire et de chevalerie devenu serviteur des plus pauvres au XIIIe siècle. Si sa conversion lui a pris quelques temps, son renoncement total à la vie matérielle, lui, est clairement défini le jour de son procès pour avoir subtilisé les biens de son père.

     

    Et c'est ce jour-là qu'il se déshabille et rend ses vêtements à son père jusqu'à se retrouver nu, l'évêque d'Assise qui avait été mandé pour régler le litige, le couvrit de son manteau montrant à tous que désormais Pietro/François était sous la protection de l'église.

     

    Bonne fête à tous les François.

     


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    Jeudi 2 octobre 2021

     

    Aujourd'hui, c'est la fête des Anges gardiens

     

    « Voici que je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé. Respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas… Mon ange marchera devant toi » (Ex 23, 20-23).

     

     

    Les anges gardiens...

    Ange gardien

     

    Pietro da Cortona (1656)

     

     

     

    «Le ciel est peuplé de créatures célestes; étagées en flamboyantes hiérarchies, des séraphins aux simples anges.»

     

    Espagnole d'origine, la fête des saints anges gardiens fut étendue à toute l'Eglise par Clément X en 1670. Elle permet d'exprimer notre reconnaissance et notre vénération à l'invisible compagnon qui nous protège et nous défend.

     

     

     

     

     

    Nous chantons les Anges gardiens des hommes

     

    Que le Père du ciel a donné en soutiens

     

    A notre fragile nature, pour qu'elle résiste

     

    Aux assauts de ses ennemis.

     

     

     

    Car depuis qu'est tombé l'ange félon,

     

    Dépouillé de ses honneurs,

     

    Brûlant de jalousie il s'efforce de perdre

     

    Ceux que Dieu appelle dans son ciel !

     

     

     

    Ici, à toutes les ailes, gardiens vigilant !

     

    Du pays qui t'est confié écarte

     

    Les maux de l'âme et tout ce qui pourrait

     

    Troubler le repos de ses habitants.

     

     

     

    Louange à la Trinité sainte

     

    Dont la volonté gouverne à jamais

     

    Ce triple univers et dont la gloire

     

    Etend son règne à tous les siècles.

     

    «Custodes homnimum psallium Angelos» XVIe siècle

     

    Cet hymne est attribué à saint Robert Bellarmin, canonisé en 1930 et proclamé Docteur de l'Eglise l'année suivante.

     

     

     


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    Me voilà revenu de Sant Teve (Saint-Avé) pour regagné Naoned (Nantes).

     

    Hélas les vacances sont terminées, le retour me laisse toujours du vague à l'âme tous les ans, mais il faudra pourtant faire avec !

     



     

    J'ai acheté le catalogue de l'exposition du Musée Maillol représentant les trésors de San Gennaro à Naples, c'est avec un grand plaisir que j'ai admiré les trésors que la dévotion populaire a offert au saint et à l'église depuis le IVe siècle.

     



     

    Et aujourd'hui dimanche 19 septembre, je vous parlerai de San Gennaro (saint Janvier), le patron de Naples, cette ville  lui offre tous les ans une grande fête.

     

     

    San Gennaro...

    Procession des reliques de San Gennaro

     

    Jean-Baptiste Thomas

     

     

     

    La date du 16 décembre n'a pas été choisie au hasard et son histoire remonte au XVIIe siècle. En 1631, le Vésuve entra violemment en éruption, sa lave menaçant de tout détruire sur son passage. Sans issue, les Napolitains s'en remirent à San Gennaro en faisant une procession dans les rues de la ville à l'aide d'un buste le représentant et contenant son crâne ainsi que son sang. La lave s'arrêta miraculeusement aux portes de ville.

     

    Né vers la fin du IIIe siècle, San Gennaro était l'évêque de Benevent, ville située à cinquante kilomètres au nord-est de Naples. Il aurait été arrêté par l'empereur Dioclétien lors de sa campagne de persécution des chrétiens au IVe siècle, puis décapité le 19 septembre de l'an 305. La légende raconte qu'à ce moment-là, un peu de son sang aurait été recueilli par une fidèle et conservé dans deux ampoules.

     

    On dit que le sang se serait liquéfié pour la première fois sous le règne de Constantin 1er (306-337), lors du transport du corps du Saint d'une sépulture à une autre. Durant le trajet, il aurait croisé la route de la fidèle qui possédait les ampoules et c'est cette proximité avec le corps qui serait à l'origine du premier miracle. Aujourd'hui, les deux ampoules sont conservées dans un coffre-fort derrière l'autel de la chapelle du Trésor de San Gennaro. Le 19 septembre dernier, date de la liturgie du Saint, le prodige avait bien eu lieu.

     

    Montesquieu philosophe des lumières, scientifique et homme politique, du XIIIe siècle ( c'est de son livre «L'esprit des Lois» que la révolution s'inspira pour la constitution), assure ce qui suit :

     

    «Je puis déclarer que le miracle de saint Janvier n’est point une supercherie. Les prêtres sont de bonne foi.»

     

    Et au IXe siècle, lors d'un voyage à Naples Alexandre Dumas raconte le miracle qu'il a pu observer de visu :

     

    […] « C'est comme nous l'avons dit, dans cette liquéfaction que consiste le miracle.

     

    Et il y avait bien véritablement miracle, car c'était toujours la même fiole ; le prêtre ne l'avait touché que pour la prendre sur l'autel et la faire baiser aux assistants, et ceux qui venaient de la baiser ne l'avaient pas un instant perdu de vue.

     

    La liquéfaction s'était faite au moment où la fiole était posée sur l'autel, et ou le prêtre à dix pas de la fiole à peu près, apostrophait les parentes de saint Janvier.

     

    Maintenant que le doute dresse sa tête pour nier, que la science élève sa voix pour contredire ; voilà ce qui est, voilà ce qui se fait, ce qui se fait sans mystère, sans supercherie, sans substitution, se qui se fait à la vue de tous. La philosophie du XVIIIe siècle et la chimie moderne y ont perdu leur latin : Voltaire et Lavoisier ont voulu mordre à cette fiole, et, comme le serpent de la fable, ils y ont usé leurs dents » [...]

     

     

     

     


     

     



     


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    Hier lundi 13 septembre, c'était le fête de saint Jean Chrysostome

     

    Il est le patron des orateurs sacrés, mais aussi celui des présentateurs de la télévision...

     

     

    Saint Jean Chrysostme...

    Mosaïque byzantine du IXe siècle

     

    Basilique Sainte Sophie à Constantinople

     

     

     

    Son nom signifie « saint Jean Bouche d'Or ». C'est dire si ce fut l'un des plus grands orateurs de l'Orient chrétien.

     

    Elevé par Anthousa, mère admirable « quelle maîtresse femme » dit-on d'elle, veuve à 20 ans. Jean hésite entre une carrière au barreau ou au théâtre. Il sera baptisé à 20 ans à Antioche, devient prêtre à 40 ans et décide alors de se retirer dans les montagnes. Contre son gré, on le fait évêque de Constantinople. Il a plus de 50 ans. Pour l'entendre, les païens et les juifs se mêlent aux chrétiens, avides de ses paroles. Petit, malingre à la voix frêle, il peut cependant parler deux heures durant.

     

    Quand on lui demande de ses nouvelles, il répond : « Dès que j'ouvre la bouche pour l'homélie, ma faiblesse s'envole. » Il enflamme son auditoire, sauf Eudoxie, l'impératrice qu'il fustige parce qu'elle opprime et dépouille les pauvres. Les nantis de la cour le fond exiler. Le peuple proteste. Il revient mais ne veut pas se taire. On l'exile encore en Arménie, puis encore plus loin à 1500km plus au nord, dans le Caucase où il meurt, le 14 septembre 407, sans avoir cesser de diriger son diocèse par de longues et belles lettres. Il reste de lui 600 discours et sermons, chef- d'œuvres toujours très actuels.

     

    Il appelle « sacrement du frère » la nécessité de la charité fraternelle et dénonce l'habitude de se faire enterrer dans de riches étoffes, et rappelle que le Christ est nu lorsqu'il ressuscite.

     

    Toute l'église d'Orient considère Jen Chrysostome comme l'un des plus grands docteurs de l'église, à l'égal de Bsile et Grégoire de Naziance.

     

    La liturgie byzantine ordinaire est appelée « liturgie de Saint-Jean-Chrisostome »

     

    Son corps repose à Saint-Pierre de Rome et c'est lui que Bernin a choisi pour soutenir l'immense chaire de bronze dans l'abside avec trois autres docteurs : Atanase, Ambroise et Augustin.

     

     

     

     


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    Hier, le 8 septembre nous fêtions l'anniversaire d'Anton Dvorak, il aurait eu aujourd'hui 180 ans

     

    1841: Naissance le 8 septembre à Nelahozeves (35 km au nord de Prague)

     

     

    Anton Dvorak...

    Anton Dvorak en 1904

     

    Créateur d’une fusion parfaite du style classique allemand avec les rythmes et la couleur des danses slaves, Dvorak s’est illustré dans tous les genres. Après Smetana, il incarne le réveil national tchèque en dépit de la domination autrichienne. Le succès universel de sa Symphonie du Nouveau Monde ne doit pas cacher une œuvre riche et variée dans la veine d’un Schubert.

     

    Dvorak compose sa Première à 24 ans. Il l’envoie à un concours en Allemagne qui égare la partition. Elle ne sera éditée qu’en 1961

     

    À 30 ans, Dvorak cesse de jouer dans l’orchestre et gagne sa vie comme organiste et professeur de piano. Tombant amoureux d’une de ses élèves, il lui écrit Les Cyprès, mais elle en épouse un autre.

     

    Comme Haydn et Mozart avant lui, il se console avec la sœur qui lui donnera neuf enfants.

     

     


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