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    Dimanche 9 avril 2023

     

    Le Christ est ressuscité Alléluia !

     

    Joyeuses Pâques !

     

     

    La Résurrection du Christ

     

    Samuel Van Hoogstraten

     

     

     

    « Nox et tenebra et nubila »

     

    Nuit, ténèbres et nuées

     

    Qui êtes désordre et trouble du monde,

     

    La lumière paraît, blanchit le ciel,

     

    C'est le Christ qui vient : disparaissez !

     

     

     

    Le voile sombre qui couvre la terre se déchire,

     

    Frappé par le trait du soleil ;

     

    Déjà la couleur est rendue aux choses

     

    Devant la face de l'astre éclatant.

     

    Aurelius Prudentius Clemens

     

    (IVe-Ve siècle)

     

     

     

     


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    Samedi 8 avril 2023

     

    Samedi Saint

     

    Ce soir durant la Veillée Pascale, dans toutes les églises de France, 5463 personnes se feront baptiser, nous leur souhaitons la bienvenue...

     

     

    Descente dans les limbes

     

    Andrea Mantega

     

     

     

     

     

    C'est pour les catholiques un jour de silence, d'attente et de recueillement.

     

    Ils méditent sur les souffrances de Jésus Christ, sa mort et son ensevelissement, "la descente du Christ aux enfers", un article du Symbole des apôtres et sa future résurrection.

     

    On ne célèbre dans le rite catholique romain ni messe, ni baptême, ni mariage ce jour-là.

     

    La célébration de la Résurrection commence le samedi soir à la veillée pascale, quand on allume les cierges, c'est pourquoi on dit aussi le jour de la fête des lumières.

     

     


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    Vendredi 7 avril 2023

     

    Aujourd'hui Jésus meurt sur une croix

     

    «Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! » L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu ! »

     

     

    Crucifixion

     

    Innovation du Christ en Croix avec trois clous

     

    Giotto

     

    Golgotha

     

    Le ciel enténébré de ses plus tristes hardes
    S'accroupit sur le drame universel du pic.
    Le violent triangle de l'arme des gardes
    A l'air au bout du bois d'une langue d'aspic.

    Parmi des clous, entre deux loups à face humaine,
    Pantelant ainsi qu'un quartier de venaison
    Agonise l'Agneau déchiré par la haine,
    Celui-là qui donnait son âme et sa maison.

    Dans le ravin, Judas, crapaud drapé de toiles,
    Balance ses remords sous un arbre indulgent,
    - Et l'on dit que là-haut sont mortes les étoiles
    Pour ne plus ressembler à des pièces d'argent.

    Pierre –Paul Roux (1861-1940)

     

     

    Ce que Jésus voit du haut de la croix

     

    James Tissot

     

    S'il voit des gens à genoux qui prient, Jésus voit surtout des hommes plein de haine et de rage, se pavanant sur leurs destriers, tout heureux de l'avoir assassiné...

     

     


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    Jeudi 6 avril 2023

    La Cène et le jardin des oliviers

    A partir de ce soir les cloches ne carillonneront plus, elles resteront muettes jusqu'au dimanche de Pâques.

    Autrefois, on disait qu'elles partaient à Rome, mais pour quoi y faire ?

    Certains on avancé qu'elles allaient chercher des chocolats pour les distribuer aux enfants le jour de Pâques... jolie légende pour les petits enfants.

    Si elles se taisent à partir du jeudi soir, c'est par ce que nous commémorons ce soir là, l'arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers, puis sa mort le lendemain, les cloches sont en deuil et restent muettes dans leurs clochers.

    Livia



    « Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier. »
    Evangile selon Matthieu chapitre 26, verset 362

    Le Christ au Jardin des Oliviers

    Philippe de Champaigne

     

    Le Christ au Jardin des Oliviers est une petite toile, peinte peut-être pour une communauté proche des moniales janséniste de Port-Royal.

    La lune est ici élevée au rang de protagoniste, c'est même elle qui peut attirer l'œil en premier, disque d'argent dans un ciel ténébreux, tout de suite après le visage du Christ. Champaigne a représenté la pleine lune sur au moins trois de ses œuvres, toujours pour des sujets liés à des visions des apparitions surnaturelles. L'astre des nuits éclaire lugubrement la partie de gauche du tableau, très angoissante, qui fait ressembler les jardins de Gethsémanie à un cimetière fantomatique. Les tours crénelées de Jérusalem, tout au fond, deviennent menaçantes. On distingue la lueur blafarde et mouvante de la lanterne de Judas, qui conduit la bande armée venus pour l'arrestation, et on aperçoit faiblement au deuxième plan plus près de nous, les apôtres, Pierre, Jacques et Jean, écrasés de sommeil sur le sol, sous la lumière froide et indifférente de l'astre de la nuit.

    Le premier plan du tableau offre au regard une lutte entre, d'une part, les couleurs froides des vêtements du Christ : le bleu lapis de son manteau, symbole de son humanité qui souffre en cet instant la sueur de sang et le violet, couleur du carême, de la Passion et de la Semaine Sainte (alliance de couleur très inhabituelle dans l'art). Et, d'autre part, le rayon d'or de la lumière céleste qui descend sur le Christ, le blanc et le jaune d'or de l'ange à contre jour qui le lui montre, ses cheveux blonds dorés touchés par la lumière surnaturelle. Le symbole est transparent : il s'agit de la lutte du réconfort divin contre l'angoisse mortelle. Presque aucun peintre n'a montré un tel tête à tête. Jésus, allongé sur le rocher, s'approche tout près de l'ange et le regarde intensément dans les yeux pour chercher du secours spirituel. Sa main droite repousse encore la terrible pensée de son supplice et le cortège d'horreurs qu'il pressent parfaitement, mais tout son être est tendu vers la volonté du Père : « Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ! » Rarement cette scène poignante aura été rendue avec une telle intensité, qui révèle le grand amour du Seigneur qu'avait le peintre.

    Les fidèles du XVIIe siècle (siècle christocentrique dont les œuvres d'art se sont majoritairement focalisées sur le Christ) avaient l'habitude de prier devant une image, peinture, sculpture, ou simple gravure ou estampe pour les plus modestes. Cette admirable tableau permet une méditation de Carême en profonde communion avec la Passion du Christ.

    Marie-Gabrielle Leblanc


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    Depuis des décennies, beaucoup de savants du monde entier se penchés sur ce suaire, en espérant prouver que les catholiques mentaient et que – ce truc n'était qu'une mystification de leur part - mais aucun n'est arrivé à prouver quoique ce soit au grand dam des ennemis de l'église !

    Livia

     

     

    Le Saint Suaire, visage du Christ...

     

     

    Grâce à une nouvelle technique de datation, appelée WAXS, des scientifiques italiens qui ont étudié un échantillon du Saint-Suaire de Turin affirment que la relique daterait bien de l'époque de la mort et de la résurrection du Christ.

    Une nouvelle technique de datation par rayons X confirme que le Saint-Suaire de Turin coïnciderait bien avec la tradition chrétienne et daterait de l’époque de la mort et de la résurrection du Christ. C’est ce qui ressort de l’étude « X-ray dating of a linen sample from the Shroud of Turin » (Datation par rayons X d’un échantillon de lin provenant du Linceul de Turin) dirigée par un spécialiste du Linceul de Turin, le scientifique du CNR italien Liberato De Caro, et dont les conclusions ont été publiées le 11 avril dernier.

    Accompagné d’une équipe de chercheurs et en collaboration avec le professeur Fanti de l’Université de Padoue, Liberato De Caro a utilisé une méthode de « diffusion des rayons X aux grands angles » pour examiner le vieillissement naturel de la cellulose se trouvant dans un échantillon du linceul de Turin. Et il est formel : le Saint-Suaire est bien plus vieux que les sept siècles que lui avaient accordés les scientifiques qui avaient procédé en 1988 à une datation au carbone 14. Il aurait en réalité bien 2.000 ans.

    Mesurer le vieillissement naturel du lin

    Dans une interview accordée au National Catholic Register, deux jours après la publication de cette étude, Liberato De Caro détaille sa démarche scientifique, lui qui cherche à percer le mystère du Saint-Suaire depuis près de 30 ans : « Nous avons mis au point une méthode permettant de mesurer le vieillissement naturel de la cellulose de lin à l’aide de rayons X, puis de le convertir en temps écoulé depuis la fabrication. Cette nouvelle méthode de datation, basée sur une technique appelée Wide Angle X-ray Scattering (WAXS), a d’abord été testée sur des échantillons de lin déjà datés par d’autres techniques, sur des échantillons n’ayant rien à voir avec le Linceul, puis appliquée à un échantillon prélevé sur le Linceul de Turin. » Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue internationale Heritage après un mois de préparation et d’examen par ses pairs et ont également été mis en évidence sur le site web du Conseil national italien de la recherche.

    Pour le scientifique italien, le Linceul de Turin « défie la science ». « Chaque nouvelle enquête pourrait clarifier une partie du puzzle complexe qu’il représente ». « Par exemple, l’image du Linceul n’a pas encore trouvé d’explication définitive auprès de ceux qui l’ont étudiée, une explication partagée par l’ensemble de la communauté scientifique », poursuit–il. En effet, aujourd’hui encore, aucun scientifique n’est capable d’expliquer quelle technique spectaculaire et inédite aurait pu être utilisée à l’époque pour réussir à reproduire une telle image sur un linge de lin ! Car sur ce suaire, c’est comme si une plaque photographique avait été imprimée par un rayonnement…

    Rayonnement, Résurrection, deux mots qui se rapprochent !

    Bérengère de Portzamparc


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