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    Aujourd’hui,  16 novembre le congrès s’est réuni dans cette salle à la demande du président.

     

     

     

    Cabinet du président du congrès...

    Cabinet du président du congrès.

     

    Cet ancien salon de la comtesse de Provence (belle-sœur du roi Louis XVI) est devenu, sous la quatrième République, le prestigieux cabinet de travail du président de l’Assemblée Nationale. Il fut au cœur de l’histoire dès le début de la troisième République puisque de 1879 à 1953 quatorze présidents de la République y furent élus.

     

     

     

    Cabinet du président du congrès...

    Escalier de l’investiture donnant dans la salle Marengo.

     

    Après l’élection des chambres réunies en congrès, on décomptait donc les voix dans cette pièce, puis on ouvrait les grandes portes donnant sur la salle Marengo (victoire de Napoléon) attenante, où attendaient les parlementaires pour annoncer le nombre d’élus.

    Néanmoins les élections ne furent pas toujours faciles comme en témoigne de celle de 1953 où il fallut treize tours de scrutin pour que les parlementaires s’accordent sur le nom de René Coty.

    A partir de 1958, la fonction élective du parlement fut suspendue par le référendum souhaitée par le général de Gaulle. Ce changement, qui précéda l’adoption en 1962 du suffrage universel direct, visait à éviter les élections laborieuses et à intégrer les citoyens à ce grand moment de la vie de la nation.

    Depuis lors, les réunions des parlementaires en congrès à Versailles n’ont plus lieue que pour les révisions de la constitution.

     

     

    Nous remercions le général pour la stabilité de gouvernement, qu’il donna à la France, car le pays,  restait beaucoup de temps sans direction assurée…mais aujourd’hui, il y a-t-il quelqu’un qui le pilote vraiment ?

    Fasse le Ciel, que nous ne revenions pas à cette 4e république, sous le règne de laquelle les cabinets tombaient à peu près toutes les 3 ou 4 semaines !

    Liviaaugustae

     

     


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    « Qu’est-ce qu’un cynique ?

    C’est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien. »

    Oscar Wilde

     

     

     

    Mirabeau, le pas beau !...

    Honoré-Gabriel Riqueti comte de Mirabeau.

    Par Joseph Boze

     

    Plus communément nommé, Mirabeau, il est né à Bignon en 1749, il est le fils du marquis de Mirabeau.

    Il fut  simultanément ou en même temps : Révolutionnaire, écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique.

     Il mangea  à tous les râteliers, offrant ses services à la Révolution (il participa à la rédaction des droits de l’homme avec les révolutionnaires). Mais voyant se liquéfier la monarchie (alors qu’il avait aidé à sa dégringolade),  il aida le roi Louis XVI en  cachette, en se faisant rémunérer grassement en  pièces d’or, cependant qu’il appuyait les idées de la Révolution, trahissant des deux côtés, il conseil vivement au roi d’accepter la royauté constitutionnelle voulue par l’assemblée, qui serait la seule sauvegarde de la royauté…

    Quand il mourut en avril 1791, certains pensèrent qu’il avait été empoisonné, et d’autres mirent sa mort sur le compte de sa vie de débauche.

    Il fut enterré au Panthéon, jusqu’au 12 septembre 1794, car  les révolutionnaires découvrirent ses tractations avec le roi et la cour, et la Convention décide d’exclure sa dépouille du Panthéon. Son corps fut inhumé au cimetière de Clamart anonymement par les soins de sa sœur.

    Jusqu’à ce jour, malgré des recherches, on ignore où il se trouve.

    (Pas une grande perte, qui voudrait aller « prier » sur sa tombe aujourd’hui hormis Mélenchon ?)

    Résumé du Petit Robert des noms propres.

     

     

    Triste page de l’Histoire de notre pays.

    Victor Hugo, a dit de lui : « il était d’une laideur grandiose et fulgurante ».

    Je rajouterai qu’il avait l’âme aussi laide que son corps marqué de petite vérole…

    Si je parle aujourd’hui de ce triste sire de l’histoire de France, c’est parce que les gens au pouvoir nous  présentent ces « révolutionnaires », comme de grands  libérateurs,  possédant toutes les vertus !

     

    Liviaaugustae

     


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    Art, philosophie, sciences, littérature, politique…

    Un vent de liberté souffle sur la condition féminine dans les années 1780, et plus généralement au XVIIIe siècle.

    A propos de l’Ancien Régime, Madame Vigée-Lebrun  écrivit : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. »

    Au XIXe siècle, c’est bien un monde d’homme qui s’installe, tant en politique que dans les arts.

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    Marie-Anne-Pierrette Paulze et Antoine-Laurent de Lavoisier, par David (1788)

    Dans ce double portrait, l’épouse et collaboratrice du célèbre chimiste, occupe pour l’occasion une place aussi importante que son mari.

    (Ils furent tous deux guillotinés, la révolution prétendit n’avoir pas besoin de savants et d’artistes)

     

    Le siècle des Lumières a permis aux femmes de s’affirmer. Le recul de l’illettrisme a bénéficié aux filles plus qu’aux garçons. L’éducation féminine a été mise à l’ordre du jour. L’écriture est utilisée à des fins pratiques : les femmes d’artisans notent les commandes et tiennent les stocks ; les mères de famille recopient des recettes de cuisine ou des remèdes, se développe aussi la correspondance privée.

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    La jeune enseignante par Chardin (vers 1735-1736)

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    La liseuse par J. Raoux (1er moitié du XVIIIe siècle)

     

    Les autoportraits d’Elisabeth Vigée-Lebrun la montre jouant d’un côté avec les conventions de la représentation masculine (à son chevalet, en train de peindre, elle affirme ses compétences professionnelles)

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    Autoportrait, Elisabeth Vigée-Lebrun (1790)

     

    De l’autre illustrant, lorsqu’elle étreint sa fille Julie, l’essor de la sensibilité de son temps.

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    Sur le modèle de la Vierge à l’Enfant, Elisabeth Vigée-Lebrun pose avec sa fille Julie (1786)

     

    Elle s’affirme ainsi dans son double rôle assumé de mère et d’artiste.

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    La duchesse du Maine par François de Troy

     

    Les salonnières à la pointe comme la Duchesse du Maine qui a créé les grandes nuits de Sceaux, ont bénéficié de contextes particuliers pour se cultiver, faire éclore leurs talents ou jouer un rôle politique en coulisse.

    L’institution de salon, qui connaît en France sa période de gloire au XVIIIe siècle, permet, à l’occasion de réunions régulières, des rencontres entre les deux sexes et d’origines diverses. Sans déroger à son rang, une Dame de haute lignée comme la Duchesse Du Maine, peut recevoir un artiste ou un homme de lettres qui, est vu comme appartenant à une aristocratie des talents. Cette ouverture va dans le sens de la vulgarisation des savoirs, essentielles pour le mouvement des Lumières.

     

     

     

    Les femmes du siècle des Lumières...

    Olympe de Gouges, féministe révolutionnaire,

    (Portrait anonyme du XIXe siècle, les portraits faits au XVIIIe ayant été détruits à la révolution)

     

    Elle fut une Républicaine convaincue mais offre ses services pour défendre le Roi Louis XVI au moment de son procès. Elle affirme qu’une femme doit pouvoir participer à égalité avec les hommes aux débats politique et sociaux. Sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, modelée sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, est dédiée à Marie-Antoinette et réclame l’extension aux femmes reconnues aux sexes dit fort. Le texte fut refusé par la Convention et Olympe de Gouges monta à l’échafaud  en novembre 1793.

    L’importance historique de son texte est reconnut de nos jours.

     

     

     

    Par  l’exemple de ces femmes, on se rend compte combien leur rôle était grand et reconnu sous la royauté, et tout fut défait par ces messieurs révolutionnaires !

    C’était donc bien mieux avant !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    Le chevalier d’Eon…

     

    Son père déclare la naissance d’un garçon. Il entrera au collège Mazarin et en sort diplômé en droit civile et droit canon.

    Fine lame et cavalier émérite, le chevalier est recruté par Louis XV pour sa vive intelligence et son entregent. Sa première mission, renouer les liens avec la Russie.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Charles Geneviève d’Eon de Beaumont

     

    D’Eon se rend en 1755 à Saint-Pétersbourg sous le nom de Lia  de Beaumont. La mystification fait merveille : devenue lectrice auprès de la tsarine, Mademoiselle de Beaumont parvient à retourner celle-ci en faveur de la France.

    En 1760, une seconde mission menée cette fois en se faisant passer pour le frère de Lia, Charles Geneviève rentre de Russie avec un traité d’alliance.

    Pour le remercier, Louis XV le gratifie d’un brevet de lieutenant de dragon. La conduite héroïque d’Eon lui vaut une blessure, un brevet de capitaine et la croix de Saint Louis. Louis XV le rappelle en 1762 en mission secrète, à Londres cette fois. Cette nouvelle action Charles Geneviève le mène sous son nom d’origine.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Chevalier d’Eon par Thomas Stewart (1792)

     

    Notre diplomate espion ne va plus cesser dix années durant d’alterner les identités féminines et masculines.

    En 1777 il avoue être en réalité une chevalière, confirmé par le Dr Le Goux, avant de se raviser sans succès, car le nouveau roi Louis XVI ordonne à Mademoiselle d’Eon  de ne plus jamais paraître « sous  d’autres habillements que ceux convenables aux femmes ».

    Il regagne Londres en 1785 où il mourra à l’âge de 81 ans en 1810.

    Les anglais qui avaient tant parié sur son sexe, pratiquèrent une autopsie : Charles Geneviève d’Eon de Beaumont était bien un homme.

     

     

     

    Homme ou femme ?...

    Chevalier ou chevalière d’Eon ?…

     

     

    Puisque l'on sait que c'était un homme, je ne comprends pas très bien comment ce personnage a pu se faire passer,  pour une femme… et la barbe ? Et la voix ?

    Liviaaugustae

     

     

     


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    « Je vais, dans mon ardeur poétique et divine

    Mettre au rang des beaux arts celui de la cuisine. »

    Joseph de Berchoux

     

     

    Douceurs et gourmandises...

    Les pralines, friandise inégalée…

     

    Ces bonbons d’amandes, enrobés de sucre caramélisé teinté ou non sont une spécialité de Montargis, dans le département du Loiret, ils ont été inventés sous le règne de Louis XIII par Clément Jaluzo, le cuisinier du comte de Pléssis-Praslin. Désignées comme « praslines », ces confiseries étaient servies et offertes dans des bonbonnières à toute la Cour par le comte, alors promut Duc de Choiseul par Louis XIV. Si la praline est encore au goût du jour, c’est grâce à Léon Mazet qui, en 1903 rachète la recette ancestrale de la praline tout en ouvrant sa boutique « la Maison Mazet ». Les pralines se sont peu à peu invités dans la cuisine et notamment la cuisine lyonnaise, connue pour sa fameuse tarte aux pralines roses.

     

     

     

    Douceurs et gourmandises...

    Les meringues, nées dans les cuisines des grands chefs des XVIIe et XVIIIe siécles…

     

     

     

    Douceurs et gourmandises...

    Les marrons glacés, nous les devons à Pierre de la Varenne, célèbre cuisinier à la cour. Louis XIV en raffolait…

     

     

     

    Douceurs et gourmandises...

    Le gâteau, mille-feuille, un art dans la pâtisserie française, mis au point par le grand chef de la Varenne, une référence gastronomique du grand siècle…

     

     

    Créées dans les cuisines de nos ancêtres, pralines et moult autres douceurs et gourmandises…

     Nous remercions ces génies de la cuisine française de nous avoir légué tant de merveilles.

    La liste ci-dessus n’est pas exhaustive…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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