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    Dans une de mes revues j'ai lu cette histoire de haricots importés d'argentine

    par un marin de la marine nationale, c'est la petite histoire des cocos de

    Paimpol dans l'Histoire !

     

     

    Les cocos de Paimpol

     


     

    (image wikipédia)

     


     

    Importé d’Amérique latine en 1928 par un marin, le coco de Paimpol est une

    variété de haricots demi-secs qui bénéficie d’une appellation d'origine contrôlée.

    Sa gousse est de couleur jaune pâle, marbrée de violet. Il se récolte de juillet à

    novembre, entièrement à la main, selon un savoir-faire légendaire appelé "le

    plumage"

     


     

    […] Le haricot est cultivé en Bretagne depuis le XVIIIe siècle, mais il faut attendre

    1928 pour qu'un marin de la Marine nationale, du nom de Claude le Diaoul,

    surnommé "Coco le coco" en raison de ses convictions communistes, rapporte

    d'Argentine des graines de haricots et les sème dans ses terres du Goëlo. 

     


     

    Pendant la Seconde guerre mondiale, ce haricot permet aux habitants de

    s’alimenter, alors que la région connaît une grave période de pénurie. ]…]

     

     

     

     


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    Pour faire suite au 15 août, jour de l’Assomption de la Vierge

     

     

     

    La Vierge de Charlemagne

     

    Statue équestre de Charlemagne

     

     

    Agostino Ornacchini

     

     

     

    Le grand empereur Charlemagne (mort en 814) fut consacré dans la basilique

     

    d’Aix-la-Chapelle (Allemagne) qu’il avait voulu dédier à la Mère de Dieu.

     

    Il recueillit avec grande dévotion la relique de la ceinture de la Sainte Vierge que

     

    lui donne l’Impératrice de Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie) et

     

    il porta toute sa vie l’image de Marie attachée à son cou par une chaîne d’or.

     

    Devenu âgé, il demanda à être enterré avec une statue de la Vierge sur son cœur.

     

     

     

    Après sa mort, le Concile de Mayence (Allemagne) impose à l'ensemble de

     

    l'Empire Franc la fête de l’Assomption.

     

    L’Empire de Charlemagne marque la fin de la féodalité et le début de l’unification

     

    de l’Europe qui naît en même temps que la chrétienté, sous la protection de la

     

    Mère de Dieu.

     

     

     

    En 778, Charlemagne, lassé par la résistance opiniâtre du seigneur sarrasin

     

    Mirat dans la citadelle de Mirambel (l'actuelle citadelle de Lourdes) s’apprêtait à

     

    renoncer et à lever le siège lorsque Turpin, évêque du Puy-en-Velay (sud de la

     

    France), son compagnon, eut une inspiration et obtint l'autorisation d'aller

     

    parlementer avec l'assiégé.

     

     

     

    Il proposa à Mirat de se rendre, non pas au souverain, mais à la Reine des cieux.

     

     

     

    La proposition plut au chef Maure qui déposa ses armes au pied de la Vierge

     

    noire du Puy et qui se fit baptiser.

     

     

     

    Le jour de son baptême, Mirat prit le nom de Lorus ce nom fut transmis à la ville

     

    et devint plus tard Lourdes.

     

     

     

    La Vierge prenait donc officiellement possession du lieu où elle apparaîtra mille

     

    ans plus tard à Bernadette Soubirou.

     

     

     

     


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    C'est au cours d'une lecture que j'ai découvert cet écriture gauloise, nos ancêtres ont donc laisser des traces de leur passage sur notre sol.

     

    Livia

     

     

    L'écriture gauloise... rassurez-vous, ce qui est écrit n'est pas olé olé.

     

    (image internet)

     

     

     

    Dans le sud de la Gaule, des archéologues ont mis au jour des inscriptions datant de l'époque des Gaulois. De nouvelles découvertes qui devraient nous en apprendre un peu plus sur le langage et la graphie dont ils avaient coutume.

     

    Les Gaulois ont encore des secrets à livrer. Les différentes recherches menées depuis des siècles ont toujours démontré que les Gaulois privilégiaient la parole orale aux écrits ; La transmission entre générations était véhiculée par des récits oraux, pour éviter toute diffusion excessive ou appropriation de leurs connaissances par d'autres sociétés.

     

    Du gallo-grec au latin

     

    "À partir du IIe siècle av. J.-C. l'écriture a commencé à faire son apparition dans la société gauloise, notamment en empruntant aux Grecs leur alphabet. Ces échanges ont donné naissance au gallo-grec. Plus tard, après la conquête romaine, ce sera l’alphabet latin qui sera utilisé"...

     

    Des mots frappés sur des pièces, des tombes...

     

    Ainsi, des archéologues ont mis au jour au sud de la Gaule ce qui semblerait être des mots en caractères grecs, inscrits sur des tombes, des poteries et même sur des pièces de monnaie. Une écriture qui aurait permis au peuple gaulois de continuer à exister et à s'affirmer malgré la domination romaine et même lors de la christianisation du continent, relate le Science Post.

     

    150 mots d'origine gauloise encore employés aujourd'hui

     

    Ce n'est finalement qu'après quatre siècles que l'écriture gauloise s'est éteinte, sous le poids de l'emprise romaine et ses mœurs. Il resterait encore aujourd'hui dans la langue française environ 150 mots d'origine gauloise : "truand", "magouille", "boue", "ruche", "tonneau" et bien d'autres...

     


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    A Nantes, il y a une place, baptisée « La petite Hollande ».

     

    Je me suis toujours demander pourquoi cette petite place hollandaise dans la ville des Ducs de Bretagne ?

    J'y ai été souvent le samedi pour y faire le marché, on trouve de magnifiques et bons légumes et fruits.

     

    Jusqu'à présent personne ne m'avait fourni d'explication, mais j'ai enfin découvert le pourquoi de cette appellation.

     

    Livia

     

    Les  Hollandais à Nantes...

     

    A la proue de l'île Feydeau au XIXe siècle, la Petit Hollande permet d'admirer la beauté du quai de la Fosse et de contempler la Loire.

    C'est la première photo de Nantes

     

    C'est vers 1620 que s'installent à Nantes les premiers négociants venus de Hollande. Le pays est alors la première puissance commerciale du monde, dans une période que l'on nomme : «Le siècle d'or Néerlandais». Comme la plupart des riches marchands de l'époque, ces commerçants venus du Nord posent leurs valises dans le quartier de la Fosse : Ils apprécient la proximité avec le port sur la rive Nord de la Loire. Rapidement leur présence est remarquée et le quartier est nommé La Hollande. D'autant que ces marchands restent entre eux pour mener leurs transactions. Quand la Bourse de Commerce est créée en 1641 par les négociants nantais alliés aux Espagnols, les Hollandais choisissent de rester entre eux et de se réunir sur une Place toute proche que l'on appelle bientôt Place de Hollande....

    Mais la révocation de l'Edit de Nantes en 1685 par Louis XIV marque le déclin de la présence des hollandais qui sont protestants.

    Au milieu du XVIIIe siècle, comme le montre le plan de Nantes dressé par l'ingénieur François Cacault, la Hollande, voisine de l'hôtel de la Bourse, est un parc bordée d'arbres qui offre une promenade le long de la Loire. Mais en souvenir des marchands Hollandais cette place est nommée Place de la Petite Hollande en 1820.

    Cette place accueille depuis 1949, le marché hebdomadaire le plus important de Nantes et de sa région.

     


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    Mardi 24 mai 2022

     

    Aujourd'hui c'est la fête de saint Donatien et saint Rogatien appelés « Les enfants Nantais »

     

     

    Saint Donatien-Rogatien

    (Bas-relief rue de la Bairillerie à Nantes)

    C’est pour suppléer au départ de l’évêque poursuivi par les Romains, que deux jeunes frères, Donatien et Rogatien, tous deux laïcs, ont pris en main l’église de Nantes. Martyrisés de façon atroce à la fin du IIIe siècle, ils sont depuis appelés les "Enfants nantais". L’Église les fête le 24 mai.

    On est le 24 mai 287 ou 288. Selon la tradition nantaise, le lieu de leur supplice correspond à l’actuel numéro 63 de la rue Dufour. Très vite devenue lieu de pèlerinage, leur tombe sera recouverte par la basilique des Saints Donatien et Rogatien, reconstruite à plusieurs reprises et qui conserve quelques reliques des martyrs, bien que leurs châsses, transférées à la cathédrale Saint-Pierre, aient disparu avec leur contenu pendant la Terreur. Un temps éclipsé, la popularité des « enfants nantais » a retrouvé son éclat lorsque, en janvier 1871, leur intercession a protégé Nantes de l’invasion allemande.

     

    […] Nantes, la cité des Namnètes, est déjà au tout début du IVe siècle une ville commerçante d’une certaine importance qui contrôle l’estuaire de la Loire et donc une partie du trafic maritime avec l’Atlantique. C’est aussi, depuis un certain temps déjà, le siège d’un évêché fondé par un missionnaire du nom de Clair. Ce siège épiscopal ne remonte peut-être pas aux temps apostoliques, comme le raconte la Tradition, mais il est ancien. Son troisième titulaire, contemporain des événements, se nomme Similien. […]

     

    [...]L’Armorique, notre Bretagne, représente, quant à elle, un cas tout à fait particulier car, dans les années 280-290, elle est l’une des dernières régions de l’Empire où le christianisme n’ait pas pénétré, sinon peut-être dans quelques grandes villes telles Condate (Rennes) ou Gesocribate (Brest). Encore n’est-ce pas très assuré. La raison en est simple. Au milieu du IIIe siècle, exaspérés du poids ahurissant de la fiscalité impériale, et de la totale incapacité des autorités romaines à protéger la Gaule contre les raids germaniques qui la dévastent tous les étés, les Gaulois se sont révoltés et ils ont même réussi à chasser les Romains. Pendant quelques années, un gouvernement autonome gaulois, des empereurs, et une impératrice, Victorina, ont géré le pays en toute indépendance. Quoique païens, ces souverains ont pris les communautés chrétiennes des Gaules sous leur protection, du seul fait que « l’occupant » les persécutait, leur valant quelques années de tranquillité. Quelques années seulement car l’expérience n’a pas duré et Rome est revenue en force, sans toutefois, faute de troupes en suffisance, parvenir à rétablir l’ordre complètement. […]

    Est-ce, inspirée de cet épisode de l'Histoire de la Bretagne qu'est née la petite histoire d'Astérix et Obélix ?

    Je n'en sais rien je l'avoue.
    Livia

     


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