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    J'ai toujours entendu dire que c'est le grand cuisinier Vatel qui avait inventé cette crème, mais d'après une de mes lectures, il paraîtrait bien non.

     

    J'adore la crème chantilly dans le Saint-Honoré, que mon pâtissier fait divinement bien, c'est le gâteau que j'aime déguster le jour de mon anniversaire.

     

    Livia

     

     

    Crème chantilly...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Mais a-t-elle vraiment été inventée à Chantilly ? 

     

    L’invention de la crème chantilly est fréquemment et à tort attribué à Vatel en 1671 dans les cuisines du château de Chantilly. Mais il faut en réalité attendre le XVIIIe siècle pour voir apparaître l’appellation « Chantilly » dans les livres de cuisine et ce n’est qu’à la fin du XVIIIe.siècle que l’on arrive à situer la crème dite « chantilly » à Chantilly grâce à la baronne d’Oberkirch, lors d’un festin au Hameau qu’organisa le prince de Condé.

     

     


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    Les Huns étaient-ils vraiment des barbares sanguinaires ?

     

    Vous avez sûrement appris comme moi en cours d'histoire, que les hordes d'Attila qui ont déferlées sur l'Europe était barbares, violentes et sanguinaires, mais des études aujourd'hui montre que ces Huns n'étaient en réalité que des éleveurs de bétail et des agriculteurs et qu'ils ont envahi l'Europe, parce que le climat avait changé et que la sécheresse sévissait chez eux ils ont décidé de partir pour... survivre( il n'y avait pas encore d'écolos/verts/rouges pour dénoncer cet horrible chose et manifester en hurlant et en pillant).

     

    Pourtant à cette époque : pas d'usine polluantes, pas d'avions, pas d'internet, pas de portables, etc... ce qui prouve que les écolos d'aujourd'hui sont à côté de la plaques et nous prennent la tête pour rien, la terre continuera son cycle, quitte à ce que l'homme disparaisse, comme les dinosaures autrefois.

     

    Mais comme aujourd'hui les hommes se prennent pour Dieu, ils pensent pouvoir changer ce déroulement prévu par Dieu Lui-même !

     

    Je vous propose un texte qui nous raconte que ces Huns-là ont été calomniés car ils n'étaient nullement ces barbares décrits par nos ancêtres romains.

     

    Livia

     

     

    L'invasion des barbares

     

    Ulpiano Checa y Sanchez

     

    Attila le Hun n’a peut-être pas attaqué l’Europe à la fin du IVe siècle juste par barbarie. Une nouvelle étude suggère que son peuple et lui ont été contraints d’envahir les provinces romaines à cause de la sécheresse et la faim.

     

    Les Huns n'étaient peut-être pas des barbares sanguinaires par plaisir, comme les livres d’histoire nous l’apprennent. Une étude de chercheurs de l’Université de Cambridge, publiée le 14 décembre dans le Journal of Roman Archaeology, émet une haute hypothèse : ces peuples semi-nomades étaient de classiques agriculteurs et éleveurs de bétail, mais ont dû migrer en Europe orientale et centrale aux IVe et Ve siècle de notre ère, pour fuir la famine et les sécheresses.

     

    Les invasions des Huns en Europe orientale et centrale aux IVe et Ve siècles de notre ère ont longtemps été considérées comme la crise initiale qui a déclenché les soi-disant «grandes migrations» des «tribus barbares», conduisant à La chute de l'empire romain. Mais d'où venaient les Huns et quel était leur impact sur les provinces romaines tardives n'était pas clair”, explique un communiqué de l’Université de Cambridge le 15 décembre.

     

    Une migration climatique

     

    Pour chercher une réponse, la professeure agrégée Susanne Hakenbeck du département d'archéologie de Cambridge et le professeur Ulf Büntgen du département de géographie ont regardé dans les archives archéologiques, historiques et environnementales. “Les raids et les guerres hunniques dans les provinces romaines sont le plus intensément attestés pour la première moitié du Ve siècle”, écrivent-ils dans l’étude. Or, les deux chercheurs pensent que “de graves périodes de sécheresse” ont sévi dans la plaine hongroise où ils étaient dans les années 430 à 450 de notre ère.

     

    Ces périodes très sèches auraient affecté l’agriculture et l’élevage d’animaux, causant de la famine chez les Huns. "Si la rareté des ressources est devenue trop extrême, les populations sédentaires ont peut-être été contraintes de se déplacer, de diversifier leurs pratiques de subsistance et de passer de l'agriculture à l'élevage mobile", a expliqué Susanne Hakenbeck, sur le site de l’université.

     

    De berger à pilleur d’or

     

    Pour elle et son confère, ce peuple n’était pas “des barbares violents animés par une « soif infinie d'or »”, comme les textes romains ont pu les présenter. Elle émet l’hypothèse que les Huns étaient à la base de simples bergers. “Les perturbations économiques induites par le climat ont peut-être obligé Attila et d'autres personnes de haut rang à extraire de l'or des provinces romaines pour conserver des bandes de guerre et maintenir les loyautés entre les élites. Les anciens éleveurs d'animaux à cheval semblent être devenus des pillards.” Des archives historiques décrivent d’ailleurs les Huns comme un groupe “hautement stratifié avec une organisation militaire difficile à contrer”, ce qui va à l’encontre de l’image de barbares sanguinaires et désorganisés.

     

    Des études plus poussées doivent être menées afin de confirmer ou infirmer cette hypothèse. Si les auteurs ont raison, l’attaque d'Attila envers les Romains n’était alors que la tentative d’un chef de tribu pour maintenir son peuple en vie.

     

     


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    À l’occasion du tricentenaire de son sacre, le château de Versailles accueille jusqu’au 19 février 2023 une exposition dédiée au roi Louis XV.

     

    Exposition au château...

     

    Louis XV en costume de sacre

     

    Hyacinthe Rigaud

     

    C'est un enfant âgé de douze ans qui est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims le 25 octobre 1722, sept ans après la mort de son arrière-grand-père Louis XIV, sur fond de grogne et de contestation.

     



     

    Ceux qui habite la région pourront aller admirer la fameuse pendule créée par Passement que le roi passionné de sciences acheta.

     

    Exposition au château...

     

    La pendule astronomique de Passement

     

    La Pendule astronomique de Passement dite pendule de Louis XV, est un instrument conçu et réalisé en France au milieu du XVIIIe siècle par Claude-Siméon Passement.

     

    La pendule est présentée à l'Académie royale des sciences le 23 août 1749. Le 7 septembre 1750, le Duc de Chaulnes la montre à Louis XV. Féru de sciences, le monarque l'acquiert. Pour protéger le mécanisme, un coffre rocaille est commandé en 1753 au sculpteur Jacques Caffieri et à son fils Philippe qui est bronzier.

     

    C'est un chef d'œuvre d'horlogerie et d'ornementation, elle est conservée au château de Versailles. La pendule se situe au premier étage du bâtiment principal, dans le petit appartement du roi.

     

    Son fonctionnement était initialement programmé jusqu'en 9999.

     

    Elle est actuellement en cours de restauration avant d'être présentée en octobre 2022 dans l'exposition du château de Versailles dédiée à Louis XV.

     

    Un coffre en bronze doré de style rocaille, soutenu par quatre supports imitant des pieds de biche, abrite son mécanisme. Des deux côtés se répète l'inscription Les bronzes sont composés et exécutés par Caffieri. Au sommet, un globe en cristal contient une sphère armillaire où figurent à leur position exacte, selon l'héliocentrisme de Copernic, les planèes du système solaire alors connues, de Mercure et de Saturne. Rochers et chutes d’eau entourent la Terre et lui servent d’horizon. L'ensemble mesure 2,26 m de haut.

     

    Elle a retrouvé sa place heureusement au Château de Versailles.

     

     

     


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    Voilà la fête de Noël très loin maintenant, les enfants sont partis, j'ai un peu de vague à l'âme, il me semble entendre encore leurs rires...

     

    Une nouvelle année se profile à l'horizon, comment et pourquoi le 1er janvier est-il lui aussi fêté ?

     

    Livia

     

     

    Un amusant petit calendrier de l'Avent pour clôturer l'année...

    (image pixabay)

     

    Pourquoi la nouvelle année commence le 1er janvier ?

    S’il nous semble évident que le 1er janvier marque le début d’une nouvelle année, ça n’a pas toujours été le cas. Les Romains sont les premiers à établir un calendrier composé à l’origine de 355 jours. Basé sur les cycles de la lune, ce calendrier lunaire aurait été mis au point par Numa Pompilius, le successeur de Romulus. L’année commence alors en mars, signe de dévotion à l’une des divinités les plus romaines qui soit : Mars, dieu de la guerre. Quatre mois de notre actuel calendrier grégorien gardent en héritage ce découpage du temps. “Septembre”, “octobre”, “novembre”, “décembre” ont en effet conservé des noms correspondant à leur rang initial “sept”, “huit”, “neuf”, “dix” et qui, dans l’ordre chronologique actuel, ne fonctionnent plus.

    Jules César a posé les bases de notre calendrier actuel

    Il faut attendre l’an 46 avant notre ère pour que l’année débute en janvier, mois de Janus, sous l’impulsion de Jules César. Ce calendrier “julien” est basé sur le cycle solaire et instaure alors une année de 365 jours. L’Église s’approprie la date du 1er janvier en 352 au motif qu’elle correspondrait à la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance. Mais différents usages persistent encore selon les régions : le début de l’année est tantôt fêté le 25 décembre, tantôt le 1er janvier ou encore le 1er mars.

    Plusieurs réformes successives parachèvent à la fin du Moyen-Age les tentatives d’uniformisation du calendrier. En 1582, la Réforme grégorienne (dans une partie des pays d’Europe occidentale) impose le calendrier grégorien, encore à l’usage aujourd’hui. Ce changement qui intervient au cœur des guerres de religion a été décidé pour corriger le retard que prenait le calendrier julien sur le Soleil. Au moment de cette réforme, le retard avait déjà atteint 10 jours.

    L’arrivée des années bissextiles

    Pour rattraper ces quelques jours, la transition entre le calendrier julien et le calendrier grégorien est adoptée de la manière suivante : le lendemain du jeudi 4 octobre 1582 (julien) devient le vendredi 15 octobre 1582 (grégorien). Ce calendrier garde la structure principale du précédent, c’est-à-dire, le découpage de l’année en 12 mois de 4 semaines dont le décompte commence à partir de l’année de la naissance du Christ. Il présente toutefois une différence : l’apparition des années bissextiles qui corrigent le décalage du calendrier sur les dates des équinoxes. Mais c’est surtout l’édit de Roussillon en 1564 qui fixe au 1er janvier le début de l’année calendaire dans toute la France. Cette date finit par s’appliquer en 1622 dans tous les pays catholiques.

    Le 1er janvier comme début de l’année calendaire n’est cependant pas la règle pour tout le monde.

    En Chine, le Nouvel An est fêté entre le 21 et le 20 février.
    La fête juive de Roch Hachana, le jour de l'an hébreu tombe en automne.

     


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    Bonbons et chocolats de Noël...

     

    (image pixabay)

     



     

    La trêve des confiseurs

     

    Durant cette période d’une quinzaine de jours, il est communément admis que la vie sociale et politique se pacifie: l’Assemblée suspend ses travaux, les manifestants se reposent autour de la cheminée, et la bourse est calme. Bref, il ne se passe pas grand-chose. L’expression date des années 1870 et des débuts de la IIIe République. A la Chambre des députés, les débats sont féroces entre républicains, monarchistes et bonapartistes. Ils s’écharpent sur les lois constitutionnelles de 1875 qui, à défaut d’une constitution, définiront l’organisation des pouvoirs. Le 24 décembre 1874, les députés se séparent et décident de reprendre leurs travaux le 5 janvier 1875. La presse satirique a tôt fait de moquer cette “trêve des confiseurs”, tandis que les caricaturistes ironisent sur l’embonpoint des élus…

     

    Ladite trêve s’institutionnalisera au cours des années suivantes.

     


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