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    LA FIN DU MONDE EST-ELLE POUR 2012 ?

     

    Ce gai et charmant message, nous est proposé par les médias de tous poils, à longueur de temps… Et c’est lassant !

    L’Evangile nous dit que : «Personne sinon le Père, n’en connaît ni le jour ni l’heure ».

    Les Mayas  ne le savaient donc pas…

     

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    La Porte ouverte au Ciel : enluminure de Beatus de Ferdinand et Sancha, manuscrit réalisé en 1047.

     

    (Biblioteca Nacional de Madrid)

     

     

     

     

     

     

    Cette page est une des plus fortes compositions des enlumineurs visionnaires qui illustrèrent l’Apocalypse dans l’Espagne Romane.

     

    Au centre dans un disque rouge, l’Agneau Divin porte sa croix, qui à la forme de la croix de Covadonga « Le Drapeau » de la reconquête chrétienne en Espagne. Il porte aussi le livre comme un coffret, car au chapitre IV Dieu remet à l’Agneau (C’est-à-dire au Christ), les destinées du monde sous la forme d’un livre scellé. La couleur rouge signifie qu’il est encore dans le ciel invisible. Mais il est venu sur notre terre qui est représenté par le grand disque bleu, couleur du firmament, le ciel de la terre bordé par une bande d’étoiles…

     

    Autour de l’Agneau les quatre vivants : l’Homme, le Lion, le Taureau et l’Aigle, représentant les quatre Evangélistes.

     

    Au sommet de la page, en dehors de ce cosmos circulaire, deux Anges immenses en robes écarlates, aux ailes noires déployées, désignent le Seigneur siégeant sur le trône et tenant le livre aux sept sceaux qui ne peut-être ouvert que par l’Agneau. Dieu apparaît sous un arc outrepassé en fer à cheval, que l’on appelle parfois à tort  un arc arabe : en effet, lorsque les Wisigoths arrivent en Espagne au VIe siècle ils construisent de nombreuses églises selon cette architecture, qui fut plus tard copiée par les arabes quand ils envahirent l’Espagne et diffusée par eux dans les pays musulmans…

     

     

     

     

     

    Au XVIe siècle Michel-Ange peignit dans la Chapelle Sixtine, le fameux jugement dernier.

     

     

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    Le Délégué Universel.

     

    (Cité du Vatican Chapelle Sixtine)

     

     

     

     

     

     

    Au XVIIe siècle, Rubens va aussi s’inspirer de l’Apocalypse.

     

     

     

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    Le Grand Jugement Dernier (1615-1616)

     

    (Munich Alte Pinakotek)

     

     

     

     

     

     

    « Quand je pense, Seigneur à cette fin du monde,

     

    A ces astres tombant du haut du firmament,

     

    A ces flambeaux du Ciel éclipsés promptement

     

    Et à ce feu brûlant l’air, et la terre et l’onde,

     

     

     

    Quand j’oy des quatre vents de la machine ronde

     

    Ce grand son de clairon, ce grand ajournement,

     

    Criant : « Levez-vous, morts venez au jugement »,

     

    Ô que je suis saisi d’une crainte profonde !

     

     

     

    Mais quand je vois ce Roi de gloire couronné,

     

    De mille millions d’Esprits environnés,

     

    Prononcé en tonnant la dernière sentence :

     

     

     

    « Venez, Bénis du Père, et allez, malheureux »,

     

    O Seigneur, caches-moi, dis-je alors, tout peureux,

     

    Dans l’Abîme profond de ta grande Clémence. »

     

    Extrait des Œuvres spirituelles (1620) de : Lazare De Selve.

     

     

     

     


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    Modèle de vertu chrétienne, Arthur est l’incarnation du roi idéal dans les romans chevaleresques du XVe siècle. La légende s’inspire d’un chef militaire romano/breton du Ve VIe siècle, héros de la résistance Celtique contre les envahisseurs barbares.

    La légende est parvenue jusqu’à nous : le vaillant Uther Pendragon régnait sur la Grande-Bretagne. Parmi ses vassaux en Cornouailles vivait un Duc dont l’épouse Ygerne, était d’une grande beauté.

    Dès que le roi la vit il en tomba follement amoureux. Il fit venir Merlin pour que cet amour devienne possible. Merlin accepta d’user de ses sortilèges, mais à une condition, la première nuit que le roi Uther passera avec Dame Ygerne, un enfant mâle sera conçu. Il devra être remis à Merlin. Uther tint parole et remis l’enfant à Merlin.

    Les années passèrent et Uther mourut, ce fut le chaos. A nouveau on consulta Merlin. Le Mage ne prononça qu’une phrase : « que tous les gentilshommes du royaume se rendent à l’église de Londres, la nuit de Noël, pour prier dans l’attente d’un miracle. » Ainsi fut fait. A l’issu de la cérémonie, l’assemblée vit sur la place de l’église un rocher de granit en son milieu était posée une enclume et, fichée dans celle-ci, on pouvait voir une magnifique épée de bronze sur laquelle était inscrit en lettres d’or : Qui tirera cette épée de cette pierre sera le vrai roi de toute la Bretagne. Tour à tour, tous les hommes valides du royaume essayèrent d’extirper l’épée de son fourreau de pierre. Mais nul ne parvint à la mouvoir.

    Les mois et les années passèrent, et le chaos continua. Cependant, chaque année, le jour du nouvel an, un grand tournoi était organisé à Londres, où la jeunesse du pays venait relever le défi de l’épée. Une année, le bon Messire Ector participa au tournoi avec ses fils Kay et Arthur.

    Arthur ayant oublié de porter l’épée de son frère Kay, se mit à la recherche d’une épée. Désemparé il arpenta les rues de la ville à la recherche d’une solution. Soudain, il aperçut une épée plantée dans une enclume, sur la place devant une église, il s’approcha et l’enleva de l’enclume. Il courut jusqu’au terrain de lice, et remit l’arme à Kay qui la reconnut immédiatement. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Alors Ector, ainsi que toute la foule mit un genou en terre devant Arthur.

     

     

     

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    Excalibur !

     

     

     

    « Pourquoi vous agenouillez-vous ? » S’étonna Arthur.

    «Parce que vous êtes notre roi, Dieu en a décidé ainsi répondit Ector. »

    Arthur était encore bien jeune et fougueux quand il prit le pouvoir. Un jour il leva son épée sans raison contre l’un de ses compagnons : la lame vola aussitôt en éclats. Arthur désespéré, compris qu’il devrait désormais écouter la voix de la sagesse.

    Le lendemain Merlin le conduisit sur la rive d’un lac. De l’onde surgit une main de femme au creux de laquelle se dressait une nouvelle épée dans son fourreau. Arthur s’en saisit avec dévotion. La fée Vivianne se présenta : «Je suis la Dame du lac. Je te confie Excalibur, l’épée magique forgée par les Elfes d’Avalon. Rien ne peut la briser. »

    A partir de ce jour Arthur devint un grand roi. Il vainquit les barbares, pacifia le royaume. Les pauvres l’aimaient et les riches l’honoraient. La cour qu’il tenait en son château de Camelot rassemblait les plus courageux chevaliers qui aient jamais existé. Tous siégeaient assis autour d’une table ronde, où chacun était traité de façon égale.

    Au terme de nombreux exploits que chantent encore les poètes, Arthur mourut.   

     

     

     

     

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    LA COURSE AU BONHEUR

    (OU LES MEFAITS DU « FRIC » !)

     

     

     

     

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    -D’après moi cette culpabilité est totalement infondée, Mr Alvarez : quand on gagne au « loto » on gagne forcément l’argent de ceux qui ont perdu au loto !

     

    Le Monde selon VOUTCH.

     

     


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    AU RESTAURANT !

     

     

     

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    Cliente 3 étoiles ???

     

     

     

    « Un grand restaurant. Le luxe. La classe. Le personnel est stylé. Les clients sont déjà moins bien habillés. Mais c’est quand ils passent à table que ça se gâte vraiment, car la sustentation en public constitue sans doute l’acte le moins ragoûtant de notre vie sociale. Pour faire passer avec élégance les aliments de l’assiette dans l’estomac en empruntant un orifice naturel dont la béance n’ajoute pas au charme, il faut déployer une maîtrise de ses gestes que peut de convives possèdent. Le bon usage de la serviette, le maniement habile des couverts assurent seuls la qualité du spectacle ainsi offert. Sert-on des « plats-pièges » comme la daube ou les spaghettis à la tomate ? Le repas tourne au carnage. En fait, ceux qui, par bonne éducation ou mauvais appétit, ne chipotent pas bâfrent. La sauce coule sur leur menton. La boisson n’arrange rien qui, faute d’un essuyage préalable des lèvres, maculent le bord des verres. Et je passe sur l’arrivée des cure-dents et les premiers spasmes digestifs. Bref, aux qualités qu’on exige d’un maître d’hôtel, combien de clients mériteraient-ils 3 étoiles ? »

     PHILIPPE BOUVARD (extrait du bloc-notes : Figaro Magasine du 26 mars 2011)

     

     

     

     

     


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    CHEF FAUCON VOLANT (1852-1931)

    (Homme très sage)

     

     

     

     

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    Grosse maison de homme moderne…

     

     

    « Pour habiter, le tipi est beaucoup mieux. Toujours propre, chaud en hiver, frais en été, facile à bouger.

    L’homme moderne construit grosse maison, beaucoup d’argent dépensé, comme une grande cage, pas de soleil, jamais sortir. Toujours malade. »

     

     

     

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    En pensant à « Faucon Volant » : un grand couturier a conçu ce sac…

     

     

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    Un autre a conçu cette coiffure ornée de plumes…

     


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