• L'empereur philosophe...

     

     

     

     

     

     

    MARC-AURELE L’EMPEREUR PHILOSOPHE

     

     

     

    Littérature Antique

     

     

    Buste de Marc Aurèle, vers 170 après J.C. 

     

     

    (Musée du Louvre) 

     

    « N’estime jamais comme utile à toi-même ce qui t’obligera un jour à transgresser ta foi, à quitter la pudeur, à concevoir de la haine pour quelqu’un, à suspecter, à maudire, à dissimuler, à désirer ce qui à besoin de murs et de tentures. L’homme qui, avant tout, a opté pour sa raison, son génie et le culte dû à la dignité de ce génie, ne joue pas la tragédie, ne gémit pas et n’a besoin ni d’isolement ni d’affluence. Suprême liberté : il vivra sans rechercher ni fuir quoique ce soit. Que son âme reste durant un plus ou moins long intervalle de temps enveloppée dans son corps, il ne s’en fait, de quelque façon que ce soit, aucun souci. S’il fallait, en effet, dès maintenant qu’il s’en aille, il partirait aussi dégagé que pour tout autre de ses besognes susceptibles d’être remplies avec décence et mesure. Le seul souci qu’il a durant sa vie entière est de garder sa pensée de toute façon d’être qui serait impropre à un être raisonnable et sociable. »

     

    « Rappelle-toi depuis combien de tant tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t’acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être, régisseur du monde, tu es un émanation, et qu’un temps limité te circonscrit. Si tu n’en profite pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra. »

    Extrait de : Pensées pour moi-même

     

    « En a-t-on dit sur Marc-Aurèle, le philosophe couronné, le saint du paganisme etc… et c’est bien vrai que Marc-Aurèle est ce qu’il est convenu d’appeler une belle figure, un homme infiniment sympathique, mais était-ce bien le genre de maître qu’il fallait à l’Empire au moment où les Parthes d’une part, les peuplades Danubiennes d’autre part, allaient remiser définitivement la Pax Romana au Musée des beaux souvenirs ? Je sais bien qu’il réalisait le rêve de Cicéron : l’union en une même personne du pouvoir et de la science. Mais les temps exigeaient autre chose (…)

    Dans une époque qui revenait à la piété, voir à la dévotion, Marc-Aurèle vénérait tout ce qui pouvait se vénérer ; il priait avec ferveur tout ce qui se priait un peu partout. Antonin déjà versait dans les dévotions orientales qui étaient de mode ; Marc-Aurèle surenchérit sur ses saintes pratiques. Seul le christianisme, qu’il persécuta à Lyon en 177 après J.C., ne trouva pas grâce à ses yeux (…)

    Lucien Jerphagnon

    Extrait de : Histoire de la Rome antique, les armes et les mots.

     

     

    Les pensées de Marc-Aurèle se rapprochent tant des paroles du Christ, que l’on ne comprend pas très bien pourquoi il a ordonné de persécuter les chrétiens ?

    Jerphagnon ne comprend pas plus.

    Aujourd’hui, comme sous Marc-Aurèle, nous ne comprenons toujours pas pourquoi la religion catholique est persécutée ?

    50 églises ont été à ce jour incendiées en Egypte.

    Cette religion est pourtant, la seule, qui prône l’amour et la paix !

    Liviaaugustae

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 25 Août 2013 à 14:49

    Les guerres de religions ne cesseront-elles jamais ?

    2
    Dimanche 25 Août 2013 à 15:31

    écureuil bleu 33

    Je crois que cela redémarre de plus belle!

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