• Les premières cartes routières...

     

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Cette copie médiévale de la carte de Peutinger établie au IIIe siècle après J.C. correspond aux routes de la côte Adriatique et de l’Afrique du Nord. On note la présence des vignettes indiquant le passage des routes par des villes ou des stations thermales.

    (Conservées à Berlin)

     

    Nous devons aux romains nos cartes routières…

     

     

    PREMIERES CARTES ROUTIERES.

     

    Lorsque le romain s’apprête à entreprendre un long voyage, il rassemble les renseignements qui lui permettront, d’une part de dresser son itinéraire, d’autre part, de repérer les étapes possibles. Il est familiarisé avec les cartes géographiques : Agrippa a fait installer sur le champ de Mars une carte monumentale de la terre habitée, c’est-à-dire de l’Empire romain jusqu’à ses frontières, sur laquelle sont indiquées les grandes voies et les étapes. Les voyageurs disposent aussi de cartes routières comme l’itinéraire d’Antonin ou celle dite : table de Peutinger. Les voies, les plaines, les côtes, les montagnes y sont dessinées schématiquement, et des pictogrammes indiquent les principales étapes : deux tours à toits pointus signalent une ville, un phare ou un port, tandis qu’un bâtiment entourant un bassin, indique une station thermale.

    Il existe même des cartes de voyages, tels ces quatre gobelets d’argent en forme de bornes milliaires, où sont gravées les distances et les étapes pour aller de Gadès (Cadix) à Rome.

     

     

    Antiquité

     

     

    Gobelets de Vicarello, ils ont la forme de petites colonnes miliaires

    Et sont hauts de 9,5 cm.

    (Musée des Thermes Rome)

     

    Dès le IIe siècle après J.C. paraissent également des guides de voyages, essentiellement consacrés à la Grèce, et destinés au grand public.

    Enfin, le curieux peut se faire une idée des contrées inconnues en lisant des ouvrages tels que la Chorographie (géographie) de l’espagnol Pomponius Melala, ou encore la Periegêsis ou description de la Grèce de Paousanias.

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 6 Septembre 2013 à 16:14

    Oui, se faire des idées sur là, où l'on ne peut aller... découvrir, apprendre encore et toujours, savoir que l'on ne sait presque rien et que l'on a tout à apprendre même si l'on a lu des centaines de livres...

    Bises Livia

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    2
    Vendredi 6 Septembre 2013 à 17:50

    Bonjour nettoue,

    Tout à fait cela, et il paraît même que les voyages forment la jeunesse! J'espère qu'ils y participent toujours...

    Bises Nettoue

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