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    La bataille de Patay,
    Enluminure ornant
    La Cronicque du temps du tres chrestien roy Charles, septisme de ce nom, roy de France .

     

    Jean Chartier

     

     

     

     

     

    « Mettre la pâtée »

     

    Locution verbale. (Populaire), vaincre largement, battre à plate couture.

     

    L'origine de cette expression vient de la victoire éclatante de Charles VII à Patay sur les anglais en compagnie de Jeanne d'Arc, le 18 juin 1429, à cette occasion Charles VII a dit : «nous avons mis la Patay aux anglais »

     


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    Je vous offre ces quelques mots oubliés relevés dans mes grilles de mots croisés et fléchés, des mots qui s'ennuyaient et que je vais ressusciter pour quelques instants.

     

     

    Dans ces bouquins dorment des mots oubliés...

    (image pixabay)

     

    Neisse : Limite occidentale de la Pologne depuis 1945. Partant de la Baltique à l'O. de Świnoujście (Swinemünde), elle longe l'Oder, puis la Neisse occidentale (Görlitzer Neisse) jusqu'à la frontière tchèque, selon le tracé proposé par Staline à Yalta (février 1945). Reconnue par la R.D.A. en 1950, par la R.F.A. en 1970, elle est, à la suite de l'unification de l'Allemagne, entérinée par un traité germano-polonais en novembre 1990. C'était une fleur pour moi, style edelweiss...

     

    Ollaire : Pierre tendre et imperméable, douce et savonneuse au toucher, facile à sculpter. Comme je ne sculpte pas je ne me sers jamais d'ollaire.

     

    Phonème : Élément minimal, non segmentable, de la représentation phonologique d'un énoncé, et dont la nature est déterminée par un ensemble de traits distinctifs. Emploie-t-on encore ce segmentage-là ? Sans doute sans le savoir, un peu comme Monsieur Jourdain faisant de la prose ?

     

    Ptyalisme : Salivation exagérée, dans diverses affections. Contrairement à la xérostomie, qui est due à un manque de salive. Pas de ptyalisme autour de moi !

     

    Physostome rouge : Un physostome, chez les poissons et chez les actynoptérygiens peu évolués, est une disposition anatomique où il existe un canal pneumatique qui relie l'œsophage à la vessie remplie de gaz. Je ne savais pas qu'en admirant les petit poissons rouges dans leur bocal, je regardais des physostomes rouges !

     

    Ratichon : Là je pensais trouver quelqu'un de maigre et de maladif mais en fait c'est : Un Prêtre, qui était appelé ainsi de manière péjorative.

     

    Ripuaire : (bas latin ripuarius, du latin classique ripa, rive) Qui concerne les Francs du Rhin. (Cette notion, non attestée avant le VIIIe siècle., est aujourd'hui abandonnée.) J'avoue que sur ce ripuaire-là, je n'avais aucune idée et bien entendu je n'ai pas trouver du premier coup !


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    « Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se brise »

     

     

     

    Ce proverbe peut également être compris comme une métaphore de l'usure. L'origine précise de ce proverbe n'est pas connue. On trouve des traces de ce proverbe dans Le Roman de Renart sous la forme « tant va pot à l’eve que brise ».

     

    Au XIIIe siècle, Gautier de Coincy l’utilise dans l’un de ses textes mais n’en est probablement pas l’auteur.

     

     


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    Je viens de terminer un livre passionnant.

     

    C’est par la rêverie de l’impératrice Poppée sur la terrasse de la villa de Néron à Antium, que commence le livre d’Alberto Angela : « Le dernier jour de Rome », il nous raconte la dernière journée avant le grand incendie qui détruisit Rome sous l’empereur Néron !

    Je vous en offre quelques extraits :

     

    Livia

     

    Dans ce premier volet de sa trilogie sur Néron, Alberto Angela, vulgarisateur de génie, nous entraîne dans les rues de Rome avec Vindex et Saturninus, deux vigiles, la veille du grand incendie. A travers ce périple vibrant, nous découvrons l’architecture de la cité antique, ses us et coutumes et ses personnages emblématiques du pouvoir à l’époque du dernier empereur de la dynastie julio-claudienne.
    Brisant les idées reçues grâce aux nouvelles recherches scientifiques et à la contribution d'experts, Alberto Angela reconstitue pour la première fois les derniers instants avant cet évènement qui a bouleversé l’histoire de Rome, et la nôtre.
    Un récit historique captivant et hautement romanesque, riche en détails et découvertes.

     

     

     

    Antium, 64 après J.C., vendredi 17 juillet, à l’heure du coucher de soleil.

     

     

     

    Le disque rouge du soleil vient de se poser sur la mer Tyrrhénienne dans une explosion de couleurs qui incendie le ciel tout entier. C’est un moment parfait, à saisir en silence, avec pour nous bercer le seul bruit des vagues qui s’étirent, fatiguées, sur la plage et la fraîche caresse de la brise sur notre peau malmenée par une journée de feu. Face à ce panorama merveilleux, comment ne pas aimer la vie ? Comment ne pas la remercier de nous offrir des sensations qui n’appartiennent qu’aux rêves ?Un long soupirs accompagne ses pensées… Avant de s’évanouir. Le soleil et, avec lui, la mer, les couleurs du ciel se dérobent derrière de paupières qui se ferment. Sur le crépuscule tombe un rideau de cils lourdement maquillés…

     

    Les livres dans les « Taberna libraria » à Rome au temps de Néron, se présentaient comme ci-dessus.

     

     

     

     

     

    En compagnie d’Alberto Angela, nous avons donc suivi Pline l’Ancien entrant dans une taberna libraria (librairie).

     

     

     

    ...Il est immédiatement accueilli par le propriétaire, parfois appelé bibliopola (du grec bibliopoles, qui signifie précisément vendeur de livres), qui le salut chaleureusement. Pline devait sans doute être ce qu’on appelle aujourd’hui un gros lecteur… A l’intérieur, les murs sont recouverts de rayonnages sur plusieurs niveaux, avec des sections spécifiques, exactement comme dans les librairies actuelles. Sur ces étagères en bois sont alignés les best-sellers de l’Antiquité. Ne vous attendez pas à trouver des livres reliés : ils ne deviendront courants qu’à partir du siècle suivant. Ici, tout est écrit sur des rouleaux (volumina) de papyrus ou, beaucoup plus rarement, de parchemin. Librairie et bibliothèque sont remplies de rouleaux disposés en pyramides. Mais certaines d’entre elles présentent des rayonnages formant une kyrielle de losanges, afin d’accueillir les rouleaux disposés en pyramide inversée. On ne peut plus pratique pour le consulter ! Et toute la pile ne risque pas de tomber par terre quand on retire un volumen.

     

    Mais à quoi ressemble un livre au juste ? Pline porte son choix sur un ouvrage, il se penche afin de lire sont titre (titulus) et le nom de son auteur sur une bande de cuir qui pend au centre du rouleau. Une fois le volumen retiré du tas, il l’ouvre en le déroulant.

     

    A l’époque romaine et Grecque, un livre est constitué d’une vingtaine de feuillets, presque toujours en papyrus, collés les uns aux autres sur la plus petits côté de manière à former une longue bande dont le bout est ensuite fixé sur un court bâtonnet en bois, l’umbilicus (qui peut aussi être en os ou en ivoire)… On le lit en déroulant le volumen à l’horizontal, un peu comme si vous ouvriez un journal…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'anguille bien cachée sous la roche...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Anguille sous roche

     

    . L'expression fait bien référence au poisson, l'anguille, qui a pour particularité de ne pas aimer la lumière et de rester caché sous les rochers. Cet animal visqueux n'étant pas facile à attraper est devenu le symbole de la sournoiserie et de la tromperie. Synonymes : Il y a anguille sous goémon.

     

    L'expression « il y a anguille sous roche » a un ancêtre romain, qui est elle-même une adaptation d’une expression grecque En grec, l’expression « upo panti litho scorpios » signifie littéralement : « sous chaque pierre, il y a un scorpion ».

     

    En latin, le proverbe est : « latet anguis in herba ». Vous aurez remarqué la ressemblance du mot latin « anguis », qui signifie « le serpent, la vipère » avec le terme français « anguille » 

     

     

     

     

     

     

     

     


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