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    LA VILLA HADRIANA.

     

     

    La splendide villa Hadriana de Tivoli construite entre 120 et 136 après J.C. est sans doute la réalisation la plus représentative du règne d’Hadrien. Cette fabuleuse résidence privée, dont l’Empereur lui-même conçut le projet et dirigea les travaux étaient située loin de l’agitation de Rome.

    Rompant avec le modèle traditionnel des palais impériaux de Rome, la villa Hadriana est à l’image de l’éclectisme qui caractérisait la culture artistique de l’Empereur. De 134 après J.C. jusqu’à sa mort, Hadrien habita presque continuellement cette immense résidence, dont les différentes constructions, fondues dans le paysage, se présentait comme les étapes d’un périple imaginaire, d’un itinéraire réservé à l’esprit et aux sens de l’Empereur.

     

     

     

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    Entouré d’un portique ionique et d’un bassin circulaire, le théâtre maritime fut peut-être le refuge préféré de l’Empereur.

     

     

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    Théâtre maritime : (détail).

     

     

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    Théâtre maritime : (détail).

     

     

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    Autre vue du théâtre maritime.

     

     

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    La Canope : (détail).

     

     

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    Copie d’une des caryatides de l’erechtheion d’Athènes, qui borde la Canope.

     

     

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    Les Caryatides qui bordent la Canope.

     

     

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    Le portique de la Canope était rythmé par l’alternance des entablements et des arcs, un parti pris architectural d’inspiration Gréco-Orientale.

     

     

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    A l’image de cette salle des petits thermes, de nombreuses pièces de la villa Hadriana étaient recouvertes de petites coupoles.

     

     

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    Les petits thermes étaient sans doute réservés aux femmes.

    (Hadrien sépare les hommes et les femmes dans les thermes, trouvant que les mœurs s’étaient trop relâchées).

     

     

     

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    Les grands thermes et la palestre au premier plan, étaient ornés de voûtes à caissons, de stucs, de mosaïques et de marbres.

     

     

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    Le Poecile qui s’étendait autour d’un grand bassin, était inspiré d’un célèbre portique d’Athènes.

     

     

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    Mosaïque du pavement d’une chambre.

     

     

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    Copie de l’Amazone de Phidias.

     

     

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    Mosaïque représentant des colombes se désaltérant dans une coupe dorée, copie romaine d’un original grec peint par Sosus de Pergame et que mentionne Pline.

     

     

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    Les galeries souterraines des cryptoportiques de la villa Hadriana que n’éclairent que des soupiraux, par où pénétrait également la fraîcheur répandue par une grande piscine dont la nappe d’eau domine les allées de cette promenade voûtées, était un lieu où les romains venaient se promener et converser à l’abri de la chaleur.

     

     

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    Le bassin surplombant les cryptoportiques.

     

     

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    Mosaïque de pavement : Centaure et bêtes fauves. (détail)

     

     

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    Mosaïque représentant les masques d’une Bacchante et d’un Satyre, accompagnés de deux flûtes.

     

     


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    LE FORUM BOARIUM.

     

     

     

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    Vue d’ensemble du Forum Boarium.

     

     

     

    L’emplacement nommé Forum Boarium s’étend sur la majeure partie de la plaine située entre le Tibre et le groupe de collines les plus proches du fleuve. Cette zone revêt un intérêt extraordinaire lors même de la fondation de Rome. Elle est en effet au point de rencontre des deux voies principales de circulation au cœur de l’ancienne Italie centrale ; le Tibre et la route nord-sud allant d’Etrurie en Campanie.

    Le Forum Boarium, est le marché aux bœufs un important port commercial de la ville.

    Parmi les monuments anciens encore visibles dans cette zone, il faut signaler deux Temples exceptionnellement bien conservés :

     

     

     

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    Temple de Portunus.

     

     

    Le premier est connu sous le nom de la Fortune Virile, mais c’est en réalité le Temple de Portunus ancienne divinité protectrice du port.

     

     

     

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    Temple d’Hercule Victor.

     

     

    Le deuxième Temple est circulaire et connu comme Temple de Vesta. Il s’agit en réalité du Temple d’Hercule Victor. Fondé à la fin du deuxième siècle avant J.C, par un marchand romain qui devait sa fortune au commerce de l’huile, il fut consacré par cet homme au patron de la corporation des olearii, Hercule. Le fait qu’il soit placé à proximité du port commercial prend tout son sens.

     

     


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    LA DOMUS AUREA. (La maison dorée de NERON)

     

     

    Cette Domus couvrait environ cent hectares du Palatin à l’Esquilin, et du Caelius à l’Oppius. Le projet fut donné par les architectes : Sévère et Célère, et la décoration fut l’œuvre du peintre Fabullus.

    Cet ensemble de la Domus Aurea, fut habité par Néron, et en partie par Othon, Vespasien et Titus.

    Les peintures découvertes au XVe siècle, nous donne une idée de la splendeur de l’ensemble et du talent de Fabullus. Les peintures constituent une source d’inspiration pour un groupe de peintres de la Renaissance, qui ont créé un nouveau genre de décoration : les grotesques. C’est en particulier Raphaël et son équipe, qui ont appliqué ce nouveau style, lorsqu’ils ont travaillés dans les loges du Vatican.

     

     

     

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    Décors picturales de la voûte d’un nymphée.

     

     

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    Décor pictural de la voûte d’un nymphée.

     

     

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    Couloir, peintures de la voûte du passage transversal.

     

     

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    Salle d’Achille à Skyros peinture mural détail.

     

     

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    Peinture ornant le plafond de la salle d’Achille à Skyros.

     

     

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    Salle octogonale.

     

     

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    Salle 114, décor pictural du quatrième style.

     

     

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    Aquarelle d’un grotesque : Francisco de Hollandia salle de la voûte dorée.

     

     


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    LE PALATIN.

     

     

     

    C’est la colline la plus célèbre de Rome, attachée au souvenir de son passé le plus reculé et le plus glorieux.

    C’est ici que se développa la première agglomération de huttes, qui s’étendit aux collines voisines.

    Le Palatin fut choisi pour la construction des édifices majeurs, civiles et religieux, et pour l’édification des demeures de particuliers tels : Cicéron, Crassus et plus tard, Octave-Auguste.

    Les Empereurs y établirent leurs palais, c’est ainsi que fut élevée, la Domus Augustana, la Domus Flavia et la Domus Tiberiana, dont on peut voir encore les vestiges, dans l’imposant complexe de la Villa et des jardins Farnèse.

     

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    Vue aérienne des palais impériaux (Ier-IIIe siècle après J.C.)

     

     

     

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    Palais des Flaviens, façade donnant sur les jardins.

     

     

     

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    Les vestiges de la Domus Augustana.

     

     

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    Les vestiges de la Domus Augustana autour du stade de Domitien.

     

     

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    Le Nymphée de la Domus Flavia.

     

     

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    Décoration du Nymphée.

     

     

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    Le grand péristyle de la Domus Flavia, la fontaine octogonale qui ornait le centre.

     

     

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    Pavement polychrome en marqueterie de marbre provenant de la Domus Tiberiana.

     

     

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    Autre pavement de la Domus Tibériana.

     

     


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    LES QUATRE ARCS DE TRIOMPHE ROMAINS ENCORE DEBOUT AUJOURD’HUI.

     

     

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    L’arc de Titus.

     

    Cet arc se trouve dans la zone orientale du Forum, au sud du Temple de Vénus et de Rome.

    L’épigraphe du côté du Colisée, nous informe que l’arc fut dédié à l’Empereur Titus, probablement après sa mort  en 81 après J.C, par son frère et successeur Domitien, à la mémoire de la victoire contre les juifs en 70.

    C’est aussi là que furent déposées les cendres de l’Empereur.

     

     

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    L’arc de Septime Sévère.

     

    L’Arc se trouve entre les Rostres et la Curie. Il a été érigé en 203 après J.C. pour célébrer les deux campagnes de Septime Sévère contre les Parthes en 195 et en 197. De ses trois arcades la centrale est la plus grande. Sur l’attique figure une inscription monumentale concernant la dédicace à Septime Sévère et à son fils Caracalla. L’arc était surmonté d’un quadrige avec les Empereurs.

     

     

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    L’arc de Constantin.

     

     

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    Détail de l’arc de Constantin.

     

     

     

    Il s’agit du plus grand arc jamais élevé à Rome. Il est situé sur l’ancien parcours des processions triomphales, entre le Caelius et le Palatin. Cet arc fut érigé en 315 après J.C. par décret du Sénat et du peuple romain, pour célébrer le dixième anniversaire du règne de Constantin et sa victoire dans la bataille du pont Milvius contre Maxence en 312.

    Pour décorer cet arc on utilisa un grand nombre de bas-reliefs et de sculptures provenant d’autres monuments.

     

     

     

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    L’arc de Janus.

     

     

    Cet arc est quadrifrons en marbre de grandes dimensions, est dressé entre le Velabre et le Forum Boarium que l’on peut reconnaître comme l’arcus Divi Constantini, de l’époque de Constantin dans la onzième région. Des fragments de la dédicace concernant cet empereur ont été retrouvés. On en déduit que l’arc a été érigé en l’honneur de Constant II vers l’an 356 de notre ère, à l’occasion de sa visite à Rome. L’appellation arc de Janus est conventionnelle.

     

     

     


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