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    La calomnie ! peut-être avez-vous été, un jour en face de ce problème, sans savoir comment vous en sortir.

     

    La calomnie peut, comme le dit Beaumarchais, « terrasser le plus honnêtes des gens ».

     

    On a vu des hommes politiques en proie à cet hydre, obligés de partir.

     

    Comment prouver que ce ne sont que des racontars sans fondements ?

     

    Comment se défendre contre le vent du mensonge ?

     

    Bien futé celui qui y répondra !

     

    Livia

     

     

     

    La calomnie...

    Figaro

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Eloge de la calomnie

     

     

     

    Bazile :
    « La calomnie, monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse !… D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?

     

     

     

    Et quand le Comte lui demande : « Qui t'a donné une philosophie aussi gaie ? »

     

    Figaro répond : « L'habitude du malheur. Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en à pleurer. »

     

    Beaumarchais

     

    (Extrait du Barbier de Séville)

     

    Pour écouter l'air de la calomnie clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=wOmRJIZiSEw

     

     


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    Le titre de cet article est une citation de Thomas Carlyle

     

     

     

    La musique est le discours des anges...

     

    Chopin Nocturnes

     

     

     

    Ce double CD, est un cadeau, offert par ma fille pour Noël : les notes cristallines de Chopin un peu mélancoliques, égrenées par Maria Joao Pires, légères comme des bulles de champagne, vous emportent vers les hauteurs, la beauté est là à l'état pure.

     

    Pour écouter, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Dti7IJcIEDE

     

     

    Et début avril pour mon anniversaire, mon fils m'a offert les deux CD ci-dessous :

     

     

     

    La musique est le discours des anges...

    Les chants sacrés, écrits par nos plus grands compositeurs, sont magnifiquement interprétés par la Mezzo soprano Elina Garanca.

     

    Pour écouter le sublime Ave Maria de William Gomez, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ypMv_vKtGuk

     

     

     

    La musique est le discours des anges...

    La soprano Anna Netrebko, nous enchante en interprétant les grands arias de l'opéra.

     

    Pour écouter le célèbre « O Mio Babbino Caro » de Puccini, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=5ib5rmF3B2M

     

     

     

     

     

    Et cerise sur le gâteau, ces deux femmes sont ravissantes on prend beaucoup de plaisir à les regarder chanter !

     

    Livia

     

     

     


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    Nocturnes...

     

    Chopin Nocturnes

     

     

     

    C'est un coffret de deux CD, offert par ma fille, les notes cristallines de Chopin égrenées par Maria Joao Pires, légères comme des bulles de champagne vous emportent vers les hauteurs, la beauté est là à l'état pure.

     

     

     

    Nocturnes...

    Concert chez les Radziwitt en 1829

     

    Henri Siemiradzki

     

     

     

    Je vous invite dans le salon des Radziwitt pour entendre ces merveilleux Nocturnes

     

    Pour écouter, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Dti7IJcIEDE

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    « La musique creuse le ciel... »

     

    Charles Baudelaire

     

     

     

    Schubert le magnifique...

     

     

     

    Le frère aîné de Schubert, Ignaz, aidera le jeune Frantz à l'apprentissage de la musique, mais quand ce dernier eut huit ans, il sut qu'il ne pouvait plus rien lui enseigné et le confia à l'organiste de la paroisse, Michaël Holzner, qui lui donna sa première pratique de l'improvisation et du développement. Les premiers ouvrages qui subsistent date de sa treizième année, mais ils furent sûrement précédés par d'autres que le jeune garçon détruisit sans doute. En 1808, il rentre au Stadtkonvikt, école formant des petits chanteurs . Si Frantz y brille par sa voix et par ses progrès étonnants en musique, il est moins assidu dans les matières d'enseignement générale, et souffre beaucoup de la dure vie d'internat, qui exacerbe son côté indépendant, mais il retire un bénéfice essentiel de cette communauté : ils y noue des liens amicaux solides qui deviendront plus tard des partenaires des « schubertiades ».

     

    Quand à sa formation théorique de compositeur, il l'a complète avec Salieri, qui lui assura une parfaite connaissance des fondements de art (...)

     

    (dictionnaire Larousse de la Musique)

     

     

     

    Heureusement pour notre plus grand plaisir, malgré le refus catégorique de son père, qui ne trouvait pas honorable le métier de musicien, Schubert écrivit en cachette ses premières compositions.

     

    On parle souvent de la précocité de Mozart, mais nous constatons que Schubert l'est aussi, et sa musique est aussi merveilleuse que celle de Mozart (à mon goût du moins).

     

    Avant l'été, je me suis offert le coffret des concertos pour piano, violon et violoncelle de Schubert, c'est une pure merveille, les frères Capuçon et Franck Braley sont de merveilleux interprètes !

     

    Vous pourrez écouter ce merveilleux trio n°2, en cliquant sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=3kuFzjkUcLw

     

    Liviaaugustae

     

     


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    « La musique à le même pouvoir que l'amour : celui de faire vibrer les cœurs et les âmes. »

     

    Anonyme

     

     

    La musique adoucit les moeurs...

    Un coffret de trois CD d'Emmanuel Chabrier

     

     

     

     

     

    A l'occasion de la fête des mères je me suis offert, ce sublime coffret de Chabrier, avec toutes ses œuvres de piano exécutées par Alexandre Tharaud, une pure merveille que je vous conseille si vous aimez ce compositeur, outre le célèbre « Espana », j'ai découvert des morceaux charmants, une musique légère et délicieuse, comme cette merveilleuse « Habanera » (miaulée autrefois par Demis Roussos, sur un arrangement de Vangelis).

     

    Si le cœur vous en dit , cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter cette belle Habanera :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=jsaOXKy93MQ

     

     

     

    Un mot sur le musicien

     

     

    La musique adoucit les moeurs...

    Emmanuel Chabrier

     

    Edouard Manet (1880)

     

     

     

     

     

     

     

    Né dans une famille aisée à Ambert (Puy-de-Dôme), il étudie le piano à l'âge de six avec Manuel Zaporta

     

    La famille déménage à Clermont-Ferran, il y travaille le violoncelliste Tarnowski. Une de ses composition, Aïka, fut imprimée à Riom. Il suit sa famille pour Paris en 1856, ou tout en continuant ses études classiques il étudie le piano avec Edouard Wolff, et l'écriture de la musique avec Semet, Hammer et Hignard. Bien qu'il se sente une vocation de compositeur il obéit à son père poursuit des études de droit.

     

    Cependant il n'abandonne pas la musique, il fréquente le milieu parnassien et s'y lie d'amitié avec Verlaine et Manet qui fit plusieurs portrait de lui. En 1876 il devient membre de la Société nationale de musique qui allait accueillir la plus grande partie de ses œuvres.

     

    Chabrier déroute, comme son ami Manet, il présente « plusieurs manières admirables d'être soi ». Ses volte-face déconcertent.

     

    Mais quel que fût le genre qu'il adopta, comique ou grave, léger ou dramatique, la rupture des styles reste de surface et n'affecte pas sa manière. En toutes circonstances réapparaissent des obsessions syntaxiques qui lui confèrent un visage très particulier, où la tendresse, le chatoiement harmonique, l'imprévu rythmique, la naïveté, tout un monde de sensations captées dans l'allégresse se combinent subtilement. […] Il a laisser un œuvre considérable.

     

    Extrait du dictionnaire de la Musique Larousse.

     

     

     

     

     


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