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    LES NUMINA.

     

    Divinités ou puissances divines. En réalité il s’agit plutôt de forces spirituelles. Elles ne possèdent ni personnalité, ni sexe, ni d’ailleurs aucun autre attribut anthropomorphique.

     

     

     

     

    LES DIEUX LARES.

     

     

     

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    Laraire Public de Pompéi.

     

     

     

    Les dieux Lares sont les enfants de Lara, (qui signifie chef en langage étrusque).

    Cette Nymphe du Tibre, protégea Juturne que Jupiter, amoureux voulait enlever. Pour la punir, Jupiter lui coupa la langue et la fit emmener aux enfers par Mercure. Celui-ci en tomba amoureux et la posséda dans un bois. C’est de leur union que naquit les Lares.

    Les Lares sont des Numina qui veillent sur des endroits, des groupes, des activités ou des nations. Ils n’ont ni forme, ni sexe, ni nombre, et les romains n’ont pas vraiment d’histoires à raconter à leur sujet.

    Une famille a par exemple sont Lare domestique, alors que la nation tout entière se partage les Lares publics de Rome.

    De nombreuses maisons ont de petits autels dédiés au culte du Lare de la famille. Les Lares sont peu représentés, ont les trouve sous forme de peinture : jeune homme en tunique courte portant de corne d’abondance et une coupe.

    Dans les foyers romains, si de la nourriture tombe par terre durant les repas, il est d’usage de la brûler devant l’autel du Dieu Lare de la famille.

    Les Lares sont peut-être les fantômes des défunts. L’une des inscriptions gravées dans la pierre qui subsiste de l’ancienne Rome, témoigne d’un cadeau offert aux Lares de la famille et présente le Lare comme l’esprit d’un ancêtre.

     

     

     

    LES PENATES, DIEUX DES INTERIEURS.

     

    Les pénates sont aussi des Numina ; ce sont les Dieux des placards à provision du foyer. Les romains les vénèrent chez eux avec Vesta et le Lare de la famille.

    L’Etat romain a ses propres Pénates, qui sont censés maintenir la Nation solvable financièrement. Comme les Lares, les Pénates sont représentés par des jeunes hommes.

     

     

    On trouve les apparitions les plus célèbres des Lares et des Pénates de la mythologie dans l’Enéide de Virgile. Enée, le père fondateur de la civilisation romaine, est un Troyen qui a survécu à la guerre de Troie, s’est rendu en Italie puis s’y est établi. Dans le poème de Virgile, alors qu’Enée est en train de s’enfuir de Troie en flammes, il réussit à emporter avec lui son vieux père Anchise, son fils Ascagne et ses statuettes de Lares et de Pénates, mais il perd son épouse. Ses priorités ne font aucun doute…

     

     

     

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    Enée portant son père Anchise sur ses épaules, qui lui-même porte les statuettes des Pénates.

     

     


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    LE DIEU VERTUMNE ET LA DESSE POMONE.

     

     

    Vertumne est une divinité romaine mâle des jardins et des fruits.

     

     

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    Antinous en Vertumne

    (Rome Villa Albani)

     

     

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    Antinous en Vertumne relief de Lanuvium.

    (Rome Instituto Bancario)

     

     

    Pomone est la belle Déesse des jardins couronnée de fleurs épouse de Vertumne.

     

     

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    Pomone.

    (Galerie des Offices)

     

     

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    Pomone.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Ils ont tous deux les mêmes attributions et la même mythologie : d’abord repoussé par Pomone, Vertumne dut changer d’apparence pour la séduire (il aurait cette faculté : son nom vient du latin vertere, qui veut dire tourner). Curieusement, il revint sous les traits d’une vieille femme bavarde qui ne cessa de faire l’éloge de Vertumne, à tel point que Pomone regretta de l’avoir éconduit ! Alors il reprit son aspect initial, et la Déesse lui tomba dans les bras.

    Ils sont représentés tous deux comme de beaux jeunes gens.

     

     

     

     

     


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    VICTORIA.

     

     

     

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    Victoire en terre cuite.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Correspond à la Niké Grecque, Déesse de la Victoire. Son Temple s’élevait sur le Palatin.

     

     

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    Victoire de l’Arcus Novus.

    (Jardin de Boboli Florence)

     

     

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    Scène de libation : Apollon Cytharede et Victoire.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Fille du Titan Pallas et de Styx. Elle fit pencher la victoire du côté des Dieux lors de leur combat contre les Géants. Par la suite elle accompagna Hercule dans l’Olympe.

    On appelle à tord Victoire la célèbre statue ailée du Louvre trouvée à Samothrace : c’est une Niké. 

     

     

     

     

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    La célèbre Victoire de Samothrace.

    (Musée du Louvre)

     

     


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    LA DEESSE VESTA.

     

     

     

     

    Déesse romaine du foyer (privé ou publique) et du feu.

    Elle était l’aînée des trois filles de Saturne et de Rhéa. Très belle, elle excita les convoitises d’Apollon et Neptune. Elle leur résista et resta Vierge. Par la suite, elle imposa la virginité aux servantes de son culte : les Vestales.

    Il y a peu de représentations de Vesta.

     

     

     

     

    LES VESTALES.

     

    Prêtresses du culte de Vesta, qui se répandit avec force à Rome. Ce culte était rattaché au caractère sacré du feu.

    Selon une légende, Romulus et Remus étaient nés d’une Vestale, et Numa Pompilius avait été le premier à dédier à la Déesse un Temple au pied du Mont Palatin. On y gardait le feu sacré ramené par Enée, appelé Palladium, qu’entretenaient les Vestales.

     

     

     

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    Temple de Vesta sur le Forum à Rome.

     

     

     

    Les Vestales venues des meilleures familles de Rome étaient choisies par le grand Pontife et vouées à la Déesse dès l’âge de six ans. Leur service durait trente ans. Elles devaient rester vierges et chastes, sous peine d’être enterrées vivantes. Le même sort les menaçait si le feu sacré venait à s’éteindre, car le sang des Vestales ne devait couler. Elles priaient  chaque soir pour le salut de Rome et celui de l’Empereur.

     

     

     

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    Maison des Vestales sur le Forum à Rome.

     

     

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    Atrium des Vestales, avec quelques statues des prêtresses, sur le Forum à Rome.

     

     

     

    Les Vestales étaient considérées comme des êtres supérieurs. Quand elles sortaient dans Rome un licteur les précédait. Si elles croisaient un condamné à mort celui-ci était gracié. Après trente années de service, les Vestales pouvaient se marier.

    Contrairement à la Déesse, les Vestales ont été souvent représentées.

     

     

     

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    Une Vestale tenant un bol avec des braises, pour alimenter le feu sacré.

    (Galeries des Offices)

     

     

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    Une statue d’une Vestale, dans l’atrium des Vestales, sur le Forum à Rome.

     

     

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    Statues acéphales, de Vestales, dans l’atrium des Vestales, sur le Forum à Rome.

     

     


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    LES TROIS GRACES.

     

     

    Les trois Grâces (Musée du Louvre)

    Les Trois Grâces.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Elles sont les filles de Jupiter et d’Eurynomé, l’une des plus belles filles du Titan Océan.

    Elles apportent partout la grâce et la beauté, et aucune fête n’est réussie sans elles.

    Elles sont étroitement liées au culte de Vénus. Il y a Aglaé la Grâce du rayonnement ; Euphrosine, la Grâce de la joie ; et Thalie, la Grâce de la floraison.

     

     

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    Les Trois Grâces

    (Fresque de Pompeï)

     

     

     

    Les Grâces aiment la poésie, le chant et la danse, et elles se produisent parfois à des mariages divins. Elles font cortège avec les muses à Apollon. Elles font les fleurs, surtout les roses. Elles peuvent accorder toutes sortes de beautés et de charmes, physiques, moraux et artistiques.

    Elles sont une source inépuisable pour l’Art, que cela soit en Grèce, à Rome bien sûr, mais elles ont inspirées les artistes jusque sous Napoléon III.

     

     

     

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    Les Trois Grâces dansant : Le tableau du Printemps de Botticelli 1482-1485.

    (Galerie des Offices)

     

     

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    Les Trois Grâces tableau de Cranach 1531.

    (Musée du Louvre)

     

     


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