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    En feuilletant mon album de photos, j'ai retrouvé des photos de bananiers, prises un jour au jardin de mon père.

     

    Je suis allé me renseigner sur cette « plante herbacée » (c'est ainsi qu'on en parle), car bien que j'ai grandit avec des bananiers au jardin et que j'ai mangé beaucoup de bananes (appelées figues en Guadeloupe) je ne savais pas grand chose sur eux, par exemple d'où venaient-ils, comment ils poussaient, etc...

     

    Je vous offre un petit topo sur cette plante herbacée, ci-dessous :

     

    Livia

     

     

     

    Le bananier...

    Les bananiers du jardin de mon père, il allait tous les matins nous cueillir les bananes pour le dessert de midi.

     

     

     

    Le bananier...

    Les fleurs des bananiers chez mon père

     

     

     

    Le bananier...

    Le régime dans l'arbre,

    (pardon sur le tronc de la plante herbacée)

     

     

    Les bananiers, Musa, sont un genre de plantes monocotylédones vivaces de la famille des Musaceae dont les fruits, en général, sont les bananes.

    Le bananier, contrairement aux apparences, n'est pas un arbre mais une plante herbacée. En effet, il ne possède pas de vrai tronc, mais un stipe, comme les palmiers : un empilement de gaines foliaires qui s'accumulent.

    Ce genre comprend environ soixante espèces, toutes tropicales, dont plusieurs sont largement cultivées pour la production de bananes. Certaines espèces ont un intérêt ornemental et sont cultivées en serres dans les pays tempérés.

    Le mot « banane » est dérivé du portugais, lui-même emprunté au bantou de Guinée, dans l’expression en portugais rapportée en 1602 « Figuera Banana » (« figuier portant bananes) . Elle est appelée « figues » en créole à la Réunion et aux Antilles.

    La région d'origine de la banane se trouve entre l'Inde et les îles mélanésiennes du Pacifique en passant par l'Indonésie et la Nouvelle-Guinée. Aujourd'hui, la banane est cultivée dans toutes les régions tropicales de la planète comme en Colombie, au Honduras mais aussi aux Antilles.

    Le bananier vit dans les pays tropicaux, sous un climat chaud et humide.

    La banane de culture fut introduite dans les Amériques dès le début de la colonisation européenne vers 1500.

     

     

     

    Le bananier...

    Tout un repas servi sur une feuille de bananier en Inde

    (image internet)



    Dans beaucoup de régions, les feuilles de bananier ont des usages domestiques : toiture, emballage, contenant de cuisson, fibres tressées, etc. (je me souviens d'un platque l'on fait cuire sous la cendre, enveloppé dans des feuilles de bananier, c'est simplement délicieux, cependant je ne me rappelle pas le nom dudit plat !)

    Les feuilles de bananier servent aussi à fabriquer des imitations de papyrus, vendues aux touristes en Égypte ou ailleurs. D'autres espèces ont une utilisation ornementale.

     


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    Connaissez-vous le « sacoglottis » ?
    Je l'ai découvert en visionnant le documentaire animalier : « Chimpanzés » que mon fils m'a offert.
    Ce sacoglottis a beaucoup d'usage : en pharmacie, en cuisine et son bois est aussi très recherché dans la construction.

     

     

    Le sacoglottis...

    Ce petit bébé chimpanzé s'appelle Oscar, c'est lui le héros du film.


    J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce bébé chimpanzé, que l'on suit depuis sa naissance et tout au long du film,  j'ai même versé quelques larmes, car la maman de ce petit bonhomme, - comme il est nommé dans le commentaire – meurt sous les griffes d'un léopard, alors que le petit Oscar n'est pas encore tout à fait sevré, il est rejeté par les autres mamans qui ont déjà des petits et ne peuvent s'occuper de lui, cependant il ne sait pas encore comment et où trouver sa nourriture, jusque là sa maman s'en chargeait, sa vie était en danger, heureusement, Fredy, le chef du clan dont Oscar fait partie, recueille Oscar qui va pouvoir vivre à nouveau normalement.
    Tout le clan d'Oscar raffole de ces fameux « sacoglottis » !

     

     

    Le sacoglottis...

    Le petit Oscar, dégustant le fruit du sacoglottis.
    Livia




    Le sacoglottis

     

     

    Le sacoglottis...

    Le sacoglottis, feuilles et fruits

     

     

     

    Sacoglottis gabonensis est un arbre de la famille des Humiriaceae, qui a pour nom vernaculaire bidou en français. Son aire de répartition s’étend du Sénégal et de la Gambie jusqu'en Centrafrique et en Angola.

     

     

     

    C'est un arbre de taille moyenne à assez grande, pouvant atteindre 40 m de haut. Son fût est généralement tordu et noueux, avec un diamètre de 180-450 cm, dépourvu de branches sur une hauteur de 20 m. La cime est très étalée et ramifiée, de forme arrondie et ouverte.
    L’écorce externe est plutôt lisse chez les jeunes arbres, de couleur brune à brun foncé chez les spécimens âgés, et écailleuse.
     
    Les feuilles sont alternes et simples.
    L’inflorescence fait jusqu’à 5 cm de long, et comporte des fleurs bisexuées, régulières, avec des pétales d’environ 7 mm de long, de couleur blanche. Le fruit est une drupe de 3-4 cm sur 2,5-3,5 cm, de couleur verte à jaune. Il contient de 1 à 3 graines.

     

     

    Le sacoglottis...

    Coupe d'un fruit
     
    L’écorce est utilisée pour traiter la la fièvre, la gonorrhée, le diabète entre autres.
    Usages alimentaires et culinaires 
    Le fruit, au goût sucré, est comestible. Il permet la fabrication d’une boisson alcoolisée. Au Cameroun, les graines sont rôties puis consommées par les pygmées.
    Usages domestiques, artisanaux et industriels 
    Le bois est couramment utilisé au niveau local, notamment pour la construction hydraulique, la charpenterie, la construction navale, l’ébénisterie.

     

     

     

     

     


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    Hier je vous ai présenté le tableau du Gréco « La rose de Jéricho », aujourd'hui je vous propose de découvrir la vraie rose de Jéricho, telle qu'elle apparaît dans les déserts d'Afrique du Nord, de Syrie et de la Palestine.

     

    Comme vous le constaterez, elle n'a rien à voir avec les fleurs que nous appelons rose et qui poussent dans nos jardins, bien que le peintre les présente comme les roses que nous connaissons, il ne connaissait sans doute pas les « vraies roses de Jéricho ».

     

    Je ne comprends pas pourquoi on qualifie de rose, cet amas d'herbes desséchées ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    La rose de Jéricho...

    La rose de Jéricho dans les sables du désert

     

     

     

    La rose de Jéricho Selaginella lepidophylla est une plante du désert. Elle s'est adaptée à son environnement. Ainsi, elle passe les jours de la longue saison sans pluie sous la forme d'une plante desséchée. Mais, au contact de l'eau, elle reverdit, bien que cela se fasse lentement.

     

     

     

    Beaucoup de gens parlent de la rose de Jéricho, ou de la jérose, sans bien savoir, en réalité, ce que c'est que cette fleur légendaire. Constatons d'abord qu'elle n'a rien à voir avec la rose de nos jardins; elle s'appelle, de son nom scientifique, Anustatica hierochuntica. « C'est une espèce de crucifère siliculeuse, à tige rameuse, garnie de feuilles oblongues, terminée par de petits épis de fleurs blanchâtres, qui croît dans les sables de Syrie et de Palestine, et qui jouit d'une propriété hygrométrique remarquable. Après la floraison, cette plante se dessèche, ses feuilles tombent ; ses rameaux, qui sont roides et un peu épineux, se resserrent, s'entrelacent; leur extrémité supérieure se replie en dedans, et ils forment une sorte de pelote arrondie, de moyenne grosseur. Les vents la déracinent, la roulent sur les rivages de la Syrie et de la mer Rouge et sur les bords des rivières, où les pèlerins, durant le moyen âge, la recueillaient pour enrichir les cabinets des curieux. »

     

    Cette fleur des lieux saints était en grande renommée jadis, et sa vieille réputation a survécu au moyen âge. Désséchée, elle renaît pour peu qu'elle soit plongée dans l'eau ou simplement exposée à l'humidité. Cette sorte de palingénésie a donné lieu à mille légendes qui ne sont pas encore oubliées. La rose de Jéricho est d'abord un don mystique apporté par l'ange Gabriel à la Vierge Marie. Selon la croyance populaire, cette fleur sacrée n'opérait son gracieux miracle et ne s'épanouissait qu'au moment où la nuit de Noël invitait les populations chrétiennes à l'adoration.

     

    Anastatica hierochuntica plante à fleurs de la famille du chou et de la moutarde (Bassicacées ou Crucifères), originaire de l'Afrique du Nord pré-saharienne, du Sahara et du Moyen-Orient (elle seule peut être trouvée dans les environs de Jéricho).

     

     

     

    La rose de Jéricho...

    La plante refermée sur ses graines

     



     

    L'autre rose de Jéricho Anastatica hierochuntica déshydratée est une plante morte dont les rameaux secs recroquevillés enferment les fruits contenant les graines vivantes. Au contact de l'eau couvrant le sol, après une pluie abondante, les rameaux se déroulent et libèrent les graines. Leur germination donne des plantes vertes qui ont tout juste le temps de croître, fleurir et produire de nouvelles graines pendant la courte durée d'humidité du sol.

     

     

     

     

    La rose de Jéricho...



    Ensuite elles commencent à sécher, les feuilles tombent et les rameaux ligneux s'enroulent préservant les fruits de la consommation par les rongeurs ou les oiseaux granivores jusqu'à la prochaine pluie. La légende veut que le vent les arrache et les roule sur de longues distances. Pourtant elles restent fermement enracinées à l'état sec jusqu'à 10 cm de profondeur et semblent indéracinables, offrant peu de prise au vent au ras du sol. Peut-être le bétail peut-il en arracher et à partir de ce moment elles peuvent rouler au gré du vent.

    (texte et images wikipédia)

     


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    Dans mon « dico des mots oubliés », j'ai évoqué les « icaques », ces petits fruits qui poussent partout aux Antilles et dont je me suis gavé quand j'étais gamine.

     

    Je vous présente aujourd'hui la plante et le fruit, tel qu'on les rencontre là-bas et tel qu'Hérédia les vit.

     

    Liviaaugustae

     



     



     

    « Plus loin, de toutes parts élancés, des halliers (...)

     

    Pillant les monbins* mûrs et les buissons d'icaques,

     

    Les singes de tout poils, ouistitis et macaques (...)

     

    Avec des gestes fous hurlant et gambadant,

     

    Tout le long de la mer les suivaient.

     

    Hérédia, (Trophées)

     

     

    Hérédia parle aussi des « monbins », voilà ce que j'ai glané sur wikipédia ;

     

    Le prunier mombin (Spondias mombin) est un arbre d'origine néotropical appartenant à la famille des Anarcadiaceae, que l'on rencontre depuis les régions semi-arides du Mexique et du Pérou, jusqu'au Brésil, en Guyane et aux Antilles.

     

    Il est parfois cultivé (notamment dans le Nord Brésilien), pour ses fruits comestibles appelés mombins, qui peuvent être utilisés dans la confection de punch. (En Guadeloupe aussi on en fait des punchs.)

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

     

     Les monbins dans l'arbre

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

    Icaque rouge

     

     

     

    Les fruits tropicaux...

    Icaques blanches

     



     

    Icaque (Chrysobalanus icaco L. )

     

    Natif des régions côtières de l’Amérique tropicale, cet arbuste rustique a conquis les Petites Antilles où il est devenu très commun. On le rencontre aussi bien sur le littoral sec que dans la forêt semi-humide ou sur le bord des rivières. « Icacou », tel est le terme par lequel les femmes Arawak désignaient l’icaquier, petit arbre touffu à port étalé.

     

    Cet arbuste, à valeur ornementale, possède des feuilles ovales et arrondies au sommet. Ses petites fleurs blanches donnent naissance à des fruits de la forme d’une petite prune à la peau blanche, rosée ou pourprée selon les variétés. La pulpe blanche est farineuse et de saveur douce à fade voire astringente. Elle adhère à un gros noyau ovale et ridé. Plus rare, l’icaque bleu ( C. icaco L. subsp. pellocarpus ) se différencie par son fruit plus petit mais plus long. Sa peau bleu foncé a la particularité de colorer la bouche. L’icaque se consomme cru ou confit dans du sucre. Toute la plante contient un tanin astringent d’usage médicinal.

     

     

     

     

     

     

     


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    J'ai appris qu'une amie d'amis, avait été gravement brûlée par le mancenillier, elle est toujours à l'hôpital, c'est ce qui m'a donné l'idée d'écrire cet article.

     

    Depuis notre plus jeune âge on nous met en garde contre cet arbre, une de mes tantes lorsqu'elle était gamine s'est réfugiée sous un mancenillier alors qu'il pleuvait, on la fit sortir de là assez vite, mais bien des années plus tard elle portait encore sur le cou et les bras des traces violacées des brûlures du mancenillier.

     

    Il paraît même qu'il y aurait eu des morts dans le passé, voilà pourquoi aujourd'hui ces arbres sont signalés par des panneaux qui préviennent les touristes de leur danger.

     

    On les trouve surtout en Grande Terre et dans les îles des Saintes, cet arbre est à fuir et si vous allez là-bas ne cueillez pas ces appétissantes petites pommes, souvenez-vous de la pomme mangée à l'aube de ce monde, cela ne nous à pas réussi !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Mancenillier...

    Un Mancenillier en Guadeloupe

     

     

     

    Hippomane mancinella, le mancenillier, est un arbre très toxique de la famille des Euphorbiaceae des régions équatoriales d'Amérique dans les sols secs et sableux.

     

     

     

    Le terme de « mancenillier » dérive de l'espagnol manzanilla qui signifie « petite pomme », en raison de la forme de son fruit. Les premiers colons qui découvrirent cet arbre et sa toxicité le surnommèrent « arbre de la mort » (árbol de la muerte).

     

     

     

    Ce petit arbre de 5 à 10 m de haut (jusqu'à 25 m en situation abritée), possède le port d'un poirier et une écorce grise assez lisse. Blessé, il produit une sève blanchâtre extrêmement toxique.

     

     

     

    Mancenillier...

    Ses feuilles sont luisantes, ovales à ellipiques, de 3 à 20 cm de long. Leur base est arrondie, tronquée à subcordée. Le pétiole de 5-12 cm porte une grosse glande rouge à l'apex.

     

     

     

    Mancenillier...

    C'est un arbre monoïque, portant sur un épi (de 4-15 cm) à la fois des fleurs mâles vers l'apex en groupe de 3-5 et des fleurs femelles globuleuses dans les aisselles des bractées inférieures.

     

    La floraison a lieu en février-mars puis en août-novembre.

     

     

     

    Mancenillier...

    Le fruit est une drupe de 3 cm de diamètre ressemblant à une petite pomme verte. Ce fruit très toxique exhale pourtant une odeur agréable de citron et pomme reinette.

     

    Le mancenillier pousse sur le littoral sableux. On le trouve donc généralement à proximité des plages. Il est présent dans toutes régions sèches et chaudes d'Amérique tropicale: Mexique, Floride, Amérique centrale, Antilles et Nord de l'Amérique du sud. Dans l'Outre-mer français, on le retrouve communément en Guadeloupe et en Martinique.

     

    Le latex de cette euphorbiacée est très toxique, il déclenche par simple contact avec la peau ou les muqueuses, une réaction inflammatoire intense. Toutes les parties sont empoisonnées mais la quantité de latex peut varier suivant les saisons. Même le bois est toxique et les bûcherons qui abattent l'arbre et les menuisiers qui le travaillent doivent prendre de grandes précautions.

     

     

     

    Mancenillier...

    Comme on peut le constater les brûlures sont terribles et surtout très douloureuses...

     



     

    Le simple contact cutané avec les feuilles, le fruit ou la sève peut provoquer des dermatites bulleuses sévères, parfois purpuriques.

     

    En général, les gens qui mordent dans la "pomme" la recrachent aussitôt en raison de son goût très âcre. Mais s'ils avalent la bouchée, les conséquences peuvent être très graves.

     

    Mordre le fruit entraîne des brûlures intenses, un gonflement des lèvres, la tuméfaction de la langue qui se couvre de cloques. Toute la muqueuse de la cavité buccale se détache ensuite par larges plaques. Les œdèmes pharyngés peuvent nécessiter une trachéotomie. L'intoxication s'accompagne d'une chute de la tension artérielle et d'un choc. Les conséquences peuvent être fatales.

     

    En cas de pluie, il convient de ne pas s'abriter sous l'arbre, car l'eau ruisselant des feuilles se charge d'éléments toxiques. C'est pourquoi il est conseillé de ne pas faire la sieste sous l'arbre.

     

    Enfin si le pollen emporté par le vent se colle sur la peau, il peut aussi causer de douloureuses dermatites.

     

    Des cas de conjonctivite ont été signalés pour des personnes s'étant assises sous l'arbre.

     

    (texte et images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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