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    Quand j'étais enfant, il y avait un petit bois chez mon grand-père à la Prise-d'Eau en Guadeloupe, et nous aimions y aller pour jouer, il se trouvait tout près de la maison et était sans danger, nous n'avons aucune bête venimeuse là-bas, on risque juste de se faire mordre par des fourmis rouges, c'est douloureux mais pas mortel.

     

    Nous avons dans ce petit bois passé de merveilleux moments entre cousins, à construire des cabanes dans les arbres, chaque année nous en re-construisions une, le temps les érodait très vite, et c'était toujours un grand plaisir pour nous.

     

    Ce petit bois était planté de canneliers, de bois d'inde dont je vous ai parlé hier et de quelques autres dont je n'ai jamais su le nom, je vous présente le « bois d'inde » aujourd'hui.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Un parfum tropical...

    Pimenta dioica, Pimenta racemosa

     

    (Feuilles, graines et fleurs)

     

     

     

     

     

    Ces feuilles odorantes proviennent du pimentier, arbre des Antilles qui donnent des graines de piment. Appelé aussi « poivre de la Jamaïque » ou « Laurier antillais », l'arbre n'est pourtant ni un pimentier, ni un poivrier, ni un laurier. L'appellation « bois d'inde » vient de Christophe Colomb qui ramène des graines de la Jamaïque, pensant avoir trouvé les Indes.

     

     

     

    Un parfum tropical...

    Les graines de bois d'inde

     

     

     

     

     

    La saveur plutôt douce rappelle un peu la noix de muscade, ou encore la cannelle ou le clou de girofle... L'épice est surnommée par les Anglais « tout-épice » ils en sont très friands.

     

    Les feuilles de bois d'inde s'utilise aux Antilles dans la cuisine comme les feuilles de laurier-sauce, entières ou broyées. On l'utilise, dans les soupes, les sauces et les ragoûts. Aux Antilles le bois d'inde est incontournable et est employé de façon traditionnel en cuisine, le boudin créole ne saurait s'en passer.

     

    On parfume aussi le rhum accompagner d'autres épices ou aromte ce qui donne des rhum « arrangés ». (je n'en avais jamais entendu parler).

     

    En faisant macérer les feuilles, on fabrique aussi du « bay-rum », qui est employé en friction pour soulager les courbatures et les refroidissements (j'ai été frictionnée dans ma petite enfance avec ce bay rum qui sentait très bon et qui je peux en témoigner soulageait les rhumes).

     

     

     

    Un parfum tropical...

    Les fleurs du Pimenta Dioica

     

     

     

    Le bois d'inde pousse partout aux Antilles on les retrouve même dans les jardins, c'est un végétal réellement originaire des Antilles, car les Antilles sont appelées aussi West indies, ou Indes occidentales, ce qui explique le nom de l'épice, c'est dû l'erreur de Christophe Colomb qui se croyait arrivé aux Indes..

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

     

     

     


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    J'ai reçu en cadeau un bocal de confiture de tamarins, c'est une confiture succulente faite à partir d'un fruit de mon île.

     

     

     

    Les tamarins...

    Confiture de tamarin,

     

    (déjà bien entamée comme vous pouvez le constater)

     

     

     

    J'ai donc été enquêter sur cet arbre et ses fruits, fruits qu'il ne vaut mieux pas manger au naturel, j'ai le souvenir, après y avoir goûté, d'un fruit très acide à chair pâteuse.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les tamarins...

    Le tamarinus indica

     

     

     

    Tamarinus indica est une espèce d'arbres. Son nom courant est le tamarinier. Elle appartient à la famille des Fabaceae.

     

    Elle est orih=ginaire des régions tropicales sèches de l'Afrique de l'Est et implantée il y a très longtemps en Asie du Sud, puis diffusée dans toutes les régions tropicales. Au XVIe siècle des spécimens ont été introduits en Amérique Centrale ; l'espèce s'est répandue un peu partout.

     

    A Madagascar chez les Sakalava, le tamarinier est considéré comme un arbre sacré, le « Roi des arbres ».

     

    C'est un arbre de dix à vingt mètres de haut à tronc plutôt court, qui a une croissance très lente mais avec une longue durée de vie.

     

     

     

    Les tamarins...

    Fleurs et fruits du tamarinier

     

    (planche de Köhler 1897)

     

     

     

    Ses fleurs jaunâtres en racèmes (grappe) terminaux retombant apparaissent en mai et donnent des fruits en octobre, fruits constitués de grosses gousses brunes contenant plusieurs graines entourées de pulpe fibreuse.

     

     

     

    Les tamarins...

    Les fruits du tamariniers, de grosses gousses brunes

     

     

     

    Le tamarinier est cultivé pour son fruit (parfois appelé dattes de l'Inde). La pulpe comestible entourant les graines est à la fois acide et riche en sucre, cette pulpe additionnée de sucre est utilisée pour confectionner une boisson acidulée appelée « refresco de tamarindo » en Amérique du Sud et tamarinade aux Antilles et à la Réunion. Elle est aussi employée comme épice dans la cuisine indienne, elle est utilisée dans les currys, les lentilles, le chutney doux qui parfume le riz.

     

    La pectine qu'il contient est utilisée dans la confiture industrielle, le jus est riche en acide citrique il est comparable au jus de citron.

     

    Ce jus peut-être utilisé comme laxatif ou pour aider à la digestion, mais aussi dans le traitements des bronchites, il peut aussi soigner les maux de gorges en gargarismes. Différentes parties du tamarinier entrent dans la pharmacopée traditionnelle. Sous le nom de « pulpe

     

    Le tamarin nettoie le cuivre, il suffit de le saupoudrer d'une poignée de sel marin, de le mouiller et de frotter l'objet.

     

    Il paraît que l'on extrait de l'amidon des graines écrasées.

     

    Et enfin « le polysaccharide » est aussi extrait des graines et est utilisé dans certains médicaments.

     

     

     

    J'ignorai toutes les vertus Pharmaceutiques des fruits du tamarinier, en fait je n'en connais que la confiture !

     

     

     

     

     


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    Je vous ai parlé hier des Sargasses qui ont envahies nos côtes en Guadeloupe, mais aussi celles de toutes les îles des Caraïbes.

     

    Ces algues sont pourtant très dangereuses pour l'homme et il est difficile de lutter contre elles.

     

    J'ai glané sur Wikipédia, des renseignements pour essayer de comprendre l'aventure « sargassienne » qui sévit sur nos côtes, et dont nous serions bien passé !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les Sargasses...

    Sargassum

     

     

     

    Les Sargasses...

    Banc de Sargasses flottant...

     

     

     

     

     

    La Sargasse ou Sargassum, est un genre d'algues brunes de la famille des Sargassaceae.

     

    Ses frondes peuvent atteindre plusieurs mètres de long (jusqu'à douze mètres pour certaines espèces tropicales). Elle peut être fixée au fond par un thalle dit « coriace », mais certaines vivent parfois de manières exclusivement flottante, dans la mer du même nom, dans l'océan Atlantique.

     

    Son nom viendrait selon l'hydrographe Matthew Fontaine Maury du mot espagnol sargazo qui signifie varech. Il décrit les Sargasses comme « varech nageur » et « porte-baie » qui forme le banc immense de la mer des Sargasses.

     

    Jules Verne, dans 20 000 lieues sous les mers fait dire à son héros qu'il partage l’opinion de Maury, et qu'il en a « pu étudier le phénomène dans ce milieu spécial où les navires pénètrent rarement. Au-dessus de nous flottaient des corps de toute provenance, entassés au milieu de ces herbes brunâtres, des troncs d’arbres arrachés aux Andes ou aux montagnes Rocheuses et flottés par l’Amazone ou le Mississippi, de nombreuses épaves, des restes de quilles ou de carènes, des bordages défoncés et tellement alourdis par les coquilles et les anatifes qu’ils ne pouvaient remonter à la surface de l’Océan. Et le temps justifiera un jour cette autre opinion de Maury, que ces matières, ainsi accumulées pendant des siècles, se minéraliseront sous l’action des eaux et formeront alors d’inépuisables houillères. Réserve précieuse que prépare la prévoyante nature pour ce moment où les hommes auront épuisé les mines des continents. »

     

    Depuis 2011, les Caraïbes font face à une invasion et une prolifération de Sargassum fluitans et Sargassum natans qui viennent s’échouer sur les côtes en grande quantité. La Guadeloupe estime qu'entre 20 000 et 40 000 tonnes de sargasses viennent s’échouer sur le littoral.

     

    Contrairement à ce qui était supposé au départ, ces grands bancs d’algues qui s’échouent aux Antilles ne proviennent pas de la Mer des Sargasse mais du golfe de l'Amazone. Ces proliférations seraient dues à des apports de nutriments (phosphate, nitrate) causés par une agriculture intensive et un lessivage des sols plus important suite à la déforestation intensive. De plus la destruction de la mangrove à l’embouchure du fleuve permet un relargage direct dans l’océan, conduisant ainsi à la création d’un écosystème favorable au développement des sargasses. Le phénomène des brumes du Sahara (poussières riches en fer et phosphates transportées par le vent) pourrait favoriser le développement de ces radeaux en route vers les Caraïbes.  

     

    Ce phénomène a des conséquences économiques importantes. En effet, il affecte directement le tourisme qui représente 98 % de l’économie des Antilles, car il oblige à fermer l’accès à certaines plages et incommode les touristes. Les marées brunes ont aussi un impact sur la pêche. En venant s’échouer, les grands bancs d’algues conduisent à la formation de zones anoxiques causant la mort de nombreuses espèces de poissons. De plus, ces algues affectent l’écosystème en empêchant les tortues venant pondre d'accéder aux plages, puis aux juvéniles de rejoindre la mer. Mais ce phénomène de marées brunes cause aussi des problèmes sanitaires importants. En effet, la population locale se plaint d’irritation des yeux, de la gorge, des oreilles, ainsi que de nausées, causés par le H S, (sulfure d'hydrogène qui est un poison bloquant la respiration cellulaire à forte concentration. La baignade dans des bancs de sargasses peut causer des démangeaisons cutanées dues à la présence d’un hydraire (Aglaophenia sp). Enfin, le ramassage de ces bancs d’algues échouées demande une main d’œuvre abondante s'il se fait à la main ou de grands moyens financiers si des engins de terrassement sont utilisés.

     

    Depuis que la source d’origine des sargasses dans les Caraïbes est connue et qu’un suivi satellitaire a été mis en place, des systèmes de collecte en mer ont été déployés, avec notamment l'utilisation de barrages et de bateaux de ramassage. Ce problème ne touche pas que les Antilles : depuis 2011 des phénomènes semblables ont été observés sur les côtes africaines (Bénin et Sierra Léone) ainsi qu’au Texas et au Mexique […]

     

     

    Les Sargasses...

     

    Plage d'Anse Maurice vue de haut (Guadeloupe)

     

     

     

    Les Sargasses...

    La même plage, complètement « sargasssiée » aujourd'hui.

    On se demande ce que Macron et surtout Hulot attendent pour agir !

    http://www.lescrutateur.com

     

     

     

     

     


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    C'est au cours de la lecture d'un roman se passant dans le pays albigeois, que j'ai rencontré ces « fleurs de pastel », c'était la première fois que j'en entendais parler.

     

    J'ai d'abord chercher chez Monsieur Larousse dont la définition est très succincte : Herbe de la famille des crucifères, dites aussi Pastel, Brède ou Guèdre.

     

    J'ai donc été enquêter sur internet pour trouver la clé de l'énigme, je vous rapporte ce que l'enquête sur wikipédia m'a appris.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Les isatis tinctoria

     

     

     

    Le Pastel des teinturiers ou guède (isatis tinctoria), est une plante herbacée bisannuelle, de la famille des Brassicaceae, qui pousse en Europe du Sud-Est, mais aussi en Asie Centrale et du Sud-Ouest.

     

    Elle a beaucoup de nom suivant les endroits où elle croît.

     

    • Waide en Picardie

    • Vouède en Normandie

    • Welde dans le Nord, elle est connue aussi sous

      lle est connue aussi sous les noms vernaculaires :

    • Herbe de saint Philippe

    • Varède

    • Herbe du lauragais

     

     

     

    Utilisée comme plante médicinale et tinctorial par les Grecs et les Romains, le médecin et pharmacologue grec Dioscoride (1er siècle) indique que les feuilles d'Isatis qu'utilisent les teinturiers, étaient utilisées en cataplasme pour traiter les œdèmes, les plaies, les tumeurs. Et Pline l'Ancien, note que les feuilles écrasées avec de la polenta, sont bonnes pour les blessures.

     

    Elle fut largement cultivée au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, en Europe, pour la production d'une teinture bleue extraite des feuilles, avant qu'elle ne soit détrônée par l'indigotier, puis par les colorants de synthèse.

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Broyage des feuilles dans un moulins pastellier (Thuringe 1752)

     

     

     

    Elle a été répandue pour cette culture dans toute l'Europe, occidentale et méridionale depuis des temps reculés. Elle croît sur des sols secs, dans les friches, les bords des chemins, sur les dalles rocheuses, sur les rochers en méditerranée.

     

    Le nom vulgaire du pastel vient du latin « pasta » (pâte) et par l'occitan « pastèle », car autrefois les feuilles de d'Isatis tinctoria étaient broyées dans les moulins à pastel des teinturiers et formaient une pâte qui était ensuite fermentée et séchée .

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Pigment indigo extrait du pastel

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    C'est dans les graines du pastel qu'on trouve des acides gras

     

     

     

     

     


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    Hier je vous ai raconté le destin tragique de cette lapine qui nous avait fait 10 petits, et aussi des « bois patates » dont nous les nourrissions.

     

    Aujourd'hui, je vous présente ces fameuses lianes appelées « bois patates », en Guadeloupe et dont les lapins chez nous sont très friands.

     

    Mais je me souviens très bien les avoir cueilli à la campagne à la Prise d'Eau et non pas sur le bord des plages, alors je me pose la question aujourd'hui, était-ce la même liane ?

     

    Celle que j'ai trouvé sur Wikipédia est ravissante, mais je ne me rappelle pas que les lianes que je ramassais possédaient ces si jolies fleurs bleues, je pense que cela m'aurait frappée !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Les liane "Bois patate"!

    Ipomoea pes-caprae

     

     

     

    Ipomoae pes-caprae appelé aussi patate à Durand à la Réunion et à Maurice, et patate-bord de mer aux Antilles françaises, est une liane rampante de la famille des Convolvulaceae qui colonise la partie haute des plages des régions tropicales. Cette plante est appelée « patatran aux Seychelles et batatran à l'île Maurice.

     

     

     

    Les liane "Bois patate"!

     

    Cette liane a de longues tiges rampantes, qui se fixent dans le sable par des racines développées au niveau des nœuds. Elle peut former de grands tapis denses qui contibuent à stabiliser les sol.

     

     

    Les liane "Bois patate"!

    La feuille est simple et épaisse et émarginée. Lors d'un très fort ensoleillement, le limbe se replie le long de la nervure afin de réduire l'évaporation.

     

     

    Les liane "Bois patate"!

    La corolle est rose et tachée de pourpre elle reste épanouie qu'une seule journée.

     

     

     

    Les liane "Bois patate"!

     

    Les fruits sont des capsules globulaires à 4 valves brunes renfermant chacun une graine.

     

     

     

    Aux Antilles, les racines sont utilisées en décoction contre les coliques et les fièvres. (jamais entendu parler de cela) !

     

    Des chercheurs brésiliens ont montré que l'extrait méthanolique des parties aériennes avait une activité antinociceptive significative.

     

    Dans de nombreux pays, l'Ipomoea pes-caprae est un remède contre les inflammations, les coliques et les gonorrhée ainsi que des douleurs. [...]

     

    (texte et images wikipédia)

     

     

     

     

     

     

     


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