• Nos racines et nos ailes...

     

     

     

     

    Billet

    Un village français, autour de son clocher… nos racines.

    Et nos ailes s’envolent avec le son des cloches, les mêmes sons qu’ont naguère écoutés nos ancêtres…

     

    Des racines et des ailes…

     

    Il faut savoir se « regarder le nombril », non pas pour s’enfermer en soi-même, mais au contraire pour expérimenter en sa propre chair que nous avons une origine.

    Nul homme n’est sorti de la cuisse de Jupiter. Il y a pire qu’une société nombriliste, c’est une société qui refuse son nombril, c’est-à-dire qui refuse au nom d’une prétendue toute-puissance de la liberté

    Or la liberté de l’homme n’est pas toute-puissante, en ce sens qu’elle repose sur un socle qu’elle n’a pas crée d’elle-même. Nous sommes d’abord des êtres de dons, avant de devenir des êtres capables de donner. Pour se donner, il faut d’abord s’être reçu. Pour quitter, il faut d’abord avoir été lié.

    Nous sommes inscrits dans un sol, une terre maternelle, une patrie paternelle. J’ai connu une famille où le père plantait un arbre pour chaque enfant qui naissait, comme une vivante image de la croissance et de la beauté d’une vie humaine. L’arbre ne s’est pas planté tout seul. Il plonge ses racines dans un sol.

    Nous appartenons à une lignée, à un corps familial avec ses traditions et ses rites. Nous naissons dans une terre, avec tout un héritage que nous n’avons pas choisi, fait de fragilités et de forces, de gloire et de misère, et il nous faudra vivre avec.

    Chaque famille a ses blessures, qui reparaissent parfois, générations après générations, mais chaque famille a aussi ses grâces et sa beauté.

    Nous n’avons pas demandé à naître. Nous n’avons pas choisi notre milieu, ni  nos parents, nos frères et sœurs. Alors face à cela, nous pouvons avoir deux attitudes : soit nous désengager de l’existence humaine sous prétexte que la vie nous a été imposée », soit choisir ce que nous avons reçu, rendre grâce, comme saint François d’Assise le faisait, d’avoir été crée. (…)

    Car il ne suffit pas de vivre, ou plutôt de se « laisser vivre ». Les plantes et les animaux vivent aussi. L’homme est ce degré de conscience où le vivant est capable de dire « je viens », de se saisir de sa vie, d’entrer dans sa vocation.

    Seulement, si nous voulons déployer notre vie d’homme, il nous faut accepter nos racines. On pourrait dire que ce sont les racines qui donnent des ailes.

    La première obéissance que nous devons observer n’est pas l’obéissance à un ordre extérieur, c’est de soumettre notre vie au réel, en assumant l’héritage que nous avons reçu.

    Père Luc de Bellescize

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    On veut nous effacer la mémoire, nous extirper nos racines,  nous couper les ailes, le français, maltraité n’est plus qu’une indigeste bouillie !

    Jusqu’où nous laisserons-nous déporter ?

    Liviaaugustae


  • Commentaires

    1
    Jeudi 15 Août 2013 à 17:29

    Les brassages des populations ont traversé toute l'histoire, y compris celle de la France. Mais en raison des moyens de communication actuels et du reflux de la colonisation, les brassages se sont accélérés depuis 50 ans. Le nombre de transplantés est considérable et dans tous les pays où le niveau de vie est correct. Quand le transplanté plante ses racines dans une autre terre, il suffit simplement qu'il la respecte. Dr WO

     

     

     

     

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    2
    Liviaaugustae Profil de Liviaaugustae
    Jeudi 15 Août 2013 à 19:33

    Dr WO

    Vous avez tout à fait raison, mais les transplantés ne nous respectent pas... De là viennent les frictions!

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