• Parfums.

     

     

     

     

    PARFUMS D’INTERIEURS…

     

     

    Littéralement, parfum signifie « par la fumée » : parfumer la maison par fumigation dans l’Antiquité, c’est encore le cas aujourd’hui en Orient. […]

    Dans l’Egypte, la Grèce et la Rome antiques, la maison est parfumée, et l’on répand sur le sol des pétales de fleurs pour honorer un invité de marque ou comme prélude à une nuit d’Amour. Les meubles et parfois l’enduit de construction sont parfumés.

    En France, au XVIIe siècle, la mode est encore aux « oyselets de Chypre», de petites pastilles à brûler en formes d’oiseau.

    L’art du pot-pourri est alors à son apogée : il consiste à récolter des matières naturelles, comme les pétales de fleurs, et à les laisser fermenter, ce qui permet à la fois la conservation et la concentration des vertus des plantes.

    (Rien à voir avec les copeaux de bois artificiellement vendus aujourd’hui sous ce nom).

    L’Officina Farmaceutica de Santa Maria Novella, à Florence, également célèbre pour ces savons, perpétue cette tradition.

     

     

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    Salon vert de :

     

    « L’Officina Farmaceutica de Santa Maria Novella à Florence »

     

     

     

     

     

     

    Il est à noter que, jusqu’au XIXe siècle, il est admis que les odeurs sont le véhicule de la maladie et que parfumer sa maison, c’est en somme la désinfecter.

     

     

     

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    Pot-pourri.

     

     

     

     

     

    « Elle s’arrêta devant la boutique d’un fruitier et acheta des jasmins d’Alep, … des violettes, des fleurs de grenadier et des narcisses… Puis elle s’arrêta chez le distillateur, et lui acheta dix sortes d’eaux : de l’eau de rose, de l’eau de fleurs  d’oranger, et un aspersoir d’eau de rose musquée, des grains d’encens mâle, du bois d’aloès, de l’ambre gris et du musc… »

     

    Extrait de : Les Mille et une Nuits, (traduction de Charles Mardrus)

     

     

     

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    Brûle-parfum en albâtre et bronze doré par Armand Rateau (1925).

     

     

     

     


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