•                   LA CATHEDRALE DE CHARTRES.                         numérisation0003 La Cathédrale de Chartres en forme de croix latine.           La façade de Notre-Dame de Chartres et ses magnifiques portails accueillent depuis plus de mille ans, la foule des pèlerins empressés d’honorer la belle Dame des lieux.  Le portail nord du XIIIe siècle, à l’extrémité du transept, est plus p   articulièrement consacré à la Vierge Marie, chez elle en ce haut lieu de pèlerinage... Elle y apparaît au trumeau central, enfant dans les bras de sa mère. Elle y figure au tympan, entourée des apôtres, avant son assomption, puis siégeant au Ciel, à la droite de son fils. Elle s’y déploie en grande beauté, célébrée dans une litanie de pierres à la porte de gauche…   Ce n’est que justice : la magnifique cathédrale de Chartres n’a-t-elle pas été reconstruite en son nom après le tragique incendie de 1194 qui frappa de consternation la chrétienté entière ? Par bonheur, la crypte abritant la sainte tunique que  Marie portait à la naissance du Christ devait être sauvée des flammes et le voile retrouvé intact… N’était-ce pas un miracle ? Un signe de Dieu ? Décision fut prise de dédicacer le cathédrale à Notre-Dame.                       numérisation0005 (2)

    C’est en 1204, que les croisés rapportent des sanctuaires de Byzance cette relique : le chef se Sainte Anne, mère de Marie, qui enrichit le trésor de la cathédrale. Avec le voile de Marie sauvé des flammes…

                 

     

     

     

     

    numérisation0007Au trumeau central du portail nord de la cathédrale de Notre-Dame de Chartres : Sainte Anne portant sa fille la Vierge Marie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •       LA CATHEDRALE AU CŒUR DE LA CITEE…   Elles sont la fierté de nos villes, majestueux vaisseaux de pierres ancrés au cœur de la cité, hérissés de tours et de flèches comme des mâts, percés de verrières, de fenêtres, de rosaces aux couleurs des vitraux, ouvragés de toutes parts, ciselés par le burin du sculpteur, témoins magnifiques de quatre siècles de ferveur religieuse… […] […] Pendant les quatre siècles que durera l’édification des grandes cathédrales gothiques de France, le message de la foi ne faiblira pas. Place à Dieu, et que la lumière soit ! Cette passion, doublée d’une indéfectible confiance dans l’avenir, va nourrir des rêves audacieux doublés de folles ambitions et mobiliser des générations d’ouvriers, se succédant de père en fils pour que la cathédrale, anticipation de la Jérusalem céleste, domine jusqu’à nos jours les toits de la cité et que ses flèches griffent le ciel de leurs dentelles de pierre. […]                       numérisation0004-copie-1 Notre-Dame de Paris, sur l’île de la Cité.   N’ayant jamais été une cathédrale de sacre, fonction dévolue à Reims, Notre-Dame de Paris n’en participe pas moins aux grands évènements de la ville et du royaume.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005La façade de la Cathédrale de Senlis.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006La façade de la Cathédrale de Laon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008La façade de la Cathédrale de Toulouse.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003La façade de la Cathédrale de Chartres.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA COLLEGIALE SAINTE-ANNE D’USSE.
     
    Sur la façade de cette magnifique collégiale sans doute l’une des mieux conservées parmi celles édifiées au côté des grands Châteaux de la région, les initiales entrelacées L et C viennent rappeler que c’est Charles d’Espinay et sa femme Lucrèce de Pons qui la firent édifier et dans laquelle ils se firent inhumer. Contrairement au Château, elle n’a pas subi de transformation. L’intérieur ne le cède en rien à l’extérieur.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0017
    La Chapelle a été édifiée entre 1521 et 1538, année de sa consécration. Elle illustre parfaitement la transition entre les styles gothique et Renaissance.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0019L’entrée de la sacristie avec sa porte Renaissance, surmontée de la coquille symbole de Saint Jacques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0018Dans l’une des chapelles latérales, la belle Vierge de terre cuite émaillée de Lucca Della Robbia XVe siècle. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0020Ces stalles de bois magnifiquement ouvragées, sont attribuées à l’école du sculpteur Jean Goujon XVIe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0021Détail des stalles de bois.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA LOIRE : VALLEE DES ROIS… VALLEE DES REINES…
     
     
    Ussé : un décor de contes de fées…
    Vu à quelque distance, depuis le pont sur l’Indre ou depuis les levées de la Loire, le Château d’Ussé justifie pleinement sa réputation de décor de contes de fées. L’ardoise de ses toits aigus renvoit en effet des reflets bleutés au-dessus de courtines aux pierres d’un blanc éclatant, le tout posé à flan de coteau, entre de belles terrasses fleuries qui rejoignent la vallée et l’orée de la forêt de Chinon.
    Construit au tournant des XVe et XVIe siècles, cette demeure n’est pas seulement belle du dehors. Dans ses appartements, on remarquera la grande galerie du rez-de-chaussée tendue de tapisseries flamandes, la chambre du Roi préparée à l’intention de Louis XIV qui n’eut pas le temps d’y passer la nuit prévue.
    Le principal titre de gloire du Château est d’avoir inspiré à Charles Perrault, la Belle au Bois Dormant. Non content d’être le Château de la Belle au Bois Dormant, Ussé est l’un des rares Château de la Loire auxquels s’attache une histoire de fantôme. En l’occurrence, il s’agirait d’une Dame blanche inlassablement occupée à compter ses sous, car elle aurait fait construire une Abbaye et se serait retrouvée à cours d’argent avant la fin des travaux.
    Les Grands cèdres du Liban qui ornent l’entrée du Château, ont été plantés par Chateaubriand vers 1810. L’écrivain était en effet poursuivit par les assiduités de la  du moment, la Duchesse de Duras, qui avait acquis quelque gloire avec des romans aux idées très progressiste (pour l’époque) qui avaient pour titre : Ourika, et Edouard. La Duchesse comprenant que son amour ne serait jamais payé de retour écrivit alors à François-René : « J’ai fait arrêter toutes mes pendules pour ne plus entendre sonner les heures où vous ne viendrez plus ».
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0008
    Aquarelle de François-Roger de Gaignières.
     
    (La physionomie du Château en 1699)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010La façade est en partie masquée par les fameux cèdres du Liban offerts par Chateaubriand à Claire de Kersaint, Duchesse de Duras, au XIXe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Les jardins en terrasse et l’orangerie construites en 1664. Sur la première terrasse, le parterre à la française inspiré par les dessins du célèbre paysagiste Le Nôtre, créateur des jardins de Versailles. Une belle collection d’orangers et de citronniers, orne à la belle saison les par terres du Château.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0011Il faut y aller à la belle saison, pour profiter de la floraison du jardin et des parfums des orangers et des citronniers, eux aussi en fleurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007 (2)L’aile est, côté cour, avec l’actuelle entrée du Château, et l’accès à la tour est et au chemin de ronde. Au XIXe siècle, cette a fait l’objet de travaux avec l’ajout du balcon à encorbellement. La porte d’entrée a été particulièrement travaillée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005-copie-1La porte d’entrée magnifiquement ouvragée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003-copie-1Détail de la porte d’entrée…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006-copie-1La galerie centrale reliant les ailes est et ouest.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0012Détail de l’une des tapisseries de Bruxelles (XVIIe siècle) d’après des cartons de David Teniers, exposées dans la galerie centrale.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0022Détail romantique du parcours de la Belle au bois dormant…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0014La Salle des gardes : l’élément  remarquable de cette salle est sans conteste son plafond peint en trompe-l’œil au XVIIe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0015La Chambre du Roi, fut baptisée ainsi par le Duc Rohan Montbazon et son épouse Victoire gouvernante des enfants de France.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Dans la chambre du Roi, le portrait de Mademoiselle de Blois, princesse de Conti, fille de Louis XIV et de Louise de La vallière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0016Les anciennes écuries, à l’arrière du Château ont été transformées en petit Musée hippomobile, où sont exposées certaines des voitures attelées utilisées par le passé à Ussé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE CHATEAU D’YQUEM.
     
    Sur les routes du Sauternais, les domaines égrènent leur château et leurs vignobles et, à chaque intersection, des panneaux touristiques ne manquent pas de les situer.
    Au-delà de l’intérêt que les amateurs peuvent porter au vin, de nombreux visiteurs viennent pour l’histoire et la culture, car celles de la région se lisent dans les caves, les registres et la mémoire collective des différents domaines. Et dans leur architecture aussi. Tel château est une folie dans le plus pur style Trianon, tel autre tient du bâtiment industriel du XIXe siècle… Sur 2000 hectares, délimités par la forêt des Landes, la vallée de la Garonne et la rivière Ciron : onze premiers crus et dix seconds crus. Et une perle. Cachée.  Yquem n’est sur aucun panneau touristique […]
    Hors catégorie, le domaine l’est à plus d’un titre […] Disons-le, lors de la visite, il sera beaucoup question d’œnologie… L’ivresse sera celle des belles paroles.
    Les origines d’Yquem se perdent dans les siècles et le terme de « château » se lit au sens médiéval de citadelle. De la ferme fortifiée du XVe siècle, il reste une tour de garde. La chapelle, elle, date du XVIe siècle… Aujourd’hui patchwork de styles et d’influences… A l’intérieur, on pourra visiter le grand salon, celui des boiseries et la chapelle…
    Le deuxième volet de la visite est à couper le souffle. « Que je me plais sur ces montagnes / Qui s’élevant jusqu’aux cieux / D’un diadème gracieux / Couronnent ces belles campagnes », écrivait Racine à propos de Port-Royal. Yquem, lui, domine tout le Sauternais. Du marronnier planté alors que le château était réaménagé en hôpital militaire, lors de la Première Guerre mondiale ; la vue s’étend sur presque tout le domaine : bois, prés et, bien sûr, 110 hectares de vigne.
    Aux premières heures du jour, un léger brouillard enveloppe la vallée, plongeant le décor dans l’atmosphère éthérée d’une toile impressionniste : l’évanescence d’un Turner, les couleurs d’un Whistler, que semble démentir la rigueur rectiligne des pieds de vignes. L’après-midi, un petit vent d’est vient assécher le domaine. Le soleil dore la terre, tout semble changer.
    Cette climatologie qui transcende le paysage et ravit les yeux est aussi à l’origine du développement du botrytis, un champignon, que personne n’aimerait retrouver dans sa corbeille de fruits. Pourtant, cette pourriture noble concentre les arômes et le sucre : sans elle pas de Sauternes [...]
    Ce nectar incomparable exigeant la perfection, il est arrivé neuf fois au cours du XXe siècle que la production ne soit pas jugée au niveau pour mériter son millésime. Pas une goutte d’Yquem n’est sortie des chais ces années-là […]
    Jérôme Hanover : extrait du Figaro Magasine du 15 octobre.  
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003-copie-1
    Ancienne ferme fortifiée, le Château d’Yquem est un patchwork d’architectures dont la plus ancienne date du XVe siècle.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0007Détail d’architecture du Château…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002Les vendanges s’effectuent en six passages, une partie de grappe après l’autre. Les raisins sont sélectionnés en fonction du développement d’un champignon, le « botrytis ».
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006C’est un champignon, une pourriture noble, qui est à l’origine de la haute teneur en sucre qui fait le vin de Sauternes.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0005Dans les caves, des bouteilles exceptionnelles.
    Le plus ancien millésime date de 1861.
    Il n’en reste qu’un flacon qui ne sera probablement jamais bu.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004Rien qu’en admirant cette robe en or, nos papilles sont en effervescence…
     
     
     
     
     
     
     
     
    Intérieurs somptueux du Château.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0008
    Le grand salon.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Salon des boiseries, datant du XVIIIe siècle.

    (Derrière ces panneaux pivotants, se cachent des peintures murales : copies de Rubens, de Raphaël…)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Plafond de la Chapelle, datant du XVIe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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