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    Poème

    Au cœur des orages, le Mont-Saint-Michel veille en permanence !

     

    FRANCE, REVEILLES-TOI !

    France, réveilles-toi !

    France, lèves-toi !

    France, révoltes-toi !

    Retrouve tes forces et ton génie !

    Retrouve tes gloires et ton honneur !

    France courageuse, France libérée, France légitime,

    Retrouve  tes rêves et ta grandeur !

    Soulève haut et fier l’étendard de ta fierté et de tes combats,

    Contre l’orgueil et l’arrogance,

    Contre la suffisance et la haine,

    Contre l’indifférence de la petitesse,

    Contre l’irrespect de l’inculture,

    Contre l’ignominie de la trahison,

    Contre l’hypocrisie de la mollesse coupable,

    Contre l’indifférence des nantis,

    Contre la cohorte diabolique des lâches, des collabos, des ambitieux et des opportuniste,

    Contre cette France honteuse, soumise et dégénérée !

    France courageuse,

    France combattante,

    France redoutée et respectée,

    France des Rois,

    France aimée de Dieu

    France fille ainée de l’église,

    France que j’aime, 

    BATS –TOI !

    M.D.

    Offert par mon ami le scrutateur

    Voir lien : http://www.lescrutateur.com/

     


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    Poème

    « Voilà à quoi ressemblent des grains de sable agrandis 250 fois »

    (image internet)

     

    Quand on marche le long des mers…

     

    On foule sans y penser

    Le sable le long des mers,

    Il glisse sous les pieds

    Et coule entre les doigts,

    C’est doux, c’est chaud.

     

    Tous ces petits grains

    Qui glissent sous les pieds,

    Et coulent entre les doigts,

    Entassés par les marées,

    C’est un paradis de couleurs.

     

    Des reflets de mer cristallisés

    Un coin de ciel tombé et brisé

    Des éclats de nacre irisé,

    Des larmes de sirène…

    En or, argent, rubis.

     

    Quand on marche le long des mers,

    On ne sait pas, qu’on foule un trésor !

    Liviaaugustae


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    Poème

    Canal d’Orléans bief de Hateau.

    (Image wikipédia)

     

     

    Les chemins qui vont à la mer ont gardé de notre passage

    Des fleurs effeuillées et l’écho, sous leurs arbres, de nos deux rires clairs.

    Hélas ! Des jours de bonheur, radieuses joies envolées,

    Je vais sans retrouver trace dans mon cœur.

     

    Chemins de mon amour,

    Je vous cherche toujours,

    Chemins perdus vous n’êtes plus

    Et vos échos sont sourds.

     

    Chemins du désespoir,

    Chemins du souvenir,

    Chemins du premier jour,

    Divin chemins d’amour.

     

    Si je dois l’oublier un jour, la vie effaçant toutes choses,

    Je veux dans mon cœur qu’un souvenir repose plus fort que l’autre amour,

    Le souvenir du chemin où tremblante et toute éperdue,

    Un jour j’ai senti sur moi brûler tes mains.

     

    Chemins de mon amour,

    Je vous cherche toujours,

    Chemins perdus vous n’êtes plus

    Et vos échos sont sourds

     

    Chemins du désespoir,

    Chemins du souvenir,

    Chemins du premier jour,

    Divin chemins d’amour.

     

    Jean ANOUILH

     

    Poème chanté, écrit pour la pièce Léocadia, en 1939, mis en musique par Francis POULENC

     

    Ci-dessous : le lien pour voir et écouter Angela Gheorghiu, chantant ces chemins d’amour.

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=Bo98WClIiG0

     

    J’ai vu au printemps 1985, cette pièce à la Comédie des Champs Elysée avec l’interprétation ci-dessous. Une distribution grandiose, Lambert Wilson chantait ce chant en pleurant, et Sabine Haudepin toute jeune était ravissante et charmante.

    Quand à Edwige Feuillère et Jacques Castelot leur réputation d’acteurs n’est plus à faire !

    Les costumes étaient de toute beauté.

    Ce fut une soirée inoubliable.

    LIviaaugustae

     


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    Poème

    Le jour se lève sur cette croix celtique,

    Les lueurs de l’aube pointent,

    S’accrochent dans un ciel encore nébuleux,

    Au seuil de ce jour… suis les conseils de Cocteau, sois indulgent !

     

     

     

     

    Surtout, surtout… sois indulgent,

    Hésite sur le seuil du blâme.

    On ne sait jamais les raisons

    Ni l’enveloppe intérieure de l’âme,

    Ni ce qu’il y a dans les maisons,

    Sous les toits, entre les gens.

     

    Jean COCTEAU.

     


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    Poème

    Farniente : Romero Redondo.

     

    A UNE ROBE ROSE

     

    Que tu me plais dans cette robe

    Qui te déshabille si bien,

    Faisant jaillir ta gorge en globe,

    Montrant tout nu ton bras païen !

     

    Frêle comme une aile d’abeille,

    Frais comme un cœur de rose-thé,

    Son tissus caresse vermeille,

    Voltige autour de ta beauté.

     

    De l’épiderme sur la soie

    Glissent des frissons argentés,

    Et l’étoffe à la chair renvoie

    Ses éclairs roses reflétés.

     

    D’où te viens cette robe étrange

    Qui semble faite de ta chair,

    Trame vivante qui mélange,

    Avec ta peau son rose clair ?

     

    Est-ce à la rougeur de l’aurore,

    A la coquille de Vénus,

    Au bouton de sein près d’éclore,

    Que sont pris ces tons inconnus ?

     

    Ou bien l’étoffe est-elle teinte

    Dans les roses de ta pudeur,

    Non ; vingt fois modelée et peinte,

    Ta forme connaît sa splendeur.

     

    Jetant le voile qui te pèse,

    Réalité que l’art rêva,

    Comme la princesse Borghèse

    Tu poserais pour Canova.

     

    Et ces plis roses sont les lèvres

    De mes désirs inapaisés,

    Mettant au corps dont tu les sèvres,

    Une tunique de baisers.

    Théophile Gautier


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