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    J'ai participé avec plusieurs aminautes à un renga, j'ai trouvé ce renga très amusant à composer ensemble...

     

     

    Porte ouverte sur le printemps...

     

    (image pixabay)

     

    Renga 4 :
    une porte ouverte (la proposition initiale)
    tourbillons du mois d’avril
    lointain brouhaha (Fvm)

    sur le perron en sanglots
    quelques escargots lambinent (Ada)

    des larmes de pluie
    s’égouttent sous le soleil –
    les cigales chantent (ABC)

    pour fêter le retour du soleil
    les lavandes embaument (Livia)

    souvenirs de pierres
    et d’ocre du Roussillon
    un passé présent (ada)

    conjugaison des couleurs
    ultimes parfum du soir (Fvm)

    les oiseaux chantent au soleil retrouvé
    les nids frétillent de plumes
    le beau temps est revenu (Livia)

    quelques bourdons s’accordent
    à l’invisible coucou (ABC)

    cuisine interne
    c’est bien joli tout ça mais
    dit mon estomac (Fvm)

    menu en poisson d’avril
    parsemé d’herbes d’été (ada)

    la vie n’est pas sourde
    au printemps de Vivaldi
    air pur saisonnier (ABC)

    les violons chantent le printemps
    et la mer accompagne en sourdine (Livia)

     

     


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    J'ai trouvé cette recette au cours d'une lecture, et l'ai réalisée, ce gâteau est un gâteau plein d'histoire, la recette date du XVe siècle, (pas le gâteau bien entendu), il est délicieux pour accompagner le thé et se garde très bien plusieurs jours...

     

    Livia

     

    Le gâteau aux noix des clarisses est une génoise classique confectionnée depuis longtemps par les Clarisses du monastère de Notre-Dame de l’Aubépine à Vivar del Cid à Burgos, en Espagne. Découvrez la recette traditionnelle.

     

    Autrefois, ce gâteau était préparé pour célébrer des festivités importantes, mais aussi pour offrir comme cadeau à la famille, aux amis et aux bienfaiteurs lors des occasions spéciales. Rien d’étonnant car le monastère de Vivar del Cid à Burgos, en Espagne, d’où vient cette fameuse spécialité a de fortes racines historiques. Il a été fondé à la fin du XVe siècle, entre 1477 et 1479. Selon la tradition la Vierge Marie serait apparue sur une aubépine vigoureuse à deux bergers en 1399, lors d’un printemps radieux. Elle leur aurait fait part de son souhait d’avoir un sanctuaire à cet endroit, car de nombreux chrétiens y avaient été martyrisés lors de l’invasion musulmane. « Je vous dirai que la volonté de mon glorieux Fils est qu’un couvent de l’ordre de saint Benoît soit construit ici », leur aurait-elle dit.

     

    On raconte également que lors de l’invasion musulmane, les religieuses ont dû cacher l’image de la Vierge sous terre pour qu’elle ne soit pas détruite. Des années plus tard, le tableau a été retrouvé et un ermitage a été érigé à cet endroit, sur lequel a été construit plus tard le monastère. Et voici la recette du gâteau aux noix, sa spécialité, tirée du livre Cocina Monacal.

     

     

    Le cake aux noix

    Ingrédients :

    200 g de beurre

    300 grammes de sucre

    200 g de farine

    150 g de noix

    4 œufs

    1 verre de rhum

    1 cuillère à café de levure chimique

    2 pincées de sel.

    Préparation :

    1. Dans un bol mélangez le beurre ramolli avec le sucre, à l’aide d’une spatule en bois ou d’un fouet. Lorsque la pâte est mousseuse, incorporez les 4 œufs un par un avec de petites portions de farine jusqu’à ce que vous ayez ajouté 200 grammes. Puis, tout en continuant à mélanger vigoureusement, ajoutez 2 pincées de sel, le rhum goutte à goutte, les noix hachées et la levure.

    2. Remuez la pâte jusqu’à ce qu’elle soit homogène. Attention, c’est l’étape la plus importante pour que le dessert soit réussi.

    3. Graissez le moule avec du beurre et saupoudrez-le de farine. Versez le mélange et faites cuire au four (200°) pendant environ 1 heure.

    4. Avant de sortir le gâteau du four, vérifiez qu’il est bien cuit en y insérant la pointe d'un couteau. S’il ressort propre, il est prêt.

    Le moule idéal pour la confection du gâteau est un moule à manqué.

    Bonne dégustation

     


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    Je ne suis pas mécontente, pour ce quiz sur le Moyen-Âge, j'ai trouvé 6 réponses sur 7...

     

    Auriez-vous fait mieux ?

     

     

    Une larme pour une goutte d'eau

     

    Merson Luc-Olivier

     

    (Notre-Dame de Paris Esméralda donne à boire à Quasimodo)

     

     

     

     

     

    Si un objet tombe dans votre escarcelle, où atterrit-il ?

     

    Dans une bourse

     

    Dans un puits

     

    Sur une balancelle,

     

    Une bourse qui s’accroche à la ceinture et traverse le temps! L’origine du mot remonte au XIIIe siècle et emprunterait selon le dictionnaire de l’Académie française à l’ancien provençal escarcela pour «bourse». Le terme dérive de l’ancien français escars, «avare» ou de l’italien scarcella, «petit avare». Le Littré mentionne l’escarcele, «la poche où l’on met ses épargnes». (trouvé)

     



     



     

    Quelle est l’origine de l’expression "Faire grève»"?

     

    Des travailleurs venant chercher une embauche Place de Grève à Paris

     

    Faire le pied de grue

     

    Ne pas se lever

     

    Depuis le Moyen Âge, l'Hôtel de Ville de Paris bâti sur l'ancienne Place de Grève était le centre de l'activité commerçante de la cité, sur la rive droite de la Seine. Cette place, bordée d’une plage de sable, était un des points d’accostage des bateaux qui ravitaillaient Paris. Les travailleurs venaient y chercher une embauche à la journée. Ils "faisaient grève" ce qui signifiait qu’ils "se tenaient sur la place de Grève en attendant du travail". (Trouvé)

     



     



     

    "L’audace n’est pas l’apanage de la jeunesse": que désigne le terme "apanage" au Moyen Âge ?

     

    Les terres données par le roi à ses fils puînés

     

    Une plume sur le couvre chef royal

     

    Un appât pour les animaux lors des chasses

     

    Le mot vient du latin apanare, "nourrir". Afin d’éviter les querelles en famille, le roi concède un territoire en apanage à ses enfants - ou à ses frères - puînés pour leur subsistance, en compensation de la couronne qui revient au fils aîné. En échange, les enfants apanagés doivent hommage et fidélité au roi. L’apanage désigne ce qui appartient en propre à quelqu’un, ce qui en est le privilège. (Pas trouvé)

     



     

     

     

    Moyen Âge, à Paris, ceux qui payaient en "monnaie de singe" étaient...

     

    Des montreurs de singes

     

    Des voleurs

     

    Des mimes

     

    Sous Louis IX, il faut payer le passage du pont qui mène de l’île de la Cité à la rue Saint-Jacques. Seules personnes dispensées du péage, les montreurs de singes qui amusaient les gardes en faisant gambader leurs animaux. Par extension, l’expression "payer en monnaie de singe" est sans doute une allusion à cette pratique. (Trouvé)

     



     

     

     

    Lorsque "vous entrez en lice", où entrez-vous ?

     

    Dans un espace entouré de palissades où se tiennent les tournois

     

    Sur une place de village

     

    Sur le ponton d'un navire

     

    À l’origine, la lice désigne une palissade en bois qui entourait les places ou les châteaux forts. Puis la lice devient le terrain clos où se déroulaient les joutes et les tournois. Par extension, "entrer en lice»" signifie entrer en compétition (Trouvé)

     



     

     

     

    D’où vient l’expression "avoir maille à partir" ?

     

    C’est une monnaie de très petite valeur impossible à partager

     

    La cote de maille métallique

     

    Référence à un tricot qui ne s'abîme pas

     

    "Sans sou ni maille", "n'avoir ni sou ni maille"… La "maille", c’est cette monnaie de très peu de valeur qui correspond à un demi denier sous les Capétiens. Ceci la rend difficile à "partir", c’est-à-dire à partager. (Trouvé)

     



     

     

     

    Si "vous êtes un grand clerc", vous êtes…

     

    Savant

     

    Laïc

     

    Limpide

     

    Par opposition au "laïc" du Moyen Âge qui ne sait souvent ni lire ni écrire, le clerc est un homme d’Église lettré dont le signe distinctif est la tonsure. Le terme vient du clericus "membre du clergé" puis "lettré" en latin médiéval. (Trouvé, c'est une expression que j'utilise souvent)

     

     

     


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    Et quand nous serons vieux...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Quand nous serons vieux

     

    En fermant un peu les yeux
    Je nous vois, moi déjà vieux
    Et toi déjà presque vieille;
    Ils seront loin nos beaux jours,
    Mais je te dirai toujours
    Des mots très doux à l’oreille!

    Ah! certes, l’on changera
    Quand la vieillesse viendra
    Avec son triste cortège:
    Le temps ridera ton front
    Et tes cheveux noirs seront
    Comme saupoudrés de neige,

    Ta taille s’alourdira…
    Mais mon vieux cœur t’aimera
    Plus que je ne puis le dire,
    Car, malgré tes cheveux gris,
    ta bouche et tes yeux flétris
    Auront le même sourire!

    Puis, si Dieu daigne bénir
    Les époux qu’il vient d’unir,
    Il nous enverra ses anges;
    Et nous verrons, triomphants
    Les enfants de nos enfants
    Bégayer parmi leurs langes!

     


    Mais, en attendant Demain,
    Cueillons les fleurs du Chemin.
    Oublieux des immortelles…
    Car, lorsque nous partirons,
    Là-haut nous rajeunirons

     

    Théodore Botrel

     

    La vie en a décidé autrement pour moi hélas !

     

    Je vieillis seule et trottine sans lui sur la dernière route.

     

    En fermant un peu les yeux,

     

    Je nous revois jeunes et plein de rêves,

     

    Cueillant les fleurs du chemin...

     

    Livia

     

     

     


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    Cette majestueuse tenture ornait autrefois le chœur de Notre-Dame de Paris, elle se trouve aujourd'hui en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.

     

    L'archange Gabriel qui descend du ciel sur un nuage, environné d'une douzaine d'angelots, surprend Marie dans sa prière. Il lui apporte l'annonce qu'elle sera la mère du Messie. Il désigne le Père éternel du doigt de sa main droite. Il tient une branche de lis de la main gauche ; c'est un attribut traditionnel de la virginité de Marie. Dieu se penche au balcon et envoie la colombe du Saint-Esprit vers Marie dans un rayon de lumière dorée. La Vierge a une attitude humble et recueillie. Elle est agenouillée à son prie-Dieu. La richesse de décor – les tentures, pilastres ioniques en pierre comme dans une église – souligne la solennité de l'instant de l'Incarnation du Fils de Dieu. Entre les deux protagonistes, un grand pot en terre, près de la corbeille à ouvrage de Marie posée sur le sol, contient un grand bouquet de fleurs emblématiques de la Sainte Vierge : roses et lis.

     

    Cette tenture est intimement liée à l'histoire de la France. En 1638, le roi Louis XIII, qui n'a pas encore d'enfants après sept ans de mariage avec Anne d'Autriche, fait le vœu de consacrer son royaume à la Vierge Marie, et de construire un nouveau maître-autel dans la cathédrale, si le Ciel lui accorde un héritier. Le cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII, s'associe à ce vœu en commandant une tenture de tapisseries à un atelier de lissiers parisiens, celui de Pierre Damour. La commande est passée par l'intermédiaire de son secrétaire Michel Le Masle. De nombreuses communautés religieuses prient à cette intention dans toute la France. Neuf mois plus tard, naît Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV.

     

    Une tenture est un ensemble de plusieurs « pièces » de tapisserie. Celle-ci en comporte quatorze, tissées en fil de laine et de soie, d'or et d'argent, déroulant sur soixante-quinze mètres de long la vie de la Vierge, et mettant en scène 600 personnages, sur 350 m2 . Elle fut tissée entre 1638 et 1657. Il était fréquent, depuis le Moyen-Âge, d'orner de tapisseries le chœur des cathédrales, aussi bien pour des raisons liturgiques – rehausser la beauté et la solennité des cérémonies – que pratiques – couper un peu les courants d'air, en ces siècles d'hivers rigoureux.

     

    Lors d'une réorganisation de chœur de Notre-Dame, de 1699 à 1717, où Robert de Cotte crée un nouveau décor de boiseries sculptées et de tableaux, le goût avait déjà changé, et le chapitre des chanoines trouva que les tapisseries étaient démodées. De plus elles étaient devenues inutiles avec ce nouvel emménagement. Elles auraient pu être déplacées dans la nef et accrochées entre les piliers, mais on ne les aimait plus, et de toutes façon, jusqu'à la Révolution, tous les piliers de Notre-Dame étaient déjà ornés de grands tableaux. Elles ne furent donc pas remises en place, mais éparpillées entre plusieurs églises de la capitale. Puis en 1739 le chapitre de la cathédrale de Strasbourg acheta l'ensemble, qui s'y trouve toujours. La tenture est suspendue dans la nef de la cathédrale de Strasbourg – et non dans le chœur comme à Notre-Dame de Paris – tous les ans du début de l'Avent à l'Epiphanie.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

    L'Annonciation

     

    Charles Poerson

     

    (esquisse d'une des pièces de tenture de Notre-Dame de Paris )

     

     


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