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    Le temps des cerises...

     

    Gravure de Léon Salles

     

     

     

    Léon Salles (1868-1950) est un graveur français élève d'Auguste Boulard. Il expose au « Salon des Artistes français » à partir de 1893 il est médaillé à plusieurs reprises[...] (texte de wikipédia)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les cerisiers

     

     

     

    Vous souvient-il de ce que vous disiez,

     

    Mignonne au temps des cerisiers ?

     

     

     

    Ce qui tombait du bout de votre lèvre rose,

     

    Ce que vous chantiez, ô mon doux bengali,

     

    Vous l'avez oublié, c'était si peu de chose,

     

    Et pourtant, c'était bien joli...

     

    Mais mois je me souviens (et n'en soyez surprise)

     

    Je me souviens pour vous de ce que vous disiez.

     

    Vous disiez (à quoi bon rougir?)...vous disiez...

     

    Que vous aimiez fort la cerise,

     

    La cerise et les cerisiers.

     

     

     

    Vous souvient-il un peu de ce que vous faisiez,

     

    Mignonne, au temps des cerises ?

     

     

     

    Plus grands sont les amours, plus grande est la mémoire

     

    Vous l'avez oublié, nous en sommes tous là ;

     

    Le cœur le plus aimant n'est qu'une vaste armoire.

     

    On fait deux tours, et puis voilà.

     

    Mais moi je me souviens (et n'en soyez surprise),

     

    Je me souviens pour vous de ce que vous faisiez...

     

    Des boucles d'oreille en cerise,

     

    En cerise de cerisiers. […]

     

     

     

    Alphonse Daudet

     


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    « Mens sana in corpore sano »

     

    « Un esprit sain dans un corps sain. »

     

     

     

    (Extrait des Satires de Juvénal)

     

     

     

     

     

    La beauté physique est très importante dans l'Antiquité greco/romaine. Les dieux et les héros véhiculent cet idéal de beauté à travers l'art et particulièrement dans la sculpture.

     

    Cette beauté passe dans l'art occidentale héritier des grecs et des romains.

     

    Ne dit-on pas beau comme un Apollon ou un Adonis ?

     

    Narcisse lui, à donné son nom au narcissisme : ce qui veut dire, s'admirer soi-même.

     

    Bacchus, Endymion, ainsi qu'Achille, sans oublier Eros dieu de l'amour, font partie des canons de cette beauté.

     

    Cette expression nous est restée : « Beau comme un dieu ! »

     

     

     

     

     

    Magnifiés par l'art greco/romain, je vous offre quelques exemples ci-dessous :

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    Eros le dieu de l'amour

     

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    Apollon du Belvédère,

     

    copie romaine d'un originale du IVe siècle avant J.C.

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    La mort d'Adonis (1840-1850)

     

    Art occidental de Julius Troschel

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    Narcisse se mirant dans l'eau claire d'un bassin

     

    Art occidental de Coronini

     

     

     

     

    Beau comme un dieu...

     

    Bacchus

     

    art occidental Erik Gustaf Göthe

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    Endymion et Séléné art occidental

     

     

     

    Beau comme un dieu...

    Achille

     

    art occidental Emil Wolff

     

     

     

     

    J'espère que ce petit tour sur l'Olympe en compagnie des dieux et des héros, dans cet Eden, où l'on attachait tant d'importance à la belle apparence (qui fait défaut à notre époque) vous a fait rêver autant que moi...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Hier je vous ai présenté, le tapis de croix anglais, qui fut fabriqué dans le monastère de Lindisfarne, j'ai voulu découvrir cette île et mieux la connaître. Je vous offre ci-dessous son histoire trouvée sur wikipédia...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les ruines de Lindisfarne...

    Port et Château de Lindisfarne

     

     

     

     

     

     

     

    Lindisfarne est une île située en Angleterre, sur la côte de la Northumbrie. Accessible à marée basse par une chaussée submersible, elle abrite un célèbre monastère et un château en ruines.

     

    Le monastère fut fondé en 635 par un moine irlandais, Aidan de Lindisfarne, qui a été envoyé de Iona, sur la côte orientale de l'Ecosse, en Northumbrie, sur demande du roi Oswald de Northumbie. Il devient la base de la christianisation de l'Angleterre et envoie également une mission couronnée de succès en Mercie avec la fondation du monastère double de Witby. Des moines de la communauté de Iona s'établissent également sur l'île.

     

     

     

    Les ruines de Lindisfarne...

    Le manuscrit enluminé de Lindisfarne

     

     

     

     

     

    Au début des années 700, le fameux manuscrit enluminé connu sous le nom d'Evangile de Lindisfarne, une copie illustrée des Evangiles de Mathieur, Marc, Luc et Jean, a été probablement réalisé à Lindisfarne. Eadfrith, qui est ensuite devenu évêque, en est sans doute l'auteur.

     

    A la moitié du Xe siècle, le moine Aldred a ajouté une glose en anglo-saxon au texte latin, produisant les plus anciennes copies en vieil anglais des Evangiles, qui ont été illustrés dans un style insulaire contenant un mélange d'éléments celtes, germaniques et romains.

     

     

     

    Les ruines de Lindisfarne...

    Ruines du Prieuré de Lindisfarne

     

     

     

    Le monastère est pillé par les Vikings le 8 juin 793, plongeant le monde chrétien occidental dans la consternation. C'est le plus ancien raid des vikings connu et relaté par la Chronique anglo-saxonne et cette date est souvent utilisée par les historiens pour distinguer le début de l'époque viking.

     

    Les moines fuient l'île, emportant avec eux le corps de saint Cuthbert qui est désormais enterré à la cathédrale de Durham. Les Evangiles de Lindisfarne se trouvent aujourd'hui à la British Library à Londres.

     

    Le prieuré sera supprimé sous le règne d'Henri VIII, en 1536.

     

    De ce monastère, serait venu saint Ivi, le saint éponyme de saint Ivy en Cornouaille bretonne, de saint Divy dans le Léon breton, de loguivy-Plougras, Loguvy-de-la—Mer, et Loguivy-les-Lannion en Côtes d'Armor...

     

     

     

    Texte et images wikipédia

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le tapis de Croix anglais...

     

    Notre manuscrit fut réalisé au prieuré de Lindisfarne, fondé en 635 et dépendant de la cathédrale de Durham, sur une petite île au nord-est de l'Angleterre. Il est en ruine depuis la Réforme protestante, au XVIe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La page d'introduction à l'Evangile de saint Jean représente une croix ornée de magnifiques et savants entrelacs. Ce célèbre évangéliaire, enluminé vers , est un exemple très achevé de l'art étrange, à la fois sauvage et raffiné, de l'Angleterre convertie au christianisme depuis moins d'un siècle. Elle fait penser à un tapis, et c'est pourquoi ces pages de croix s'appellent cross-carpet pages (tapis de croix). Vermillon, jaune d'or, bleu de lin, vert turquoise sur un fond noir à peine visible, s'enchaînent sans relâche en portant en avant une croix grecque au centre, évoque aussi la reliure d'un livre.

     

     

     

    Cet art cherche à insérer le maximum de mouvement dans le minimum d'espace, en un fractionnement et un grouillement qui donne le vertige et semble continuer à l'infini.

     

     

     

    Les motifs de base sont la spirale, l'entrelacs, la frise et l'escalier. Les animaux - ici des oiseaux qui mordent les rinceaux végétaux et se confondent avec eux – ne sont que semi-figuratifs et disparaissent dans cette frénésie décorative. On a dit que si on déroulait le fil imaginaire, il serait assez long pour entourer une église ou au moins une chapelle...

     

    Cet art fascinant venu de la nuit des temps exalte somptueusement la croix du Christ.

     

     

     

     

    Le tapis de Croix anglais...

     

    Plus d'une centaine d'oiseaux étranges, au plumage stylisé rouge et bleu, forment le fond de la page.

     

     

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     


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    Mes tableaux du samedi...

     

    Valentin Serov Autoportrait (1885)

     

     

     

     

     

     

     

    Valentin Serov, né le 19 janvier 1865 à Saint Pétersbourg et mort le 5 décembre 1911 à Moscou, est un peintre russe.

     

    A l'âge de 13 ans, il prend des leçons de dessin et de peinture auprès d'Ilia Répine chez qui il habite, après un séjour à Abramtsevo, près de Moscou, dans une atmosphère de bouillonnement intellectuel et artistique, il y fait la connaissance d'artistes du mouvement perevijniki (artistes ambulants).

     

    A partir de l'âge de quinze ans, il est élève à l'Académie impérial des Beaux Arts de Saint-Petersbourg (1880-1885) ? Il reçoit une médaille d'argent pour une étude de nature à la fin de ses études et commence alors son travail d'atelier ?

     

    Serov est un graphiste remarquable et au cours de ses dernières années, il fait aussi des décors pour le théâtre[...]

     

     

     

    Les bolchéviques, qui ont introduit le réalisme soviétique dans l'art, avaient exclu l'impressionnisme des écoles de peinture jusqu'au dégel politique des années 1960.

     

    Dans le nouveau musée, quelques illustres impressionnistes russes dont Valentin Serov, connaissent aujourd'hui un regain de popularité.

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

     

     

    La jeune fille aux pêches (1887)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Couronnement de Nicolas II de Russie (1896)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Les deux enfant de Serov (1899)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La princesse Zinaïda Youssoupov



    (Texte et images wikipédia)







    Voilà un peintre dont la résurrection nous réjoui.

    Les communistes bolchéviques, fidèles au prescriptions de Marx, détruisaient pour régner, mais tout à une fin ici-bas, aujourd'hui qu'ils ne sont plus en activité en Russie, (car en France ils sévissent toujours) les peintres impressionnistes sont de nouveau mis à l'honneur,  c'est ne très bonne nouvelle !

    J'ai un faible pour deux tableaux : la jeune filles aux pêches et celui de ses enfants face à la mer...

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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