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    Le retable de Trémaouzan...

    Le retable de la Vierge, en l’église paroissiale de Notre-Dame à Trémaouzan, en Bretagne (Finistère).fut sculpté dans le bois en 1652 par Jacques et Hervé Le Roux, maîtres sculpteurs à Landerneau et Lesneven.

     

    Comme il arrive fréquemment, une statue de la Vierge à l’Enfant, du XVe siècle, très aimée des paroissiens, a été placée au centre du nouveau retable du XVIIe siècle. Loin de détonner, notre statue s’intègre parfaitement dans cet ensemble fleuris aux teintes gaies mais délicates, orné partout de têtes d’angelots.

    Il y a même dans cette région assez pauvre en fleurs, des bouquets sculptés dans le bois ! Les petits anges peuplant les rinceaux de vigne sur les colonnes torsadées symbolisent l’eucharistie.

    Marie tient à la main une fleur écarlate (on ne  voit pas très bien la couleur), qui rappelle naïvement, de loin, le lis de la pureté et le rose de la charité. Son visage est empreint d’un bonheur serein, l’Enfant Jésus semble joyeux. Les longs cheveux, la couronne et la robe de Marie sont chaudement dorés, et les plis de son manteau rose et bleu sont harmonieux. Cette œuvre dégage une atmosphère de piété simple, paisible et domestique, il fait bon prier avec elle.

    L’église de Trémaouzan présente un ensemble, typiquement breton, de retables rustiques « jointifs », c’est-à-dire qu’ils se touchent les uns les autres sans séparation.

    Loin d’être un signe ostentatoire de richesse de la part des notables bretons, comme l’insinuent de trop nombreux ouvrages touristiques, d’une manière générale la redécoration des églises au XVIIe  siècle après le concile de Trente, est au contraire l’expression d’une foi populaire renouvelée.

    On retrouve la même prolifération de retables en Auvergne et Limousin, en Savoie et au Pays Basque.

     

     

     

    Le retable de Trémaouzan...

    L’Enfant Jésus représenté de façon naïve, tient dans sa main droite une boule dorée représentant le monde, qu’il veut sauver, et aussi la pomme du péché originel, qu’il est venu racheter.

    Marie-Gabrielle LEBLANC :

    (Professeur émérite de l’université de Grenoble III.)

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

    La femme brisée...

     

     

     

     

     

    La femme brisée...

    Portrait de Camille Claudel (1884)

     

    Camille, Anastasia, Kendall, Maria, Nicola Claudel, est née à Fère-en-Tardenois, dans l’Aisne, le 8 décembre 1864, elle est morte à Montdevergues, au centre de santé de Montfavet, dans le Vaucluse, le 19 octobre 1943, est une sculptrice française et sœur du poète Paul Claudel.

    Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de 24 ans son aîné. Cet amour impossible, (qui dura entre 10 et 15 ans), ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura qui égale son génie.

    Depuis son adolescence, Camille est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d’Alfred Boucher, par contre elle doit affronter une très forte opposition de la part de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne sa fille aînée.

    Mais Camille tient bon, et étudie d’abord avec Alfred Boucher, mais il  doit se rendre à Paris, puis ensuite part pour Rome et s’installe à la Villa Médicis, afin d’honorer des commandes, il demande alors à Auguste Rodin de le remplacer à son cours de sculpture…

    Camille et Auguste Rodin font ainsi connaissance en 1882.

    Camille est âgée  19 ans, elle devient la muse de Rodin et participe activement à des travaux menés en commun, notamment : Les Bourgeois de Calais. Mais Rodin est en ménage avec Rose Beuret, qui lui servit de modèle et qui fut une maîtresse  exemplaire, fermant les yeux sur ses conquêtes et passions, avec qui elle finira néanmoins ses jours à Meudon, il finit par l’épouser après 53 ans de vie commune.

    Le succès du film au titre homonyme de Bruno Nuytten en 1988, joué par Isabelle Adjani, a permis de la sortir de l’oubli.

    En 2014, la municipalité de Nogent-sur-Seine, ouvrira un musée entièrement consacré à Camille Claudel.

     

     

     

    La femme brisée...

    Les Causeuses, onyx et bronze (1897)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    L’Age mûr, bronze (1899)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    Sakountala, marbre (1905)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    La Valse bronze (1905)

    (Musée Rodin)

     

     

     

    La femme brisée...

    La Vague onyx et bronze.

    (Musée Rodin)

    Texte et Image wikipédia.

     

    Le Musée de Poitiers dans les années 80 avait organisé une exposition sur Camille Claudel.

    J’y ai été deux fois, pour admirer ses sculptures, si belles, si lumineuses et si gracieuses, alors que l’artiste vivait un calvaire amoureux, Rodin n’était pas un homme très facile à aimer, comme tous les grands artistes, très attachés à leur art.

    La sculpture intitulée « La Valse » faisait partie de cette expo, et lorsque l’on tournait autour du couple enlacé, on avait vraiment l’impression de les voir tournoyer… Un enchantement !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Vendredi 1er AOÛT…

     

     

    L'été...

    Rosier Floribunda…

    (Image wikipédia)

     

    ETE

    Que chantait donc l’été ?

    Ecoute, des ruisseaux et des oiseaux

    Les murmures heureux

    Qui poussent les cœurs oppressés

    A forger des mots chatoyants !

    Vois, ici, une nuée de papillons

    Dansant au-dessus des ajoncs d’or

    Là, une armée d’espions de l’herbe

    Que le soleil bien sûr a libérés

    Fête le vent qui porte

    Les doux parfums de la forêt ;

    Admire la rose éblouissante

    Qui à ses pieds maints pétales amoncelle

    Ecoute les dryades qui, d’un genou gracile,

    Font bruisser fourrés et bosquets !

    Ecoute ! là-bas le pipeau d’un berger !

    Serait-ce Pan et sa flûte ?

    Ô les roses et les épices du jardin

    Divines création de la Nature,

    Mêlées en un trésor odorant

    Espéré, désiré, et adoré

    L’été est arrivé !

    Norman GALE

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Ce mal qui nous ronge...

    Comme la mouette, perchée sur ce mur,

    Nous  paressons, puisque c’est l’été,

    Nous sommes en vacances.

    Le mal lui, n’est jamais en vacances,

    Il s’insinue et nuit autant qu’il le peut,

    Ne dormez plus braves gens,

    Le temps nous est compté !

     

     

    « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien ».

    Edmund BURKE


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    De retour, mais pas trop en forme, je reprendrai mon blog en main début août.

    J’ai été très touchée et vous remercie, pour  vos  commentaires sympathiques laissés, durant mon escapade…


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