•  

     

     

     

     

     

    Les yeux de l’Amour…

     

     

    « L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait à ces lois,

    Et l’on voit les amants

    Vanter toujours, leur choix :

    Jamais, leur passion n’y voit rien de blâmable,

    Et dans l’objet aimé, tout leur devient aimable ;

    Ils comptent les défauts pour des perfections,

    Et savent y donner de favorables noms.

    La pâle, est aux jasmins, en blancheur comparable :

    La noire, à faire peur, une brune adorable ;

    La maigre, a de la taille, et la liberté ;

    La grasse, est dans son port, pleine de majesté

    La malpropre, sur soi, de peu d’attraits chargée,

    Est mise sous le nom de beauté négligée ;

    La géante, paraît une déesse aux yeux ;

    La naine, un abrégé des merveilles de cieux ;

    L’orgueilleuse, a le cœur digne d’une couronne ;

    La fourbe, a de l’esprit ;

    La sotte, est toute bonne ;

    La grande parleuse, est d’agréable humeur ;

    Et la muette, garde une honnête pudeur.

    C’est ainsi, qu’un amant, dont l’ardeur est extrême,

    Aime, jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime. »

    MOLIERE

    Le Misanthrope, acte II, scène III

    Dit par Eliante.


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

    Billet

     

     

    Devant l’autel de l’église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, le portrait du Père Georges Vandenbeush.

     

    C’était l’ancien curé de l’église Saint-Jean-Baptiste de Sceaux, et depuis deux ans il était parti à Nguetchewe, Cameroun, comme missionnaire.

    Il a été enlevé dans la nuit du 13 au 14  novembre dernier par la secte Boko Haram. Depuis les veilleuses sont allumées par tous les paroissiens elles ne s’éteindront que le jour de la libération du Père Vandenbeush.

     

    Mais la France socialiste payera-t-elle pour l’aider à s’évader comme elle le fit pour Colomb ???

    Liviaaugustae


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Apothème

     

     

     

    « Toi seule ne passe pas, immortelle musique !

    Tu es la mer intérieure. Tu es l’âme profonde.

    Tu es en dehors du monde. Tu es un monde à toi seule.

    Musique qui berça mon âme endolorie,

    Musique qui me l’a rendue ferme, calme et joyeuse…

    Mon amour et mon bien.

    Rolland

     

    http://splashurl.com/m7jv4rm

     

    Cette fameuse chanson «My Sérénade », chantée par les Platters sur laquelle nous avons dansé, dans les années 60, est extraite de : Le chant du cygne de Frantz Schubert !

    Pas étonnant que nous l’a trouvions si belle, cette sérénade !

    Liviaaugustae


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Proposition de reconstitution d’une Aquila.

     

     

    L’aquila était l’emblème vénéré d’une légion romaine, grâce à elle la légion se structurait. Quand la légion perdait son Aquila, Rome perdait son honneur.

    Surmonté d’un aigle depuis la réforme de Marius, ces hampes permettaient de distinguer les différentes unités de l’armée, elles étaient portées par un légionnaire nommé Aquilifer.

    Quand les ennemis voulaient humilier les romains ils s’emparaient des Aquilae. Ce fut le cas des légions de Crassus dont les Parthes s’emparèrent. Il fallut toute la diplomatie d’Auguste pour récupérer les Aquilae. L’Empereur d’ailleurs dans ses Res Gestae (faits et gestes) se vante d’avoir récupéré ces emblèmes sacrés. Les guerriers germains s’emparèrent des Aquilae des trois légions romaines tombées à la bataille de Teutobourg et Germanicus les récupéra à son tour.

    La neuvième légion sous Hadrien perdit son aigle. Celui-ci les romains ne le récupérèrent jamais. Ce fut un « déshonneur » !

     

     

    C’était il y a très, très longtemps, aujourd’hui qui pourrait donner la définition du mot honneur ?

    Liviaaugustae


    2 commentaires
  •  

     

     

     

    Antiquité

     

     

    Genius, 1er siècle après J.C. en bronze et argent.

    (Naples, Musée Archéologique National)

     

     

    Le Genius romain…

     

    C’est une divinité masculine vêtue d’une toge et toujours représentée en train d’offrir un sacrifice. Le Génie (genius) est le dieu guide de la famille, qui symbolise la force procréatrice et l’esprit vital du pater familias.

    Ici, il porte une toge et un manteau qui lui couvre la tête ; il se tient penché en avant pour offrir le sacrifice contenu dans la patère. Autour de son bras droit, s’enroule le serpent Agathodaemon, esprit bienveillant protecteur du foyer domestique (avec les dieux Lares, et tout ce monde se côtoyait dans le laraire des maisons romaines). L’autre bras porte une longue corne d’abondance qui symbolise la prospérité.

     

    Fini ! Aujourd’hui, plus de « pater familias » !

    Ils n’osent montrer leur autorité, car une fessée (surtout méritée), peut les conduire à la faillite 1500 € et même en prison !

    Mauvais présage ! un romain aurait rebroussé chemin…

    Liviaaugustae


    votre commentaire