• Spectacle

     

     

     

    Le mot du général…

     

     

    Spectacle

    Détail de la statue du général, située au centre du cours Cambronne à Nantes.

    (image wikipédia)

     

    Un peu d’histoire.

    Pierre, Jacques, Etienne, vicomte de Cambronne (Nantes 1770-1842), Est un général français, engagé comme volontaire en 1792, il prit part aux campagnes de la Révolution et de l’Empire, fut nommé général de brigade puis, major général de la garde impériale. Ayant accompagné Napoléon 1er à l’île d’Elbe (1814), il revint avec lui en 1815, et fut fait comte et pair de France pendant les Cent-Jours. Lors de la bataille de Waterloo (juin 1815), il fit partie du « dernier carré » de la Vielle Garde et, sommé de se rendre aurait répondu, selon la tradition, « La garde se meurt, mais ne se rend pas » ou encore (aurait adressé aux anglais le mot de Cambronne, anecdote repris par Victor Hugo, dans les Misérables).

    Blessé, il fut emmené comme prisonnier en Angleterre. A son retour en France, il fut traduit devant un conseil de guerre. Défendu par l’avocat Berryer, il fut acquitté, et fut peu après chargé du commandement de la place de Lille (1820-1822).

    (Dictionnaire Robert de noms propres)

     

    « Son mot » resté célèbre grâce à Hugo et beaucoup plus tard à Sacha Guitry, a toujours cours  en France bien que l’on ne soit pas sûr qu’il l’ait jamais prononcé…

     

    Comme hier soir, il n’y avait rien d’intéressant à la télévision. TF1 élections, France 2 : élections,  France 3 : élections !  

    Je me sui offert la pièce de Guitry : « Le mot de Cambronne » !

     

    QUAND L’HISTOIRE ET LE PATRIMOINE S’ENTRELACENT…

     

     

     

    Spectacle

    Les trois coups ont raisonné, le rideau va se lever…

     

    Le mot de Cambronne.

     Mme Cambronne, d’origine britannique, à qui l’on a beaucoup parlé du « Mot de son mari », le presse de questions afin d’en connaître la signification. Mais le général se refuse à toute explication et persiste à se taire.

    Jusqu’au moment, où la soubrette, laissant tomber le plateau avec les tasses du goûter, laisse échapper un sonore « Merde » !

    Cette pièce, interprétée avec brio par Guitry campant le général Cambronne.

    Marguerite Moreno l’épouse du général à l’accent anglais à couper au couteau (Birkin en serait jalouse).

    Pauline Carton, la femme du préfet de Nantes.

    Et la jolie soubrette, Jacqueline Delubac (épouse du moment de Guitry), qui n’a qu’un mot à dire : celui de Cambronne !

    Une pièce exquise, pleine d’esprit, et d’humour savoureux, bien français et en vers…

    Pour écouter le texte de la pièce, lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=vQhA4eTyQ-o

     


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