• Spectacle

     
     
     
     
     
     
    Un spectacle musical, « Le Chant des Frênes », avec Michael Lonsdale, et Catherine Fantou-Gournay, évoque quarante ans d’une amitié  amoureuse peu banale entre Ivan Tourguéniev, le grand écrivain russe, et Pauline Viardot, la diva française.
     
     
     
     
     
    numérisation0004Les acteurs…  
     
     
     
    Spectacle musical, écrit par Marc Zviguilsky et Catherine Fantou-Gournay, d’après la correspondance entre le grand écrivain russe et la cantatrice, « Le Chant des Frênes » est conçu comme une partition musicale. Les auteurs ont imaginé que, pour faire taire les rumeurs malveillantes sur Ivan (Londasle) et Pauline (Catherine Fantou-Gournay), un jeune biographe (Marc Zvguilsky) vient les rencontrer pour écrire un livre sur eux, évoquant quarante ans d’une relation peu banale en pleine époque romantique.
     
     
     
     
     
    A Bougival (Yvelines), une propriété, « Les Frênes », abrite, grâce à une famille de passionnés (M. et Mme Zviguilsky et leur fils Marc), le musée Ivan-Tourguéniev. Cet agréable domaine fut acheté en 1874 par Ivan Tourguéniev et Pauline Viardot. Le premier s’y fit construire un élégant chalet où il vécut les huit dernières années de sa vie, la seconde occupa la villa avec sa famille.
     
    Pauline est une diva française, sœur de la Malibran disparue prématurément, pas aussi belle que Maria et à la voix moins spectaculaire, mais tout aussi célèbre. Elle à épousé à 19 ans Louis Viardot, homme de lettres, critique d’art et directeur de l’Opéra italien, très amoureux d’elle qui éprouve pour lui profonde affection et  confiance.
     
    C’est à Saint Pétersbourg qu’Ivan et Pauline se rencontrent. Elle à 22 ans. Une forte amitié, qui perdurera au long de  leur vie, naît entre Pauline, Louis, et Ivan. Ce dernier, né dans une famille de vieille noblesse russe, né à Orel en 1818, trouve chez les Viardot la chaleur familiale qui lui a tant manqué entre une mère qui éduquait ses garçons au Knout (fouet) et un père qui ne manifestait guère d’affection.
     
    Mais il ne s’agit nullement d’un ménage à trois. Certes, Ivan voue amour et vénération à Pauline, la femme de sa vie, et le cœur de Pauline bat pour Ivan, mais elle domine sa passion et sa vie privée restera irréprochable. Les Viardot iront jusqu’à élever, pendant plusieurs années, Pélaguïa, la fille qu’Ivan a eu d’une relation de jeunesse.
     
    Pendant quarante ans, au gré des déménagements des Viardot à travers l’Europe pour la carrière de Pauline, et les allers et retours d’Ivan, ils ne se cessent de se quitter, de se retrouver et de s’écrire.
     
    ET partout où il passe, le brillant trio réunit autour de lui les plus grands écrivains et artistes européens : Liszt, Chopin, Berlioz et Delacroix, Georges Sand, Flaubert et Maupassant, Dostoïevski, Tolstoï, Dikens et Clara Schumann…
     
    Ivan disait ne pas croire en Dieu, mais il en parlait sans cesse. Il s’éteint aux Frênes en 1883, dans les bras de Pauline, veuve depuis quelques mois. Ses obsèques sont célébrées à Paris à la cathédrale Alexandre-Nevsky. Quatre cent personnes accompagnent son cercueil à la gare du Nord… et un cortège de deux cent mille personnes l’attend à Saint-Pétersbourg.
     
    Michael Lonsdale prête sa voix à Tourguéniev auquel il ressemble, et Catherine Fantou-Gournay la sienne à Pauline qui joue du piano et chante. Ils ressuscitent, au fil des souvenirs, une belle histoire d’amour, de musique et de culture au cœur du XIXe siècle.
     
    Marie-Catherine d’Hausen
     
    Extrait de : Famille Chrétienne
     

     

     

     

     

     

    458px-Turgenev by RepinPortrait de Tourguéniev par Ilya Repine (1874)

    (source  Wikipédia)

     

     

     

     

     

    Dmitriev 017Tourguéniev à la chasse de Dmitriev-Orenbourski (1879 collection privée)

    (source Wikipédia)

     

     

     

     

     

    777px-SPb Turgenev statue (Manezhnaya square)Statue de Tourguéniev à Saint-Pétersbourg, Place du Manège.

    (source Wikipédia)

     

     

    Pour ceux qui sont dans la région parisienne, ou en province, et qui voudraient aller voir cette pièce, ou visiter le Musée, renseignements ci-dessous.

     

    1)    Musée Ivan-Tourguéniev, 78380 à Bougival, Rens. Au 01 39 18 22 30. Fermé jusqu’en avril 2013.

    2)    « Le Chant des Frênes », Espace Georges –Bernanos, 4 rue du Havre, Paris Ixe, du 08/11 au 02/12. Renseignements : 09 75 95 60 57

     

     

    « Cette belle et « pure histoire d’amour », est sans doute celle de la pièce. Le dictionnaire des auteurs, raconte l’histoire autrement : apparemment les Viardot n’avaient pas d’enfants, et élèvent effectivement Pélagie, fille de Tourguéniev, qu’il a eut avec une paysanne. Et c’est à Berlin, le 28 octobre 1843, lors d’une partie de chasse, dont Tourguéniev était passionné, qu’il rencontre Louis Viardot, qui le présente à sa jeune femme « Pauline Garcias », Louis et Ivan deviennent amis, Pauline tolère son amour sans y répondre semble-t-il.

    Il achète effectivement la propriété de Bougival et se fait construire une maison. Il aime Pauline, mais beaucoup d’autre aussi…

    C’est en 1881, qu’il ressent, sans y prêter attention, les premières atteintes du mal qui va l’emporter (cancer de la moelle épinière). Les deux dernières années sont une longue et douloureuse agonie. La mort qu’il avait tant redoutée vint en libératrice. Tourguéniev, veillé par Pauline Viardot, s’éteignit le 22 août 1883 dans sa demeure de Bougival. »

    Extrait de : Le Nouveau Dictionnaire des Auteurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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