Par Liviaaugustae
Proposition 241 pour l'herbier de poésie d'Adamante, vous pouvez la retrouver sur le lien ci-dessous :
https://imagesreves.blogspot.com/
Acrylique d'Adamante sur papier froissé
Une étrange planète
Partis avec deux amis sur un vaisseau, nous avons rencontré un champs de météorites énormes, notre vaisseau avait été atteint en plusieurs endroits et nous avions plongé vers une planète inconnue...
L'atterrissage fut très rude et nous nous sommes tous les trois évanouis sous le choc.
Quand nous avons ouvert les yeux nous avons découvert un paysage brûlé, des arbres calcinés, il y avait des fumerolles et des geysers un peu partout, il semblait que nous soyons tombé sur le flanc d'un volcan, mais le plus terrible pour nous, fut la découverte d'une grande quantité d'animaux étranges, jaunes ou blanchâtres, il y en avait partout, ils avaient des têtes bizarres et très peu avenantes.
Nous ne savions absolument pas où nous nous trouvions, notre appareil s'était cassé en deux, nous nous trouvions dans la moitié avant et nous ne savions pas où le morceau de queue se trouvait ni même s'il était entier.
Alors que les animaux jaunes et blancs commençaient à bouger et à avancer dans notre direction, nous nous demandions comment nous allions pouvoir bouger nous aussi pour aller retrouver notre module dans la queue de notre vaisseau, nous avions pu le localiser à l'aide d'un traceur électronique, il se trouvait sur une hauteur à presque 10 kilomètres de l'endroit où nous nous trouvions.
Nous décidâmes d'attendre la nuit - mais y avait-il une nuit sur cette drôle de planète ? - et puis ces affreuses bêtes dormaient-elles ?
Nous avons donc bloquer la porte de la cabine où nous nous trouvions en attendant de pouvoir bouger.
Les animaux avaient déjà atteint le vaisseau, nous les entendions marcher sur la carlingue au dessus de nous et cette dernière craquait sinistrement, ils poussaient des cris rauques qui nous faisaient froid dans le dos, nous espérions que la structure qui avait été endommagée par les météorites et l'atterrissage brutal tiendrait le coup.
Par le hublot nous pouvions voir les animaux jaunes et blancs se disperser tout autour de nous en laissant derrière eux une répugnante traînée jaunâtre et visqueuse qui dégoulinait le long de l'appareil, leurs gueules étaient terrifiantes et dotées d'énormes dents pointues, ils ne feraient qu'une seule bouchée de nous trois réunis.
Certains rampaient, d'autres, debout sur deux pattes avaient des visages presque humain, mais tous n'avaient qu'un seul but, nous dévorer !
Mais heureusement le réveil sonna !
Je me réveillai en sursaut et fut très heureuse de constater que je me trouvais dans le calme de ma chambre, tandis qu'un rai de soleil jouait sur le tapis.
Livia
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