• Billet

     
     
     
     
     
     
     
    HILDEGARDE DE BINGEN, (1098-1179)
    UNE VISIONNAIRE.
    (Elle a été proclamée 35e docteur de l’Eglise)
     
     
     
     
     
    numérisation0003Sainte Hildegarde.
     
    (Détail du reliquaire de l’autel de la chapelle Saint-Roch de Bingen, Allemagne)
     
    (Après 1895)
     
     
     
     
     
    « Hildegarde fut une moniale bénédictine au cœur de l’Allemagne médiévale, authentique maîtresse en théologie et grande experte des sciences naturelles et de la musique »
     
    Elue abbesse de son monastère, ses visions ne tarissent pas, mais elle reste humble et simple, « le signe d’une authentique expérience de l’Esprit Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s’en vante jamais, ne les montre pas et surtout fait preuve d’une obéissance totale envers l’autorité ecclésiastique ». De fait, ses visions seront authentifiées par saint Bernard de Clairvaux, puis par le pape Eugène III, en 1147.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Adam soumis aux forces de l’univers. Enluminure du « livre des œuvres de Dieu » par Hildegarde de Bingen (codex latin des XI-XIIe siècles)

     

    Docteur, Hildegarde de Bingen l’est dans tous les sens du terme. Confirmées par les études scientifiques d’aujourd’hui, ses prescriptions en matière d’alimentation et d’hygiène de vie sont d’une étonnante modernité.

    Parce que ses conseils sont basés sur des vérités éternelles. En particulier celle-ci : l’homme n’est pas un agrégat d’organes, c’est une personne en qui corps,  âme et esprit forment un tout. Du coup, la médecine d’Hildegarde est « holistique », ou intégrative : elle considère l’homme de façon globale.

    Rien ne serait plus étranger à sa démarche que de piocher chez elle des recettes pour soigner un mal de dos ou pour mieux digérer sans s’occuper de la philosophie qui les a fait naître. Observer les precriptions d’hildegarde, ce n’est pas suivre le régime Dukan !

    Pour comprendre sa médecine, il faut se débarrasser de cette manie moderne de tout séparer : le corps et l’âme d’une part, et les différentes parties du corps entre elles d’autre part. Chez l’être humain, tout est lié. Une conscience soulagée favorise une bonne santé, estimait l’abbesse allemande. A l’inverse, les vices appesantissent le corps. Hildegarde rappelle en permanence l’interdépendance entre les différents niveaux de l’être humain.

    Une médecine révélée.

    Elle a laissé deux livres de descriptions de plantes et de soins : le Physica et le Causae et Curae. Des visions dont elle a bénéficié. La preuve en est certaines plantes qu’elle conseille – du pyrèthre d’Afrique (poussant dans l’Atlas, et utilisé pour redonner des forces et soigner le diabète) au galanga (épice de Chine souveraine pour la circulation et le cœur) : elle n’avait jamais vu de tel dans son pays.

    Tombée dans l’oubli pendant des siècles, la médecine d’Hildegarde a été redécouverte au début du XIXe siècle par un médecin autrichien, le Dr HERTZKA. Tous les thérapeutes « hildegardiens » actuels lui sont plus ou moins redevables.

    Hildegarde insiste sur l’alimentation pour conserver une bonne santé. L’aliment, pour elle, n’est pas seulement un moyen de couper la faim nu un simple objet de plaisir : il participe au « développement de l’être ». Et la façon dont on mange est aussi importante que ce que l’on mange. « D’abord, il faut bénir la nourriture. Ensuite, mâcher soigneusement les aliments, manger lentement, calmement, en prenant son temps. Rien n’est plus mauvais qu’un repas pris nerveusement, à la va-vite, sur un coin de table ; il ne sera pas digéré convenablement par l’organisme et les ingrédients ingérés ne produiront pas tous leurs effets sur l’organisme. »

    L’épeautre joue un rôle central dans la diététique d’Hildegarde. « C’est la meilleure des céréales. Il réchauffe et engraisse le corps, il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L’épeautre rend saine la chair de quiconque en consomme […]. Il met le joie au cœur et donne de l’entrain. De quelque façon qu’on le mange, sous une forme ou une autre, comme le pain ou tel autre met cuit, l’épeautre est, pour tout excellent et délicat. »

    Les scientifiques d’aujourd’hui, moins lyriques mais plus précis, disent la même chose. Grâce à eux nous savons que l’épeautre contient du thiocyanate, qui donne force et vitalité, et qu’il est riche en protéines, en acides aminés, en vitamines (A ? E ? B12) et en oligo-éléments.

     

    Mais il convient toutefois d’être prudent. Comme toutes les médecines traditionnelles, celle d’Hildegarde attire aussi les guérisseurs peu fiables ou versant dan l’ésotérisme.

    On citera, parmi les associations sérieuses, les jardins d’Hildegarde, qui peut conseiller sur les personnes de confiance à consulter.

    Charles-Henri d’Andigné

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

    Et bien voilà ! Il nous faut trouver de la farine d’épeautre… Où ?

    Et nous fabriquer du pain, que nous mâcherons lentement, pas sur un coin de table, mais confortablement installés.

    C’est sûrement pour cela, (d’ailleurs les médecins d’aujourd’hui le disent), qu’il y a tant de cancers et tant de dépressions ! Car, combien de fois j’ai rencontré des personnes, à l’heure du déjeuner,  grignotant des sandwichs dégoulinants de mayo !

    Si vous trouvez de la farine d’épeautre, essayez les petits gâteaux de la recette ci-dessous :

     

     

     

    numérisation0006BISCUITS DE LA JOIE…

     

     

     

    Ingrédients :

     

    - 500 gr de farine d’épeautre

     

    - 180 gr de beurre doux

     

    - 4 jaunes d’œufs

     

    - 3 gr de sel

     

    - 140 gr de sucre de canne

     

    - 70 gr de miel

     

    - 30 gr d’épices pour biscuits de la joie ? J’aimerais bien qu’ils me disent ce que sont ces épices !

     

    (Moi j’y mettrais : sûrement de la vanille, de la cannelle, de la muscade, et pourquoi pas un zest de citron vert ?)

     

     

     

    Faire fondre doucement le beurre coupé en morceaux. Retirez la casserole du feu et ajoutez le miel, le sucre, les jaunes d’œufs et le sel.

     

    Mélangez les épices (encore faudrait-il savoir ce que c’est) ) la farine et versez le tout dans la casserole.

     

    Pétrissez la pâte. Etalez-la au rouleau sur une table farinée (après cela il faut nettoyer la table, merci Hildegarde !), pour obtenir une épaisseur de 3 mm. (Il faut aussi un centimètre)

     

    Découpez les biscuits à l’aide d’emporte-pièces. Avec une cuillère en bois, soulevez délicatement les biscuits et disposez-les sur la plaque du four.

     

    Faites cuire de 10 à 12 mn th. 6 (180°) en surveillant la cuisson.

     

    Ne pas aller se promener, rester à côté de votre four, l’œil vissé aux petits gâteaux cuisants…

     

    Espérons qu’après l’ingestion de ces gâteaux, toute la famille chantera… Alléluia !

     

    Cette recette est donnée aussi par F.C. Et je compte bien (si je trouve de la farine d’épeautre faire un gros gâteau, les petits c’est trop de boulot ! Quoique mes petits enfants aimeraient sans doute cela ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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