•  

     

     

    Je vous parlais hier des addictions et de la peur.

     

    Nous les devons, si on en croit nos ancêtres grécos/Romains, à Phobos, qui est le dieu de la peur, il accompagne son père Arès le dieu de la guerre, sur les champs de bataille, et remplit de peur et d'effroi les pauvres hommes.

     

    Aujourd'hui, il est toujours présent et continue son office, aidé par son frère Déimos dieu de la terreur, ils nous remplissent de peur et d'effroi bien souvent, comme à Crépol par exemple !

     

    Livia

     

     

    Le dieu Phobos

     

    (Mosaïque du IVe siècle après J.C.)

     

     

     

     

     

    Dans la mythologie grecque, Phobos est le fils d'Arès et d'Aphrodite, et le frère de Déimos (La Terreur) .

     

    Ils accompagnent tout deux leur père Arès dieu de la guerre, durant les bataille.

     

    Incarnation de la peur panique (signification de son nom en grec), Phobos est *l'étymon du mot phobie.

     

     

     

    *Mot, racine qui donne l'étymologie d'un autre mot.

     

    Le latin « pater » est l'étymon de « père ».

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  

     

    C'est au cours d'une lecture que j'ai découvert l'existence de cette déesse Sequana, qui serait en quelque sorte l'âme de la Seine...

     

    On pense que cette statue fut sculptée et érigée par les romains quand ils conquirent la Gaule.

     

    Livia

     

     

    Sculpture de la déesse Sequana aux sources de la Seine

     

     

     

     

     

    Sequana est représentée le plus souvent sous les traits d'une jeune fille. Ce personnage de la mythologie celtique gauloise est associé à la Seine.

     

    Il est possible de voir une statue la représentant dans un nymphée construit pour protéger la source, situé au même endroit qu'un sanctuaire, lui aussi consacré à la déesse ; aux sources de la Seine à Source-Seine. Personne n'est en mesure de connaître avec certitude l'origine de la divinité gauloise puisque aucun document ne parle de la déesse Sequana. Le seul moyen actuel est d'émettre des hypothèses à partir des objets retrouvés lors des différentes fouilles sur le site à Source-Seine. On ne peut donc que faire des études sur ce qui a été découvert pour pouvoir mettre un nom sur cette déesse de la Seine mais également savoir comment était le sanctuaire ou encore le culte voué à Sequana par les gaulois.

     

    La déesse Sequana est une divinité réputée dans l'Antiquité pour accomplir des miracles. Elle détenait un double don : le pouvoir de guérison et exaucer les vœux. On sait que les Gaulois vénéraient particulièrement les sources et notamment les sources de la Seine. Ainsi, ils croyaient fortement en la présence d'une divinité résidant aux sources de la Seine dotée de bienveillance .Mais pour eux, il n'y avait qu'une sorte de présence, en effet à cette époque la déesse Sequana ne possédait pas de forme particulière.

     

    Après la défaite d'Alésia en 52 avant notre ère, Sequana n'est plus qu'une simple essence que l'on nommait "Déesse de la Seine", c'est à partir de ce moment qu'on la dote d'une forme humaine traduite par une sculpture que chacun pouvait contempler. Ce n'est qu'après la conquête de la Gaule par Jules César que la déesse se trouve confortée aux sources de la Seine à 40km de Dijon [...]

     

    Texte et image wikipédia

     

     


    13 commentaires
  •  

     

     

     

    Quand on parle de sommeil on évoque toujours Morphée, cependant d'après le texte que je viens de découvrir au cours d'une lecture, toute la famille de Morphée, son père Hypnos ainsi que Nyx,(la Nuit) sa mère seraient aussi responsables de notre sommeil durant la nuit !

     

    Morphée et les siens auraient-il peur de Séléné ? Car dès qu'elle règne dans le ciel...ils s'enfuient et nous laissent en plan !

     

    Samedi soir pleine lune, mon sommeil va encore être affecté, puisque Morphée et sa famille nous délaissent ces nuits là !

    Livia

     

     

    Morphée endormi

     

     

    Jean-Antoine Houdon

     

     

    (Si on ne voit pas dans cette sculpture le miroir de Morphée, par contre on distingue très

     

    bien ses ailes ainsi que ses fleurs de pavots sur le socle)

     

     

     

     

     

     

     

    Morphée est, dans la mythologie grecque, une divinité des rêves. Morphée est, selon certains

     

    théologiens antiques, le fils d'Hypnos (le sommeil) et de Nyx (la Nuit), et selon d'autres, la

     

    principale divinité des mille Oneiros engendrés par Nyx seule. Il a pour vocation d'endormir

     

    les mortels.

     

     

    Morphée est souvent représenté par un jeune homme tenant un miroir à une main et des pavots de l’autre, avec des ailes de papillon battant rapidement et silencieusement, qui lui permettent de voler. Il donne le sommeil en touchant une personne avec ses pavots. Il lui donne également des rêves pour la nuit. Pour se présenter aux mortels, il se transforme en être de chair – «forme» en grec – permettant aux mortels l'espace d'un instant de sortir des machinations des dieux.

     

    Il serait selon Ovide le plus apte de sa fratrie à prendre une apparence humaine.

     

    On le retrouve notamment dans l'œuvre d’Ovide.

     

    Messager des dieux, il apparaît généralement dans le sommeil des rois comme un humain sous forme de fantasme. Il est peut-être le rêve envoyé par Zeus auprès d’Agamemnon dans l’Illiade, mais dans ce passage, il n'est pas explicitement nommé.

     

    Il joue un rôle important dans l'histoire d’Alcyone et Céyx : le Sommeil choisit Morphée pour prendre les traits de Céyx et visiter Alcyone durant son sommeil, pour lui décrire le naufrage de son époux et lui demander des funérailles. Cette apparition laisse croire à Alcyone en la réalité de ce récit.

     

     

    Livia

     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

    Atlas copie romaine du IIe siècle

     

    Musée Farnèse

     

     

     

    […] Là vivait ce souverain qui surpassait tous les hommes par sa taille gigantesque, Atlas fils de Japet... « étranger, lui dit Persée, si tu es sensible à la gloire d'une illustre naissance, je suis né de Jupiter ; si tu admires les grandes actions, tu admireras les miennes ; je te demande l'hospitalité et le repos.»... Il répondit aussi à Persée : « vas-t'en d'ici ; autrement la gloire des grandes actions que tu t'attribues mensongèrement et Jupiter lui-même, ne te servirait de rien. » Aux menaces il ajoute la violence ; de ses propres mains il essaye de chasser le héros qui hésitait et mêlait dans ses paroles la douceur à la fermeté. Persée n'était pas assez fort pour résister (qui pourrait en effet égaler la force d'Atlas ? ) : « Hé bien dit-il, puisque tu tiens si peu à mon amitié, reçoit ta récompense » ; et, se détournant, il lui présente du côté gauche la face hideuse de Méduse. Dans toute sa hauteur Atlas est changé en montagne ; sa barbe et ses cheveux deviennent des forêts, ses épaules et ses bras des coteaux ; ce qui fut sa tête se dresse au sommet de la montagne ; ses os se transforment en pierres. Puis son corps agrandit dans tous les sens prend un immense développement (tel est, odieux, votre volonté) et le ciel avec tous ses astres reposent tout entier sur lui.

     

     

     

    Et voilà pourquoi nous avons aussi atlas dans le dos !

     

    «L'atlas est la première vertèbre cervicale (C1). Elle a été nommée ainsi en référence au géant Atlas de la mythologie grecque, qui portait la sphère céleste sur ses épaules comme cette vertèbre porte la tête. L'atlas agit comme un ménisque osseux, intercalé entre le crâne et le rachis.»

     


    10 commentaires
  •  

    Persée fils de Jupiter, ayant besoin d'une bonne protection pour parcourir le monde, coupa la tête de la Gorgone – Méduse – pour changer en pierre quiconque le désobligerait.

     

     

    Persée et la Gogone

     

    Honoré Marqueste

     

     

    Méduse

     

    Caravaggio

     

     

     

    […] Célèbre par sa beauté, Méduse fut recherchée par un grand nombres de prétendants qui se la disputaient jalousement ; il n'y avait dans toute sa personne rien de si admirable que ses cheveux ; j'ai connu quelqu'un qui assurait l'avoir vue. Le souverain des mers, la déshonora, dit-on, dans un temple de Minerve ; la fille de Jupiter se détourna, couvrit de son égide son chaste visage et, pour ne pas laisser impuni un tel attentat, elle changea les cheveux de la Gorgone en serpents affreux.

     

    Aujourd'hui encore, pour frapper ses ennemis d'épouvante et d'horreur, elle porte devant sa poitrine les serpents qu'elle a fait naître [...]

     

     

     

    […] Persée, craignant que le dur gravier ne blesse la tête couronnée de serpents, il étend sur le sol des feuillages moelleux, amasse une couche de tiges légères, nées sous les eaux, et y dépose la tête de Méduse, fille de Phorcys. Ces tige récemment coupées, où une moelle spongieuse entretenait encore la vie, éprouvent aussitôt, à son contact, l'effet de la tête monstrueuse ; elles durcissent ; rameaux et feuillages prennent une rigidité jusque là inconnue. Cependant les nymphes de la mer essayent de renouveler ce prodige sur d'autres rameaux ; charmées d'y réussir chaque fois, elles en jettent, telles qu'elles les trouvent les semences dans les eaux ; aujourd'hui encore le corail a conservé la même propriété ; il durcit au contact de l'air et ce qui dans la mer était une branche flexible devient, quand il en sort, une pierre […]

     

     

    Persée aidé de Minerve pétrifie Phinée

     

    Jean-Marc Nattier

     

     

     

    […] Mais, quand il a vu que sa vaillance va succomber sous le nombre, Persée s'écrie : « Puisque vous m'y forcez vous-même, je demanderai du secours à un ennemi. Que ceux qui m'aiment détournent leurs regards, si j'ai ici des amis ! » et il présente la tête de la Gorgone : « Cherche ailleurs quelqu'un qu'émeuvent tes prestiges ! » répond Thescelus ; mais au moment où sa main se préparait à lancer un trait fatal, il reste figé, statue de marbre, dans la même attitude. A ses côtés, Ampyx, pointe son glaive contre la poitrine du descendant de Lyncee, que remplit un grand cœur ; pendant que sa main droite cherche à frapper, elle durcie sans pouvoir faire aucun mouvement ni arrière ni en avant[.....]

     

    Métamorphoses d'Ovide

     

     

     

     


    15 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique