•  

     

     

     

     

     

    Saturne, la tête protégée par un manteau d'hiver, une faucille à la main

     

    Fresque à Pompéi maison des Dioscures

     

    Saturne/Cronos est le dieu du temps dans la religion romaine.

     

    Il préside la période qui précède le solstice d'hiver, celle des Saturnales.

     

     

     

    Les Saturnales, étaient de grandes fêtes accompagnées de grandes réjouissances et de véritables ripailles, célébrées en l'honneur de Saturne,
    Vers la date du solstice d'hiver, les Romains fêtaient les Saturnales dont la durée varia selon les époques: Cicéron nous dit qu'elles duraient sept jours à son époque, Auguste les réduisit à trois et Claude les porta à cinq.
    On suspendait des figurines aux sanctuaires des carrefours et au seuil des maisons qui avaient été nettoyées et purifiées.
    Pendant ces fêtes les esclaves jouissaient d'une apparente liberté, cette fête inversait l'ordre des choses et pendant un temps, les esclaves devenaient les maîtres et inversement, les maîtres des esclaves.

     

     

     

    Cronos/Saturne dévorant un de ses enfants

     

    Rubens

     

    Cronos/Saturne, est le dieu grec du temps qui s'écoule, de la destinée et Kairos c'est un terme grec qui peut se traduire par le bon moment pour agir.

     

     

     

    Aux dieux du temps.

     

    Et pourtant le printemps est là !

     

    Les oiseaux ont bâtit leurs nids depuis longtemps déjà dont s'échappent moult pépiements, les arbres sont parés de leurs feuilles et les fleurs s'épanouissent aux jardins.

     

    Alors que font donc ces deux-là ?

     

    Ont-ils en connivence, décidé de nous gâcher la vie ?

     

    Il faut s'en défier car ils ont la réputation de dévorer leurs enfants.

     

    Où donc ont-ils caché le soleil, qui nous arrive à minis doses.

     

    Quand au ciel plus gris que bleu, il pleure souvent et la mer qui a revêtue sa robe de deuil est en colère aussi et noie les côtes de vagues monstrueuses.

     

    Et sous ce déluge permanent les hommes ne savent plus à quel dieu se vouer.

     

    Il semble que les ébats de Maïa – déesse du printemps – et de Vulcain aient pris fin et que cette dernière soit intervenue pour nous envoyer enfin, le printemps ?

     

    Pourvu que çà dure !

     

    Livia

     

     

    Vulcain et Maïa

     

    Bartholomeus Spranger

     

     


    8 commentaires
  •  

     

     

    Je vous parlais hier des addictions et de la peur.

     

    Nous les devons, si on en croit nos ancêtres grécos/Romains, à Phobos, qui est le dieu de la peur, il accompagne son père Arès le dieu de la guerre, sur les champs de bataille, et remplit de peur et d'effroi les pauvres hommes.

     

    Aujourd'hui, il est toujours présent et continue son office, aidé par son frère Déimos dieu de la terreur, ils nous remplissent de peur et d'effroi bien souvent, comme à Crépol par exemple !

     

    Livia

     

     

    Le dieu Phobos

     

    (Mosaïque du IVe siècle après J.C.)

     

     

     

     

     

    Dans la mythologie grecque, Phobos est le fils d'Arès et d'Aphrodite, et le frère de Déimos (La Terreur) .

     

    Ils accompagnent tout deux leur père Arès dieu de la guerre, durant les bataille.

     

    Incarnation de la peur panique (signification de son nom en grec), Phobos est *l'étymon du mot phobie.

     

     

     

    *Mot, racine qui donne l'étymologie d'un autre mot.

     

    Le latin « pater » est l'étymon de « père ».

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  

     

    C'est au cours d'une lecture que j'ai découvert l'existence de cette déesse Sequana, qui serait en quelque sorte l'âme de la Seine...

     

    On pense que cette statue fut sculptée et érigée par les romains quand ils conquirent la Gaule.

     

    Livia

     

     

    Sculpture de la déesse Sequana aux sources de la Seine

     

     

     

     

     

    Sequana est représentée le plus souvent sous les traits d'une jeune fille. Ce personnage de la mythologie celtique gauloise est associé à la Seine.

     

    Il est possible de voir une statue la représentant dans un nymphée construit pour protéger la source, situé au même endroit qu'un sanctuaire, lui aussi consacré à la déesse ; aux sources de la Seine à Source-Seine. Personne n'est en mesure de connaître avec certitude l'origine de la divinité gauloise puisque aucun document ne parle de la déesse Sequana. Le seul moyen actuel est d'émettre des hypothèses à partir des objets retrouvés lors des différentes fouilles sur le site à Source-Seine. On ne peut donc que faire des études sur ce qui a été découvert pour pouvoir mettre un nom sur cette déesse de la Seine mais également savoir comment était le sanctuaire ou encore le culte voué à Sequana par les gaulois.

     

    La déesse Sequana est une divinité réputée dans l'Antiquité pour accomplir des miracles. Elle détenait un double don : le pouvoir de guérison et exaucer les vœux. On sait que les Gaulois vénéraient particulièrement les sources et notamment les sources de la Seine. Ainsi, ils croyaient fortement en la présence d'une divinité résidant aux sources de la Seine dotée de bienveillance .Mais pour eux, il n'y avait qu'une sorte de présence, en effet à cette époque la déesse Sequana ne possédait pas de forme particulière.

     

    Après la défaite d'Alésia en 52 avant notre ère, Sequana n'est plus qu'une simple essence que l'on nommait "Déesse de la Seine", c'est à partir de ce moment qu'on la dote d'une forme humaine traduite par une sculpture que chacun pouvait contempler. Ce n'est qu'après la conquête de la Gaule par Jules César que la déesse se trouve confortée aux sources de la Seine à 40km de Dijon [...]

     

    Texte et image wikipédia

     

     


    13 commentaires
  •  

     

     

     

    Quand on parle de sommeil on évoque toujours Morphée, cependant d'après le texte que je viens de découvrir au cours d'une lecture, toute la famille de Morphée, son père Hypnos ainsi que Nyx,(la Nuit) sa mère seraient aussi responsables de notre sommeil durant la nuit !

     

    Morphée et les siens auraient-il peur de Séléné ? Car dès qu'elle règne dans le ciel...ils s'enfuient et nous laissent en plan !

     

    Samedi soir pleine lune, mon sommeil va encore être affecté, puisque Morphée et sa famille nous délaissent ces nuits là !

    Livia

     

     

    Morphée endormi

     

     

    Jean-Antoine Houdon

     

     

    (Si on ne voit pas dans cette sculpture le miroir de Morphée, par contre on distingue très

     

    bien ses ailes ainsi que ses fleurs de pavots sur le socle)

     

     

     

     

     

     

     

    Morphée est, dans la mythologie grecque, une divinité des rêves. Morphée est, selon certains

     

    théologiens antiques, le fils d'Hypnos (le sommeil) et de Nyx (la Nuit), et selon d'autres, la

     

    principale divinité des mille Oneiros engendrés par Nyx seule. Il a pour vocation d'endormir

     

    les mortels.

     

     

    Morphée est souvent représenté par un jeune homme tenant un miroir à une main et des pavots de l’autre, avec des ailes de papillon battant rapidement et silencieusement, qui lui permettent de voler. Il donne le sommeil en touchant une personne avec ses pavots. Il lui donne également des rêves pour la nuit. Pour se présenter aux mortels, il se transforme en être de chair – «forme» en grec – permettant aux mortels l'espace d'un instant de sortir des machinations des dieux.

     

    Il serait selon Ovide le plus apte de sa fratrie à prendre une apparence humaine.

     

    On le retrouve notamment dans l'œuvre d’Ovide.

     

    Messager des dieux, il apparaît généralement dans le sommeil des rois comme un humain sous forme de fantasme. Il est peut-être le rêve envoyé par Zeus auprès d’Agamemnon dans l’Illiade, mais dans ce passage, il n'est pas explicitement nommé.

     

    Il joue un rôle important dans l'histoire d’Alcyone et Céyx : le Sommeil choisit Morphée pour prendre les traits de Céyx et visiter Alcyone durant son sommeil, pour lui décrire le naufrage de son époux et lui demander des funérailles. Cette apparition laisse croire à Alcyone en la réalité de ce récit.

     

     

    Livia

     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

    Atlas copie romaine du IIe siècle

     

    Musée Farnèse

     

     

     

    […] Là vivait ce souverain qui surpassait tous les hommes par sa taille gigantesque, Atlas fils de Japet... « étranger, lui dit Persée, si tu es sensible à la gloire d'une illustre naissance, je suis né de Jupiter ; si tu admires les grandes actions, tu admireras les miennes ; je te demande l'hospitalité et le repos.»... Il répondit aussi à Persée : « vas-t'en d'ici ; autrement la gloire des grandes actions que tu t'attribues mensongèrement et Jupiter lui-même, ne te servirait de rien. » Aux menaces il ajoute la violence ; de ses propres mains il essaye de chasser le héros qui hésitait et mêlait dans ses paroles la douceur à la fermeté. Persée n'était pas assez fort pour résister (qui pourrait en effet égaler la force d'Atlas ? ) : « Hé bien dit-il, puisque tu tiens si peu à mon amitié, reçoit ta récompense » ; et, se détournant, il lui présente du côté gauche la face hideuse de Méduse. Dans toute sa hauteur Atlas est changé en montagne ; sa barbe et ses cheveux deviennent des forêts, ses épaules et ses bras des coteaux ; ce qui fut sa tête se dresse au sommet de la montagne ; ses os se transforment en pierres. Puis son corps agrandit dans tous les sens prend un immense développement (tel est, odieux, votre volonté) et le ciel avec tous ses astres reposent tout entier sur lui.

     

     

     

    Et voilà pourquoi nous avons aussi atlas dans le dos !

     

    «L'atlas est la première vertèbre cervicale (C1). Elle a été nommée ainsi en référence au géant Atlas de la mythologie grecque, qui portait la sphère céleste sur ses épaules comme cette vertèbre porte la tête. L'atlas agit comme un ménisque osseux, intercalé entre le crâne et le rachis.»

     


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique