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    Elvis Presley est un chanteur américain que j'aime beaucoup, j'ai dansé dans ma jeunesse sur ses rock'n'roll, mais aussi sur ses langoureux slwos, cependant, je ne connaissais pas du tout cette chanson là...

    Pour écouter cette jolie chanson d'Elvis clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=eFcrd5AOrMU

    Livia

     

     

    « Le miracle du rosaire » chanté par Elvis Presley

     

    Qui ne connaît pas Elvis Presley (+ 1977), celui à qui le monde a décerné presque d’un commun accord le titre de « roi du rock’n’roll » ? Familier du gospel, le chanteur a également enregistré des titres surprenants, comme par exemple une chanson en l’honneur de la Vierge Marie.

    Il s’agit du titre The miracle of the Rosary, enregistré le 15 mai 1971 et sorti le 20 février 1972. Titre on ne peut plus surprenant puisqu’il est dédié à la Vierge de Fatima, qui a généré une grande dévotion de la part des catholiques. Or, Elvis Presley a été baptisé au sein d’une communauté chrétienne évangélique, où la dévotion mariale n’existe pas. Il a cependant été sensibilisé à la musique chrétienne et sacrée, notamment par son ami Lee Denson qui est d’ailleurs celui qui a écrit The miracle of the Rosary.

    En effet, Lee Denson, qui était le fils d’un pasteur protestant de l’Église pentecôtiste, avait épousé Marie, une jeune femme catholique. Ce mariage avait poussé Lee à s’intéresser aux dogmes catholiques. Il observait souvent son épouse prier quotidiennement le chapelet, en réponse à la demande de Notre-Dame de Fatima aux petits bergers portugais à qui elle est apparue en 1917. Et peu à peu, Lee se tourna vers le catholicisme qu’il se décida à embrasser pour de bon.

    Un jour, alors que Marie avait négligé quelque temps sa prière, elle perdit son chapelet rapporté par une de ses amies de Fatima. Après avoir retourné la maison, rien n’y fit. Pourtant, dans la nuit du 13 octobre 1960, Lee trouva le chapelet dans son étui, posé sur le lit ! À la messe du lendemain, Lee et son épouse furent surpris par les paroles du prêtre qui, dans son homélie, expliquait que Notre Dame de Fatima accomplit parfois des miracles dans la vie de tous les jours, sans pour autant que les gens la remercient.

    Lee décida alors d’écrire la chanson qu’il proposa ensuite à son ami Elvis en 1967, date du 50e anniversaire des apparitions de Fatima.

    Aletéia


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    Pour écouter La Bagatelle N° 25 en la mineur dite lettre à Elise pendant la lecture, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=s71I_EWJk7I

     

     

     

    Lettre à Elise ?

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Depuis des décennies, la thèse selon laquelle la Bagatelle n° 25 en la mineur composée en 1810 par Ludwig van Beethoven, connue mondialement sous le titre de La Lettre à Élise (für Elise), n’aurait jamais été dédiée par le compositeur allemand à une personne portant ce prénom. Lorsque la partition originale fut découverte en 1865, 38 ans après la mort de Beethoven, seules les 2 dernières lettres, S et E, de la dédicace étaient en effet lisibles tant le document était en mauvais état.

     

    Selon plusieurs spécialistes, la dédicataire de l’œuvre aurait plutôt été une certaine Thérèse. Il est vrai que Ludwig Beethoven a fréquenté de près son élève Thérèse de Brunswick avec laquelle il eut une relation amoureuse de 1806 à 1808 mais à laquelle il avait déjà dédié sa Sonate n° 24 pour piano, dite À Thérèse. Plus sûrement, on pense à Therèse Malfatti, musicienne autrichienne que Beethoven demanda en mariage, en vain, mais qui se retrouva en possession de la fameuse partition de La lettre à Élise. Mais alors comment Thérèse est-elle devenue Élise ?

     

    Dans son nouveau livre Why Beethoven, Norman Lebrecht, musicologue et créateur du site spécialisé Slippedisc, écrit que le pianiste de Therese Malfatti hérita, à sa mort, d’une partie des documents rares qu’elle possédait, dont la partition de La Lettre à Élise qu’il remit à sa mère biologique. Et ce serait cette dernière, Babette Bredl, qui, lorsqu’elle rencontra à Munich le musicologue Ludwig Nohl, éditeur de l’œuvre en 1867, aurait suggéré le prénom d’Élise comme dédicataire.

     

    Norman Lebrecht soutient que Babette Bredl, qui n’a jamais connu Beethoven, aurait peut-être fait un lapsus en pensant à sa belle-fille Elisabeth surnommée Élise ou délibérément imaginé offrir un morceau de postérité à sa petite-fille prénommée… Élise. Alors Für Élise ou Für Thérèse cette lettre ? Peu importe selon Norman Lebrecht qui conclut avec ironie : « Je pense que Beethoven aurait éclaté de rire devant des universitaires consacrant toute leur carrière à découvrir qui était une Élise qui n’a jamais existé. Tout ça à partir d’un manuscrit retrouvé à Munich, où il n’a certainement jamais mis les pieds, en possession d’une dame dont il n’avait jamais entendu parler ».

     

    Philippe Gault

     

     


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    Saviez vous que les rats aimaient Mozart ?

     

    Surtout la « Sonate pour deux pianos » que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=tT9gT5bqi6Y

     

    Ces rats ont très bon goût, ils paraît qu'ils sont restés indifférents à la musique que nos jeunes apprécient tant : Celle de Lady Gaga, Michael Jackson, etc...

     

    Livia

     

     

    Un rat blanc écoutant du Mozart...

     

    Une récente étude de chercheurs japonais, qui ont fait écouter Mozart et d’autres musiques à des rats, révèle que ces rongeurs battent la mesure au même rythme que nous.

    Le « tempo référence» est en fait commun à toutes les espèces animales

    Jusqu’à maintenant les scientifiques hésitaient entre deux hypothèses. La première privilégiant le fait que si les humains se synchronisent plus naturellement sur les morceaux de 120 à 140 battements par minute (BPM), c’est parce que ce rythme correspond à celui de notre marche et à notre perception du temps. Ce tempo varierait alors d’une espèce animale à une autre, en fonction de la fréquence des pas des animaux et de leur poids.

    La seconde hypothèse estime que ce tempo référence de 120/140 BPM est, au contraire, commun à toutes les espèces et dépend plutôt d’une constante dans l’activité neuronale qui se serait perpétuée malgré l’évolution. C’est en tout cas ce que semblent confirmer les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs de la Graduate School of Information Science and Technology de l’Université de Tokyo sur des rats.

    Les rats battent la mesure sur une sonate de Mozart

    Pour cette expérience, les scientifiques japonais ont équipé des rats de laboratoire de capteurs et leur ont fait écouter différents morceaux de musique, principalement la Sonate pour 2 pianos (K. 448) de Mozart mais également des chansons de Lady Gaga, Queen, Michael Jackson ou Maroon 5, à des rythmes différents, de 99 à 528 BPM. Résultat, c’est sur le tempo original de l’œuvre de Mozart, soit 132 BPM, que l’activité neuronale et les mouvements de tête des rongeurs ont été les plus flagrants, exactement comme pour les 7 femmes et 13 hommes qui ont également participé à l’expérience. Les responsables de l’étude espèrent que d’autres expériences comparant humains et animaux « offriront un aperçu des origines de la musique et de la danse ».

    Philippe Gault (sur Radio Classique)

     


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    Le 25 octobre dernier nous avons commémoré les 184 ans de Georges Bizet

     

    Pour écouter un extrait de ce célèbre opéra clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=EYuTUkjjlNc

     

    Mais j'avoue que j'ai un faible pour un autre de ses opéra, « Les pêcheurs de perles », pour écouter un extrait clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=TQaySQQONXs

     

     

    Georges Bizet

     

     

     

    Alexandre-César-Léopold Bizet, plus connu sous le nom de Georges Bizet, est un compositeur français né le 25 octobre 1838 à Paris et mort le 3 juin 1875 à Bougival. Il est un des compositeurs de la période romantique. Il a composé Carmen, l'un des opéras les plus connus et les plus joués au monde. Il est surtout connu pour ses opéras et suites orchestrales, créés sur une courte période, puisqu'il meurt prématurément à l'âge de 36 ans.

     

     

     

    Fils unique d’un couple de musiciens, le petit Georges montre très tôt des dons pour le piano et entre au Conservatoire de Paris à neuf ans ! Il y fait une scolarité complète et accumule les prix.

     

    À dix neuf ans, après avoir déjà composé une Symphonie en ut, il remporte le prix de Rome et part à la Villa Médicis.
    Contrairement à Berlioz qui l’avait précédé vingt cinq ans plus tôt, Bizet est heureux à Rome. Il profite de ses trois années italiennes pour se sentir « devenir artiste » et trouver sa voie dans l’opéra-bouffe. Il compose notamment
    Don Procopio, une farce légère qui ressemble au Don Pasquale de Donizetti, que l’Académie de Rome accueille chaleureusement.

     

     

     

    La postérité de Bizet est presque entièrement accaparée par Carmen

     

    Le succès international de cet opéra depuis un siècle et demi est assez unique. Dès octobre 1875 Carmen triomphe à Vienne. Des artistes aussi variés que Nietzsche, Wagner ou Tchaïkovski ne tarissent pas d’éloge. Toutes les capitales d’Europe les unes après les autres et même New York applaudissent Carmen et Paris sera finalement la dernière à retrouver l’enthousiasme en 1883, avant d’installer définitivement au répertoire cet opéra mythique.

     

    Tout le monde connaît au moins un air de Carmen, bien au-delà du public habituel des théâtres lyriques. Récemment des metteurs en scène ont cherché à innover, au point de changer même la fin tragique, mais l’œuvre est si forte qu’elle résistera encore longtemps aux tentatives iconoclastes.

     

    Livia

     

     

     


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    Un morceau revendicatif...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    On doit la première revendication syndicale symphonique à Joseph Haydn. Le prince Nicolas Esterhazy, employeur et mécène de Haydn, adorait tellement son palais d’été qu’il y fit construire un opéra pour profiter davantage de son compositeur préféré et de ses musiciens. Cette résidence au palais d’été s’éternisa pour les musiciens soumis aux désirs du prince.

     

    Haydn décida de faire passer un message en musique !

     

    Le prince Nicolas Esterhazy recevait beaucoup, et la villégiature s’allonge : de trois mois, elle passa à cinq, six puis dix mois ! Les musiciens, souvent jeunes mariés, se plaignirent à Haydn de ne pas pouvoir faire venir leur famille, lui-même supportant mal l’éloignement de Vienne. Astuce ! Le compositeur écrivit alors une symphonie « spéciale revendication » : lors du dernier mouvement, chaque musicien avait droit à son solo.

     

    A la fin de ce moment, arrêtant de jouer, il éteignait sa bougie éclairant la partition et sortait avec son instrument. A la dernière note, Joseph Haydn se retrouvait seul face au prince qui, comprenant le message, rentra en son palais d’Eisenstadt dès le lendemain … sans pour autant se fâcher avec Haydn !

     

    Christian Morin (Sur Radio Classique)

     

    Pour écouter ce dernier mouvement à la fin duquel les musiciens s'en vont un par un, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=NEb0wvo2U6g

     


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