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Par Liviaaugustae le 11 Septembre 2024 à 09:14
Buste de Caligula
Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent." Telle était la devise qui a été attribuée à celui qui était à l'origine appelé Caius Augustus Germanicus.
Son surnom, Caligula ("petite botte" ou "petite sandale"), lui aurait été donné lorsqu'il était enfant, et que sa mère, Agrippine l’Aînée, lui avait fait tailler sur mesure un costume de général, avec des petites chaussures, pour qu'il puisse déambuler parmi les soldats romains.
Caligula, descendant d'Auguste et de Marc-Antoine, a pris la suite de l'empereur Tibère, son beau-père, à seulement 24 ans. Il a régné moins de quatre ans avant d'être assassiné par la garde prétorienne.
Comme pour beaucoup d'empereurs romains, on ne sait d'eux que ce que les érudits de l'époque ont bien voulu en écrire.
Dans le cas de Caligula, c'est Suétone, un haut fonctionnaire et biographe, qui a fait de l'empereur un funeste personnage.
Ce dernier raconte qu'il organisait des combats sanglants de gladiateurs en forçant la foule à regarder toute la journée sous le soleil de plomb, qu'il a fait abattre de nombreuses personnes par peur du complot, y compris ceux qui l’ont aidé à accéder au pouvoir, qu'il exerçait le pouvoir sans les sénateurs, ou encore qu'il avait des pratiques sexuelles débridées ou était coupable d’inceste sur sa sœur Drusilla.
Suétone affirmait également que Caligula se croyait être un dieu incarné, et avait adopté en conséquence un comportement mégalomane. Ainsi, on s'est souvenu de lui comme un empereur cruel, despotique, mais aussi fou. Lorànt Deutsh explique par exemple dans sa chronique sur RTLque Caligula, au lieu de se lancer dans la conquête de l’Angleterre depuis Boulogne-sur-Mer comme il l'avait prévu, il a finalement décidé de faire machine arrière, "et de déclarer plutôt la guerre à l’océan et à Neptune en
ordonnant à ses soldats de ramasser coquillages et crustacés sur la plage". Mais on ignore si ces sources historiques sont vraiment proches de la réalité. "Suétone, la source principale, a écrit 80 ans après les faits", explique notamment Jean-Noël Castorio, auteur d’une biographie intitulée "Caligula : au cœur de l'imaginaire tyrannique", à notre consœur de Geo.
Les jardins de Caligula découverts au Vatican
Par ailleurs, le ministre italien de la Culture a annoncé que les ruines d'un ancien jardin romain, probablement propriété de l'empereur Caligula, avaient été mises au jour dans le cadre des travaux de piétonnisation de la Piazza Pia, près du Vatican, dans le cadre du Jubilé de 2025.
Il s'agit notamment d'un mur en travertin et les fondations d'un portique à colonnades, surplombant la rive droite du Tibre.
La découverte d'une conduite d'eau en plomb portant le nom d propriétaire de la source d'eau et du jardin renvoie à Caligula. "L'inscription se lit C(ai) Cæsaris Aug (usti) Germanici : il s'agit donc de Caligula, fils du général Germanicus et d'Agrippine l'Ancienne", a précisé le ministère.
Philon d'Alexandrie, un philosophe et érudit juif du premier siècle, a décrit comment Caligula avait reçu la légation des Juifs d'Alexandrie dans un vaste jardin surplombant le Tibre, séparé du fleuve par un portique monumental.
Il pourrait s'agir de celui-ci. "Il est probable que cette luxueuse résidence fut héritée d'abord par Germanicus puis, à sa mort, par son épouse Agrippine l'Ancienne puis par son fils empereur", précise le ministère.
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Par Liviaaugustae le 23 Août 2024 à 00:05
*En latin dans la Rome antique, le mot *Curia (traduit en français par «curie»), désigne à l'époque républicaine le bâtiment où se réunit le Sénat romain.
«Il est temps pour nous de pénétrer dans la *basilique Julia, véritable temple de la loi…
On se croirait dans une cathédrale.
De puissants piliers délimitent cinq longues nefs.
Seuls les nefs latérales sont doublées par un étage.
Eclairée par des fenêtres au niveau du toit, la nef centrale est la plus vaste.
Elle mesure 75 mètres de long sur 16 mètres de larges et s'élève à une hauteur vertigineuse.
Les marbres clairs des murs et des piliers ont été choisis avec soin et renvoie les rayons du soleil dans tout l'édifice, créant une belle lumière diffuse.
Ce magnifique ensemble porte la signature de figures prestigieuses de l'histoire de Rome.
La *basilique a été bâtie sous Jules César puis reconstruite par Auguste après un incendie. Sous nos pieds, il y a les vestiges de la basilique Sempronia et de la maison de Scipion l'Africain.»
(Extrait de : Une journée dans la Rome Antique, d'Alberto Angela)
*Basilique : Architecture romaine, antique. Grand édifice de forme rectangulaire, avec trois nefs séparées entre elles par des colonnes et un hémicycle ou abside, une toiture en charpente
et qui servait à Rome à la fois de tribunal, de bourse de commerce et de lieu de promenade.
Reconstitution de la Basilique Curia Julia
Image de synthèse de la Curie dans l'état avant son saccage par les Wisigoth en 410.
Dallage (restauré) au centre de la Curie, Opus Sectile
Et voilà, c'est tout ce qu'il reste de la Curia Julia aujourd'hui et que l'on peut voir à Rome en se promenant sur le Forum...
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Par Liviaaugustae le 31 Mai 2024 à 00:13
Je savais que le miel était autrefois utilisé pour conserver les corps, mais je ne savais qu'il était aussi employé comme arme de guerre.
Au cours d'une lecture j'ai découvert ce miel appelé « miel fou » !
Une arme de guerre efficace dans l'Antiquité...
(image pixabay)
Le miel toxique, ou miel fou, a été utilisé comme arme redoutable dans l'Antiquité. Ce miel, produit à partir de certaines plantes spécifiques, provoquait des effets hallucinogènes et parfois mortels chez ceux qui le consommaient. Découvrez comment cette arme insoupçonnée a été employée par les peuples antiques pour vaincre leurs ennemis et asseoir leur domination.
Le miel a longtemps été apprécié pour ses propriétés nutritives et médicinales. Cependant, dans l'Antiquité, certaines variétés de miel pouvaient se transformer en poison mortel. Ces miels toxiques, produits par des abeilles butinant des plantes spécifiques, étaient connus pour leurs effets hallucinogènes et dangereux. Utilisé comme arme, ce miel permettait de neutraliser des ennemis de manière subtile mais efficace. Comment cette pratique était-elle connue et pourquoi était-elle si redoutable ? Plongeons dans l'histoire fascinante du miel toxique en tant qu'arme dans l'Antiquité.
Le miel toxique, également appelé «miel fou » ou "miel de délire", était produit par des abeilles butinant des plantes contenant des grayanotoxines. Ces toxines, présentes notamment dans les rhododendrons et les lauriers-roses, rendaient le miel dangereux pour la consommation. Les effets de ce miel variaient de simples vertiges et hallucinations à des convulsions et parfois même la mort. Dans l'Antiquité, des récits historiques tels que ceux de Xénophon, un général et historien grec, mentionnent les effets dévastateurs de ce miel sur des soldats. Cette substance naturelle mais potentiellement mortelle était bien connue des anciens et parfois exploitée à des fins militaires
Le miel toxique est produit lorsque les abeilles butinent des fleurs de plantes contenant des grayanotoxines. Ces plantes, comme le rhododendron, sont riches en toxines qui se concentrent dans le nectar. Une fois ce nectar transformé en miel par les abeilles, la substance finale conserve les propriétés toxiques des grayanotoxines. Les grayanotoxines perturbent le fonctionnement normal des canaux sodiques des cellules nerveuses, entraînant des symptômes d'empoisonnement. Ce processus de production était largement dépendant de la végétation locale, et certaines régions étaient particulièrement réputées pour leur production de miel toxique, comme la région de la mer Noire. Les peuples antiques, conscients des dangers, savaient identifier et parfois récolter ce miel pour des usages spécifiques.
Le miel toxique servait principalement à des fins stratégiques et militaires comme le martèle le site des archives du Ministère des Armées. Les peuples de l'Antiquité, comme les Grecs et les Romains, utilisaient ce miel pour affaiblir leurs ennemis. Un exemple célèbre est l'armée du roi Mithridate VI du Pont qui aurait laissé des ruches de miel toxique sur le chemin de l'armée romaine. Les soldats romains, ne soupçonnant rien, consommaient ce miel et se retrouvaient incapacités, ce qui facilitait leur défaite. Les effets hallucinogènes et paralysants de ce miel en faisaient une arme psychologique et physique redoutable. Des historiens comme Strabon et Pline l'Ancien ont documenté l'utilisation de ce miel dans leurs écrits, témoignant de son efficacité et de la connaissance approfondie que les anciens avaient de ses propriétés.
L'utilisation du miel toxique comme arme dans l'Antiquité s'explique par son efficacité redoutable et sa discrétion. Contrairement à d'autres poisons, le miel était une denrée commune et sa toxicité pouvait facilement passer inaperçue. Les ennemis, attirés par la douceur du miel, consommaient la substance sans méfiance, ce qui les rendait rapidement incapables de combattre. Cette méthode permettait de neutraliser des troupes entières sans engager directement le combat, réduisant les risques pour l'attaquant. De plus, les effets du miel toxique, pouvant aller de l'hallucination à la mort, créaient une confusion et une panique qui désorganisaient les forces adverses. Les connaissances botaniques des anciens peuples leur permettaient de produire et d'utiliser ce poison de manière stratégique, exploitant les ressources naturelles à leur avantage.
Lors des premières guerres mithridatiques, les légions de Sylla furent victimes du miel toxique. En 67 avant J.-C., les troupes romaines, dirigées par Pompée mais suivant les actions initiées par Sylla, marchaient à travers la région du Pont, où Mithridate VI utilisa une stratégie astucieuse en laissant des ruches de miel toxique sur le chemin des soldats. Les Romains, ignorant la dangerosité du miel, en consommèrent et furent rapidement incapables de combattre en raison des effets hallucinogènes et paralysants du miel. Cet épisode est bien documenté par des historiens antiques tels que Strabon et Pline l'Ancien, qui décrivent les conséquences dévastatrices de cette intoxication collective.
Le miel toxique était principalement utilisé de manière subversive. Les armées ou les peuples en guerre plaçaient intentionnellement des ruches de miel toxique sur les routes ou dans les campements ennemis. Les soldats, affamés et ignorant la dangerosité de ce miel, le consommaient et devenaient rapidement incapables de se défendre ou de poursuivre leur route. Une autre méthode consistait à offrir ce miel en guise de cadeau ou de provision, dissimulant ainsi ses intentions belliqueuses. Cette stratégie se basait sur la confiance et l'attrait naturel du miel, transformant une ressource alimentaire en une arme sournoise et efficace. Les récits historiques montrent que cette technique a été employée à plusieurs reprises avec succès, démontrant la ruse et la connaissance des propriétés naturelles des anciens peuples.
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Par Liviaaugustae le 10 Mai 2024 à 07:51
Au cours d’une lecture j’ai découvert l’écologie chez les romains, ce n’est pas très ragoûtant, ils étaient complètement timbrés ces romains !
J’admire la civilisation romaine mais ,j’espère que les écolos/gauchos d’aujourd’hui, ne vont pas s’en inspirer pour nous fabriquer n’importe quoi !!!
S.P.Q.R. Sigle de Senatus Populusque Romanus
(« le sénat et le peuple romain »).
,Obélix n’avait pas tort ! Ils étaient fous ces romains : les citoyens de Rome avaient parfois des mœurs étranges.
Mais en matière de cosmétique ou de recyclage, ils étaient des champions d'écolos.
L'Empire romain, dont la grandeur et la décadence ont été maintes fois évoquées au fil des siècles, nous révèle sous son voile d’opulence, de combats acharnés et d'intrigues
politiques, une palette de faits curieux et d’anecdotes étonnantes.
Les romains ont fait preuve, en parallèle à leur ingéniosité et leur art de la gouvernance, d’une démesure et d’une originalité
déconcertantes. Les batailles navales reconstituées dans l’enceinte majestueuse du Colisée, les astuces cosmétiques des dames
romaines, avides de beauté et de jeunesse, ou encore l’étrange rituel entourant la naissance et la reconnaissance des nouveau-nés,
sont autant de témoignages d’une civilisation qui, sous ses airs de fermeté et d'organisation, n'a pas cessé de nous surprendre.
Ces anecdotes tracent les contours d'une Rome à la fois sombre et extravagante.
L’empereur Elagabal, emblème de la décadence romaine
L’empereur Elagabal (218-222) était un blagueur, mais à l’humour très particulier. Si l’on tenait à la vie, mieux valait éviter de se
retrouver à sa table. Il faisait peindre des pierres pour qu’elles ressemblent à de la nourriture et les offrait à ses convives. Il aurait
même servi des perroquets vivants. Pas question de rechigner. Quiconque ne finissait pas son assiette était exécuté. (Cet empereur
oriental était complètement tordu, il valait donc mieux rester loin de lui ! Livia)
Des hooligans à Pompéi
En l’an 59, à Pompéi, un spectacle de gladiateurs organisé par le sénateur Livineius Regulus tourne au pugilat. Les supporters de
Pompéi et ceux de la cité voisine s’affrontent violemment et les combats gagnent les rues. Néron s’en mêle : il fait fermer l’amphithéâtre pour dix ans et bannit les hooligans
de la ville. (Je dis bravo ! Pour une fois Néron a bien agit ! Livia)
Des batailles navales au Colisée
Le Colisée, à Rome, était le plus grand amphithéâtre de l’Empire. Il pouvait accueillir jusqu’à 50 000 spectateurs. Entre le Ier et le
VIe siècle, la foule s’y pressait pour assister à des combats de gladiateurs, d’animaux, voire à des exécutions. Parmi les spectacles
en vogue, des reconstitutions militaires. Y compris celles de batailles navales ! Pour organiser ces naumachies, l’arène, d’une
dimension de 80 mètres sur 54, était recouverte d’eau et transformée en bassin. Les navires, parfois de taille réelle, se déplaçaient
grâce à des roues. Certains étaient dotés de mécanismes permettant de faire tanguer l’engin et de simuler un naufrage.
Le top des cosmétiques pour les Romaines
Dans un combat au corps à corps, rien de tel que l'huile d'olives pour se transformer en savonnette entre les mains de l’adversaire.
Parole de gladiateur ! Les combattants se raclaient ensuite la peau pour récupérer le précieux mélange d’huile et de transpiration.
Les Romaines achetaient à prix d’or cette mixture. Appliquée en masque, elle était réputée rendre la peau plus belle et plus jeune.
(Là, je dis Beurk ! Livia)
Chez les Romaines, la coquetterie est tout un art
Pour un teint parfait, pâle à souhait, rien ne valait la poudre de craie mêlée au plomb. Ajoutez à cela, une base de graisse animale
rehaussée d’argile rouge pour une jolie bouche, et le tour était joué. Mais un bon maquillage nécessite une peau saine. Une astuce
infaillible : le masque à la bouse de crocodile. Satisfaites ou remboursées. (Re-Beurk ! Livia)
La naissance du petit Romain
Pour les enfants romains, la venue au monde comportait deux étapes. Lorsqu’ils sortaient du ventre de leur mère, la sage-femme
les déposait à terre sans les laver ni les habiller. Symboliquement ils n’existaient pas encore. Pour être reconnus, il fallait que leur
père les prenne dans ses bras et les soulèvent. Sinon, ils étaient condamnés à mourir. (Les pauvres bébés, s’ils arrivaient à voir le jour ils ne vivaient pas forcément ! C’est
triste ! Livia)
Une taxe sur l'urine
Pourquoi gâcher l'urine alors que mélangée à la pierre ponce elle rend les dents plus blanches ? Les tanneurs y faisaient également tremper les peaux pour en détacher les poils tandis que les blanchisseurs y lavaient les textiles pour les rendre plus blancs que blanc.
Afin de récupérer le précieux liquide, ils plaçaient des seaux devant les échoppes pour que les passants s’y soulagent.
L'empereur Vespasien (9-79), flairant la bonne affaire, fit payer aux collecteurs une taxe sur l’urine. (J'espère qu'ils ne vont pas aujourd'hui nous faire ce genre de pâte dentifrice ? Là c'est carrément dégueux ! Cela donne la nausée ! Livia)
Petite pause
A lundi
Livia
9 commentaires -
Par Liviaaugustae le 22 Septembre 2023 à 00:47
Les pièces romaines spéciales...
La pornographie telle qu’elle est appréhendée à notre époque avec toutes les scènes vulgaires qu’elle comporte, n’était pas celle du 1er siècle chez les romains. Dans l’antiquité, la sexualité ainsi que sa représentation relevaient du domaine de l’art, des dieux, des amulettes afin de favoriser la fertilité. Elles étaient sacrées et a priori pas tout à fait privées. Et quand bien même cela relevait de l’ordre du sacré, la mise en scène des images érotique au 1er siècle chez les Romains n’était pas considérée comme scandaleuse ou immorale comme ailleurs à la même époque.
La représentation de la sexualité était considérée comme une partie intégrante de la vie quotidienne des Romains. C’est d’ailleurs pour cette raison que dans la quasi-totalité des arts, des littératures ainsi que des spectacles publics romains, on y trouve plusieurs scènes érotiques. Donc, lire ce patrimoine culturel au prisme du contexte actuel vous fera dire que l'époque romaine était hyper sexualiste et sans pudeur. Et c’est précisément à ce niveau qu’intervient la seconde analyse.
Avant d'intenter un procès quelconque, l’objectif est de connaître les motivations d’un fait. Nommées Spintriae, ces pièces ont été produites en plusieurs versions dont le nombre s’étend à 184 maximum. Si les sources semblent moins lucides sur les motivations d’une telle création, certaines estiment que ces monnaies ont été créées dans le but de payer les prostitués.
En réalité, pendant l’époque romaine, les soldats des légions romaines n’étaient pas autorisés à se marier pendant les 25 ans de leur service. Une loi qui va favoriser la débauche, la prostitution féminine. À cet effet, durant l’époque romaine, les historiens mentionnent que la prostitution était très répandue. Donc, pour payer une prostituée, il fallait payer avec cette monnaie.
Car tout usage de la monnaie portant l’effigie du roi à des fins sexuelles était passible de condamnation et d’exécution. En fait, la monnaie initiale commerciale de l’époque romaine comportait sur la partie pile, l’effigie du roi. Un être très vénéré par la religion. Et, sur la partie face, il y avait l’image d’un dieu ou d’une déesse. Donc, utiliser cette monnaie comme un moyen d’échange “sexuel” est considéré comme une trahison et un sacrilège. À cet effet, sous le règne de l'Empereur Caracalla, un cavalier a même failli payer les frais de cette inattention lorsqu’il a ramené avec lui, une pièce portant l’effigie du roi dans un “bordel”. Il a été condamné à mort. Cette condamnation a été annulée suite à l’assassinat de l’Empereur près de Carrhae en Syrie. Voici ainsi les motivations de la création de la monnaie contenant les images pornographiques. L’idée était d’éviter d’associer l’image du roi et du dieu ou de la déesse à des activités de fornication.
Comme nous l’avons mentionné en préambule, ce qui peut paraître normal à une époque et sur un territoire ne l’est pas nécessairement sur un autre. Vous ne pouvez donc pas juger ce peuple antique en lisant les faits avec une loupe contemporaine. Alors qu'à l’époque, l’objectif de cette fabrication était une méthode pour séparer le sacré du sacrilège.
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La préservation de l’image des empereurs
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Les dieux et déesse
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L’église
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L’art
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La culture
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La tradition
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La civilisation
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