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    « Le ciel est fait de choses si belles qu’on ne peut les imaginer. »

    Anonyme

     

     

     

    La vie et la mort...

    Sarcophage des deux frères avec une scène biblique.

    (Musée Pio Cristiano)

     

    « Quel piètre amour de vivre à la vie nous enchaîne ?
        Tout mortel doit mourir tôt ou tard à son heure.
        Personne n’y échappe : à quoi bon résister ?
        Et puis l’on tourne en rond dans le cercle de vivre,
        Où nul plaisir nouveau ne peut plus nous surprendre.
        …
        En prolongeant ta vie tu ne retranches rien
        A l’infini du temps que durera ta mort.
        Tu n’en peux rien ôter, rien soustraire au néant.
        Vivrais-tu plus longtemps, vivrais-tu plusieurs siècles,
        Tu n’en mourrais pas moins d’une mort éternelle […]. »

     

     

     

    La vie et la mort...

    Lucrèce

    Poète et  philosophe romain

     

     

    Lucrèce ne croit plus en ses dieux, et voit la vie et l’éternité en noir.

    Heureusement notre religion, nous promet un Paradis dont  beaucoup de personnes  en dénient l’existence.

    J’aime ce Paradis (pas perdu pour tout le monde),  savoir qu’il nous attend au bout de la vie, permet  d’espérer et d’appréhender la mort et l’éternité, sous un jour clair et sans névroses…

    Liviaaugustae

     

     


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    L’autre Lucrèce romain…

     

     

     

    Poète et philosophe...

    Lucrèce le poète latin.

     

    Lucrèce (en latin Lucretius Carus) est un poète latin du 1er siècle avant J.C. (peut-être 98-55), auteur d’un seul livre inachevé, le De rerum natura (De la nature des choses), un long poème passionné qui décrit le monde selon les principes d’Epicure.

    C’est essentiellement grâce à lui que nous connaissons l’une des plus importantes écoles philosophiques de l’Antiquité, l’épicurisme, car des ouvrages écrits par Epicure, qui fut beaucoup lu dans toute l’Antiquité tardive, il ne reste pratiquement rien, sauf trois lettres et quelques sentences.

    Si Lucrèce expose fidèlement la doctrine de son maître à penser, il met à le défendre une âpreté et une sombre ardeur.

    « On entend dans son vers les spectres qui s’appellent. » Dit Hugo.

    Son tempérament angoissé et passionné est presque à l’opposé de celui du philosophe grec. Et il vit dans une époque troublée par les guerres civiles et les proscriptions […]

     

     

    Comme philosophe, Lucrèce est un disciple fidèle et enthousiaste de son maître Epicure. Quatre des six livres du poème s'ouvrent sur l'éloge du maître. Ainsi le début du livre III :

     « C'est toi, père, qui découvris la vérité,
        Qui guides notre vie; c'est dans ton œuvre, ô maître,
        Que nous venons chercher, abeilles butinant
        Dans les vallées en fleurs, ces paroles d'or, oui,
        D'or, dignes à jamais d'une vie éternelle ! »

     

    Lucrèce, qui a l'ambition de créer une grande œuvre littéraire, s'en explique au début du livre IV par la métaphore du remède amer que les enfants refusent d'absorber si l'on ne met pas du miel sur la coupe :

      « L'enfant imprévoyant, tout au plaisir des lèvres,
        Avale jusqu'au bout le très amer remède :
        Dupé, mais pour son bien, il guérit peu à peu...
        Ainsi fais-je à présent. Je sais notre doctrine
        Trop triste pour celui qui ne fait qu'y goûter;
        La foule horrifiée la fuit. C'est pourquoi, moi
        Je vais te l'exposer dans la langue des Muses,
        Comme tout imprégnée du doux miel poétique.
        J'ai voulu par mon chant séduire ton esprit,
        Le temps qu'il ait compris le seul remède utile :

     

    Lucrèce, comme Épicure, pense que l’univers ne se réduit pas à notre système solaire. Il est illimité et d’autres mondes existent :

        « L’univers existant n’est limité dans aucune de ses dimensions. »

        « On ne saurait tenir pour nullement vraisemblable… que seuls notre terre et notre ciel aient été créés (…)
        Aussi, je te le répète encore, il te faut avouer qu’il y a ailleurs d’autres groupements de matière analogues à ce qu’est notre monde. »

     

    Il croit à la génération spontanée des êtres vivants par la terre.  Et Darwin, pense comme Lucrèce, car il pense que si les êtres que nous observons sont adaptés à leur mode de vie, c'est parce que ceux qui ne l'étaient pas ont disparu.

     

    Texte et image wikipédia

     


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    Antiquité

     

     

    Dieu Lare en bronze, 1er siècle après J.C.

    (Naples, Museo Archeologico Nazionale)

     

    PRIERE AUX DIEUX LARES.

     

    « Protégez-moi, Lares de mes pères.

    C’est vous qui m’avez nourrit, lorsque,

    Tout petit je courais à vos pieds.

    N’ayez pas honte d’être taillés,

    Dans une vieille souche de bois,

    Car c’est ainsi que vous avez habité

    L’antique demeure de mon ancêtre.

    On attirait votre bienveillance

    En vous donnant une grappe de raisin

    Ou en entourant votre chevelure sacrée

    D’une tresse d’épis.

    Celui dont le vœu

    Avait été réalisé apportait des gâteaux

    Et, derrière lui, sa toute petite fille

    L’accompagnait en tenant un rayon

    De miel pur. »

    Tibulle

     

    Les Lares sont associés à chaque évènement heureux de la famille : on leur présente un bébé nouveau-né ; l’adolescent dépose devant eux sa bulle d’or au moment de sa prise de toge virile ; la jeune mariée en entrant dans la maison de son mari les honore d’une pièce de monnaie. Près du laraire est placé le lit nuptial symbole de la famille.

    Ces divinités tutélaires sont figurés par deux jeunes gens qui, vêtus d’une courte tunique et portant dans leurs mains une corne d’abondance et une patère (coupe servant à faire les libations), tournoient sur eux-mêmes.


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    MARC-AURELE L’EMPEREUR PHILOSOPHE

     

     

     

    Littérature Antique

     

     

    Buste de Marc Aurèle, vers 170 après J.C. 

     

     

    (Musée du Louvre) 

     

    « N’estime jamais comme utile à toi-même ce qui t’obligera un jour à transgresser ta foi, à quitter la pudeur, à concevoir de la haine pour quelqu’un, à suspecter, à maudire, à dissimuler, à désirer ce qui à besoin de murs et de tentures. L’homme qui, avant tout, a opté pour sa raison, son génie et le culte dû à la dignité de ce génie, ne joue pas la tragédie, ne gémit pas et n’a besoin ni d’isolement ni d’affluence. Suprême liberté : il vivra sans rechercher ni fuir quoique ce soit. Que son âme reste durant un plus ou moins long intervalle de temps enveloppée dans son corps, il ne s’en fait, de quelque façon que ce soit, aucun souci. S’il fallait, en effet, dès maintenant qu’il s’en aille, il partirait aussi dégagé que pour tout autre de ses besognes susceptibles d’être remplies avec décence et mesure. Le seul souci qu’il a durant sa vie entière est de garder sa pensée de toute façon d’être qui serait impropre à un être raisonnable et sociable. »

     

    « Rappelle-toi depuis combien de tant tu remets à plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t’acquitter, tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être, régisseur du monde, tu es un émanation, et qu’un temps limité te circonscrit. Si tu n’en profite pas pour accéder à la sérénité, ce moment passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra. »

    Extrait de : Pensées pour moi-même

     

    « En a-t-on dit sur Marc-Aurèle, le philosophe couronné, le saint du paganisme etc… et c’est bien vrai que Marc-Aurèle est ce qu’il est convenu d’appeler une belle figure, un homme infiniment sympathique, mais était-ce bien le genre de maître qu’il fallait à l’Empire au moment où les Parthes d’une part, les peuplades Danubiennes d’autre part, allaient remiser définitivement la Pax Romana au Musée des beaux souvenirs ? Je sais bien qu’il réalisait le rêve de Cicéron : l’union en une même personne du pouvoir et de la science. Mais les temps exigeaient autre chose (…)

    Dans une époque qui revenait à la piété, voir à la dévotion, Marc-Aurèle vénérait tout ce qui pouvait se vénérer ; il priait avec ferveur tout ce qui se priait un peu partout. Antonin déjà versait dans les dévotions orientales qui étaient de mode ; Marc-Aurèle surenchérit sur ses saintes pratiques. Seul le christianisme, qu’il persécuta à Lyon en 177 après J.C., ne trouva pas grâce à ses yeux (…)

    Lucien Jerphagnon

    Extrait de : Histoire de la Rome antique, les armes et les mots.

     

     

    Les pensées de Marc-Aurèle se rapprochent tant des paroles du Christ, que l’on ne comprend pas très bien pourquoi il a ordonné de persécuter les chrétiens ?

    Jerphagnon ne comprend pas plus.

    Aujourd’hui, comme sous Marc-Aurèle, nous ne comprenons toujours pas pourquoi la religion catholique est persécutée ?

    50 églises ont été à ce jour incendiées en Egypte.

    Cette religion est pourtant, la seule, qui prône l’amour et la paix !

    Liviaaugustae

     


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    Littérature Antique

    Buste de Marc Aurèle, vers 170 après J.C.

    (Musée du Louvre

     

     

    «Agis sans mauvais gré, sans mépris de l’intérêt commun, sans irréflexion, sans tirer par côté. Qu’aune recherche ne pare ta pensée. Pales peu et ne t’ingère point dans de multiples affaires. En outre que le Dieu qui es en toi protège un être mâle, vénérable, un citoyen, un romain, un chef qui s’assigne à lui-même son poste, tel un homme qui attendrait, sans lien qui le retienne, le signal pour sortir de la vie, n’ayant besoin ni de serment ni de personne pour témoin. C’est ainsi qu’on acquiert la sérénité, l’art de se passer de l’assistance d’autrui, l’art de se passer de la tranquillité que les autres procurent. Il faut donc être droit et non pas redresser. »

    Extrait de : Pensées pour moi-même de Marc Aurèle

     

    Aujourd’hui en notre pauvre pays, trahit, et jeté en pâture aux barbares, il n’y a malheureusement pas de Marc Aurèle !

    Mais Commode (sans tiroirs et pas commode), qui gère le pays, un petit chef minable qui se prend pour un Dieu !

    Liviaaugustae.


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