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    C'est au cours de la lecture du livre « Cartes postales de Grèce » de Victoria Hislop que j'ai découvert cette magnifique basilique qui m'a attirée d'après les descriptions de l'auteur.

     

    J'ai donc été chercher des renseignements sur Wikipédia, et j'ai pu voir en image ce magnifique édifice, que l'auteur décrit si bien.

     

    Je vous propose de la visiter avec moi en images !

     

    Livia

     

     

    La basilique de Patras vue de l'extérieur

     

     

     

    La basilique Saint-André l'Apôtre est une église orthodoxe située à Patras, troisième agglomération de Grèce, dans le nome d'Achaïe. *

     

     

     

    La construction de l'église a commencé en 1908, sous la supervision des architectes Anastasios Metaxas puis Geórgios Nomikós, à partir de 1937 à la suite du décès de Metaxás.

     



     

    Elle a été inaugurée en 1974. C'est la plus grande église de Grèce et la plus grande église de style byzantin des Balkans. Elle renferme les reliques de l'apôtre Saint André.

     



     

    Elle a une capacité d'environ 5500 places assises.

     



     

    * L’Achaïe est une ancienne région de la Grèce antique, située au nord-ouest de la péninsule du Péloponèse. Ancien nome, (ancienne subdivision territoriale de la Grèce), nome, elle est depuis 2010 un district régional de la périphérie de Grèce Occidentale dont le chef-lieu est Patras.

     

     

    Toute d'or revêtue intérieurement

     

    Le dôme de l'église mesure approximativement 50m de haut et est surplombé d'une croix en or de 5m.

     


    La basilique saint André de Patras est la plus grande église en Grèce et un lieu de pèlerinage pour les chrétiens du monde entier.

     


    Douze autres dômes entourent le dôme central, symbolisant Jésus et les Douze Apôtres.

     

     

    Le martyr de Saint André sur la croix en X

     

     

     


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    Le tapis de la création

     

    (image internet)

     

    C'est une œuvre qui n'a d'égal, peut-être, que la tapisserie de Bayeux et qui reste, pourtant assez peu connue en France. La tapisserie de la Création, visible dans la cathédrale Sainte-Marie de Gérone (nord-est de l'Espagne) est, par la richesse de ses symboles, l'un des plus remarquables témoignages de l'art roman espagnol.

     

    Elle n’a rien à envier à la tapisserie de Bayeux, dit-on en Espagne. Datant du XIIe siècle, la tapisserie de la Création, ou tapisserie de Gérone (nord-est de l’Espagne), reste pourtant moins connue que la célèbre broderie retraçant les exploits de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Conservée au musée de la cathédrale Sainte-Marie, on pense qu’elle était suspendue à l’origine comme baldaquin derrière l’autel de l’église, elle semble avoir servi, tour à tour, de rideau, voire de tapis, ce dont témoignent les diverses mutilations qu’elle a subies.

     

    La tapisserie, qui représente la Création du monde, est pourtant remarquable par sa complexité et sa profusion de figures et de symboles. Elle constitue une riche représentation de la Genèse : les « ténèbres au-dessus des abîmes » Gn 1,2) les « eaux foisonnant d’une profusion d’êtres vivants », les oiseaux « volant au-dessus de la terre » (Gn 1,20), Adam qui ne se reconnaît pas parmi les animaux (Gn 2,20) jusqu’à ce que Dieu donne vie à « l’os de ses os », « la chair de sa chair», Ève (Gn 2,23).

     

    D’environ 12 mètres carrés, elle est divisée en trois parties. La Création du monde proprement dite occupe la partie centrale, à laquelle s’ajoutent différents éléments cosmiques qui l’entourent. L’invention de la Vraie Croix par sainte Hélène est représentée en bas.

     

    Une composition complexe

     

    Au centre, se trouve Jésus Christ sous les traits d’un personnage imberbe, la main levée. L’encerclant, plusieurs scènes retracent la Genèse, de la création du monde jusqu’à Ève. Autour de ce cercle, se trouvent dans chaque coin les quatre vents, représentés sous la forme de jeunes gens assis sur des outres. Les bandes latérales représentent quant à elles les mois de l’année, de février à juin à gauche, de juillet à octobre à droite – dont il ne reste que des fragments. La bande supérieure figure les saisons. La bande inférieure, enfin, la seule demeurant parmi ce que l’on pense être un ensemble de trois scènes, raconte l’histoire de la Croix. Sainte Hélène reconnaît la croix du Christ en la distinguant de deux autres, celles des larrons. […]

     

    Victor Nexon

     



     

    Bien que cette tapisserie de la création soit très belle, soyons chauvins, et préférons la tapisserie de Bayeux :

     

    [...]La tapisserie de Bayeux ou broderie de Bayeux, successivement désignée «Telle du Conquest» («toile de la Conquête») par les chanoines de la cathédrale de Notre-Dame de Bayeux, toilette de la Saint-Jean et toilette du duc Guillaume au XVIIIe siècle, ou encore tapisserie de la reine Mathilde au XIXe siècle, est une broderie (anciennement « tapisserie aux points d'aiguille ») du XIe siècle inscrite depuis 2007 au registre international Mémoire du monde par l'Unesco.

     

    Une œuvre d'art textile effectuée à l'aiguille sur une toile de lin bis assez régulière, brodée avec quatre points différents de fils de laine déclinés en dix teintes naturelles, elle fait défiler 623 personnages, 994 animaux, 438 végétaux, 37 forteresses et bâtiments, 41 navires et petites embarcations, et d'innombrables objets très divers. Elle décrit des faits allant de la fin du règne du roi d'Angleterre Edouard le Confesseur en 1064 à la bataille d'Hastings en 1066, dont l'enjeu était le trône [...]

     

     

    Scène représentant l'évêque Odon de Bayeux tenant un bâton de commandement (baculum), signe d'autorité, lors de la bataille d'Hastings encourageant les combattants.

     

    (image wikipédia)

     

     

    Un autre petit bout de la tapisserie de Bayeux...

     

    (image wikipédia)

     

     

     


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    Lundi 29 mai 2023

     

    Une petite tranche d'Histoire

    Le colombier est un gâteau provençal traditionnel qui n’est préparé que pour la fête de la Pentecôte. Il est confectionné à Marseille mais aussi en Bourgogne.

    C’est à la fin du XIXe siècle que le fameux colombier de la Pentecôte est apparu. Les pâtissiers marseillais qui avaient l’habitude de se reposer sur la corniche ont décidé un jour de créer un gâteau facilement transportable n’ayant pas besoin d’être conservé au frais : c’est ainsi que la recette du colombier est née. Son appellation vient du fait qu’une fève sous forme de colombe, symbolisant ainsi l'Esprit Saint, est cachée à l’intérieur, à l’instar de la fève de la galette des rois. Selon la tradition, la personne qui trouve la petite colombe dans sa part de gâteau est censée se marier dans l’année. L’adage dit : « Qui la colombe aura, dans l’année se mariera ». Une référence au mariage de Protis et Gyptis qui ensemble fondèrent Marseille après que cette dernière ait départagé ses prétendants grâce à une colombe cachée dans un gâteau.

    Le colombier est uniquement préparé pour la fête de la Pentecôte, célébrant ainsi l'effusion de l'Esprit Saint. On le trouve à Marseille mais également dans d’autres régions, notamment en Bourgogne.

    Découvrez la recette traditionnelle :

    Le Colombier de la Pentecôte

     

     

     

     

     

     

    Ingrédients pour 8 Portions : 200 grammes de melon confit - 100 grammes d’écorce d’orange confite - 5 grammes de levure chimique - 40 grammes de farine - 60 grammes de beurre - 125 grammes d’amandes en poudre - 100 grammes de sucre glace - 45 grammes de Grand Marnier - 3 œufs - 2 cuillères à soupe d’amandes concassées et torréfiées - 2 cuillères à soupe de pistaches concassées - 30 grammes de pâte d’amande pour la colombe en décoration - 4 cuillères à soupe de confiture d’abricot.

     

    1. Montez les blancs en neige, réservez de côté.
    2. Mélangez amandes et sucre, puis incorporez les jaunes d’œuf un à un et entre chaque œuf mettez la farine, la levure et le Grand Marnier. Faites fondre le beurre, puis ajoutez-le.
    3. Mélangez délicatement le tout.
    4. Beurrez et farinez le moule. Coupez le melon confit en fines lamelles comme les écorces d’orange. Farinez les fruits confits afin qu’ils ne retombent pas au fond du moule. Versez le tout, sans oublier d’ajouter la fève « colombe ».
    5. Enfourner à 180°C, chaleur tournante, environ 30 min. Pendant ce temps, faites griller les amandes effilées à sec et mélangez le tout avec les pistaches.
    6. Sur le gâteau à la sortie du four, mettez de la confiture d’abricots préalablement diluée avec de l’eau chaude sur tout le gâteau et ses contours. Disposez les pistaches, les amandes et les lamelles d’orange et de melon confites sur le gâteau. Enfin pour la décoration, vous pouvez ajoutez une jolie colombe en pâte d’amande.

     

    N'ayant pas trouvé de melon confit à Nantes, je n'ai mis que l'orange confite et n'ayant pas non plus de fève/colombe sous la main, j'ai renoncé à la fève tout simplement.

    C'était... très bon.

    Vous en prendrez bien une tranche ?

    Bonne dégustation

    Livia


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    Je vous emmène en balade au château de Suscinio, château sis dans le Morbihan, avec les photos de ma belle-fille...

     

    Nous y avions été un jour d'été, ce jour-là, la plage était inabordable, il y avait du vent et il faisait trop frais pour s'allonger sur le sable.
    Livia

     

     

    La façade du château...

     

     

    Vue des remparts...

     

     

    Une autre vue des remparts...

     

     

    Les pieds dans l'eau...

     

     

    A l'intérieur, un aperçu des magnifiques dallages du XIIIe siècle...

     

     

     

     

     

     

     


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    L'entrée de l'Abbaye

     

    Il y a mille ans naissait L'Abbaye de Belle-Fontaine.

     

    C’est dans le Maine-et-Loire, à seulement quelques kilomètres au nord de Cholet, que se trouve l’abbaye Notre-Dame de Bellefontaine. Cette dernière doit son nom à la source pure qui coule encore, juste à l’extérieur de l’enceinte, et qui serait bonne pour les yeux à en croire certains… Pour parvenir à l’abbaye, on traverse un bel écrin de verdure, puis on passe un grand portail de granit, surmonté d’une vierge en prière qui souhaite la bienvenue à l’hôte de passage. Allez, préparez-vous ! Divine Box vous emmène aujourd’hui à la découverte de l’histoire de cette abbaye millénaire !

     

    Eh oui, l’histoire de l’abbaye de Bellefontaine commence avec l’arrivée de moines ermites en 1010. Ces derniers s’installent dans le vallon situé entre la Bretagne et l’Aquitaine. Le lieu, calme et loin de tout, est propice à une belle vie de prière. Si bien qu’en 1120 des bénédictins s’y installent ! L’abbaye mène une vie paisible jusqu’au XVIe siècle, date à laquelle elle se voit imposer un laïc à sa tête. C’est malheureusement le jeu d’un grand nombre d’abbayes de l’époque, et cela entraîne presque simultanément une forte baisse des vocations.

     

    En parallèle, la vie de la communauté diminue doucement avec la Révolution. Il ne reste bientôt plus que 4 moines… Mais ce n’est pas tout, car pendant les Guerres de Vendée, l’abbaye se voit également transformée en prison. Vous l’aurez compris, c’est une période compliquée pour Bellefontaine ! Placée sous la dévotion de Notre-Dame de Bon-Secours, l’abbaye a vu venir à elle de nombreux chouans pendant les guerres de Vendée. Ils venaient implorer la Vierge de leur venir en aide. Jacques Cathelineau, un célèbre chef vendéen, est par exemple venu lui aussi s’agenouiller à Bellefontaine.

     

    Après la Révolution : vraie renaissance pour Bellefontaine

     

    Mais le bien l’emporte toujours ! En 1816, un prêtre rachète l’abbaye et des trappistes de l’abbaye de la Grande Trappe de Soligny viennent s’y installer. Un nouveau départ pour l’abbaye de Bellefontaine, qui essaime alors un peu partout dans le monde !

     

    Sont nées du dynamisme de la communauté de Bellefontaine :

     

    • En France : l’abbaye des Gardes en 1817, à quelques kilomètres de chez eux. C’est une abbaye de moniales, donc il s’agit ici plus d’une filiation que d’une fondation. Mais l’accompagnement des moines de Bellefontaine a été précieux !

    • Au Canada : Le Val de Notre-Dame en 1881, et Notre-Dame des Prairies en 1892

    • Au Bénin : le monastère Notre-Dame du Kokoubou en 1972

    • Aux États-Unis : l’abbaye de Spencer, fondée en 1950 et connue pour ses bières trappistes. Mais c’est une création indirecte, car il y a simplement eu en 1952, un rattachement de l’abbaye de Spencer à l’abbaye de Bellefontaine !

     

    Aujourd’hui, la communauté compte vingt-deux moines trappistes. Ce sont donc des cisterciens de la stricte observance, qui vivent selon la règle de saint Benoît : “ora et labora”, prière et travail. C’est ainsi 7 fois par jour que les moines de Bellefontaine se réunissent pour chanter les offices, le premier étant à 4h45 du matin ! Si les moines prient une bonne partie de la journée, le reste du temps ils confectionnent des produits issus de l’artisanat monastique. 

     

    Dans leur verger, ils ont de magnifiques pommiers d’où ils tirent leurs incroyables jus de pommes de Bellefontaine, mais aussi des jus de pommes pétillants et de délicieuses pâtes de fruits ! Ils cultivent aussi des kiwis qui sont vendus avec le reste des pommes directement en magasin. Certains de leurs produits sont labellisés “Monastic”, ce qui garantit une provenance directe de l’abbaye : un gage de qualité !

     

    Et pour goûter les produits de l’abbaye de Bellefontaine ?

     

     

    C'est dans ce magasin que l'on peut acheter les produits « monastic »...

     

    Pour goûter les bons produits de l’abbaye de Bellefontaine, vous pouvez faire un tour à la boutique de l’abbaye près de Cholet. Voici l’adresse : Belle Fontaine, 49122 Bégrolles-en-Mauges. Vous visiterez aussi les lieux au passage !

     

    Mais si c’est trop loin pour vous d'y accéder, vous pouvez retrouver les produits de l’abbaye de Bellefontaine directement sur la boutique monastique en ligne de Divine Box !

     

     

     

    Et l'on peut aussi prendre du repos dans cette belle hôtellerie tenue par les moines...

     

    Tout en se démarquant du monde, l’abbaye se veut un lieu d’hospitalité et de fraternité, dans un beau cadre, en campagne. Selon le précepte de Saint Benoît, tout hôte est accueilli comme le Christ lui-même.
    L’hôtellerie monastique a pour vocation première d’offrir à toute personne pratiquante ou non un climat de silence, de solitude, de paix : conditions indispensables pour favoriser l’intériorité, la contemplation et l’union à Dieu, permettre un ressourcement non seulement du corps mais aussi de l’âme. On peut déposer son fardeau, trouver un cœur qui écoute, faire le point sur sa vie, puiser force et lumière pour un nouveau départ.

     


    Les inscriptions peuvent se faire soit par internet soit par téléphone : de 9h30 à 12h et de 14h30 à 17h.
    Tél : 02 41 75 60 46
    Courriel : hotellerie@bellefontaine-abbaye.com

    Adresse :
    Frère hôtelier
    Abbaye de Bellefontaine
    Bellefontaine
    186 route de Bellefontaine
    49122 BEGROLLES EN MAUGES

     



     

    J'ai commandé du jus de pomme dans la boutique de l'hôtellerie, je n'en ai jamais trouvé d'aussi bon dans le commerce, il est tout simplement...divin !

     

    Livia

     

     


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