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    Tarte soleil...

     

    (j'ai réalisé cette recette, elle est absolument délicieuse)

     

    Si l’effet de feuilletage existe depuis l’Antiquité, chez les Grecs notamment, il consista longtemps à empiler feuille à feuille des couches de pâte (filo pour les baklavas ou le strudel, par exemple) et de matière grasse. En fait, c’est sans doute au XVII siècle que la pâte feuilletée, telle que nous la connaissons aujourd’hui, fut mise au point, peut-être par Claude Gelée dit Le Lorrain (qui fût pâtissier avant d’être peintre), ou par le bien nommé Feuillet (pâtissier du Prince de Condé)…

     

    Cette pâte aérienne, croustillante, délicate et délicieuse donne naissance à une multitude de minces feuillets superposés, après cuisson.

     

    Et dans tous les cas, vous pouvez la préparer sous forme de tarte soleil (comme ci-dessus) avec du pesto vert et des graines de sésame, de palmiers aux olives et de flûtes au jambon, de friands à la viande ou au fromage, etc...

     



     

    Tarte soleil

     

    Ingrédients :

     

    2 pâtes feuilletées

     

    1 pot de pesto vert ou rose

     

    3 cuillères de graines de sésame

     

    1 jaune d'œuf

     

    2 cuillères de lait

     

    Etalez une pâte, versez dessus le pesto, recouvrez avec la deuxième pâte.
    Déposez un bol au centre pour former le cœur du soleil, découpez ensuite les rayons et tortillez-les, parsemez de graines de sésame.
    Dorez avec le jaune d'œuf mélangé au lait et faite cuire 25 minutes à 180°

     

    J'ai réalisé cette recette en forme de sapin pour les fêtes l'année dernière, avec l'apéritif c'est délicieux.

     

    Bon appétit !

     


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    Quelques conseils pour rester en forme...

     

    Après les agapes des Fêtes, il est temps de faire attention à ce que l'on met dans son assiette, pour ce faire, j'ai acheté le bouquin de Marie-Laure André diététicienne, qui donne des idées et d'excellents conseils pour bien manger, matin, midi et soir, sans prendre trop de poids, (en espérant même perdre les kilos pris durant les agapes des fêtes) et... cerise sur le gâteau, elle nous propose de déguster un petit carré de chocolat le soir, la gourmande que je suis la remercie.

     

    Ce livre m'a plu tout de suite, cette diététicienne ne parle absolument pas de régime, car un régime dit-elle, est toujours frustrant, je l'ai constaté bien des fois chez des amies qui se sont escrimées à faire un régime, dès qu'elles ont arrêté le-dit régime, elles ont repris illico tous les kilogrammes perdus si laborieusement, au cours de longs mois de privations, et repris en plus 1 ou 2, je n'ai jamais adhéré à aucun régime et espère n'avoir jamais à le faire, sauf sur avis médical bien sûr !

     

    Livia

     

     

     

    Et si on commençait par un bon bol de soupe ?

    (image internet)





    Le dernier repas de la journée véhicule beaucoup de questions et de "on dit"...

    Faut-il dîner tôt, se contenter d’un potage, faire un vrai repas, bannir certains aliments ? Mettons carte sur table!

    Un horaire fixe et pas de précipitation

    L’appareil digestif déteste l’anarchie. Pour bien fonctionner, il a besoin de repères. Plus encore le soir car la santé pondérale et le sommeil en dépendent directement.

    - Entre 19 et 21h

    C’est la plage horaire idéale, celle qui correspond à notre rythme biologique et à celui de notre système digestif qui possède sa propre horloge interne. Programmé pour sécréter certains enzymes et hormones dans cette fenêtre de tir, il est alors au mieux de ses capacités pour bien traiter les apports alimentaires du soir.

    - Au moins 20 min en pleine conscience

    La formule qui vaut aussi pour le déjeuner consiste à s’asseoir au calme et à se concentrer sur ce que l’on mange… sans lire de mails, envoyer de SMS ou jouer. Ainsi, on évite de placer l’organisme en état de vigilance et de stress... qui engendre des contractions de l’intestin et des ballonnements. Et en mastiquant bien chaque bouchée, on facilite la digestion des aliments, la bonne assimilation de leurs vitamines et minéraux, et on restaure le signal de satiété, donc on ne mange pas plus que nécessaire.

    - Au lit 2 ou 3 heures avant le coucher

    Idéalement, le dîner doit être terminé entre 2 h(minimum) et 3h avant le coucher. C’est le bon timing pour que la hausse de la température induite par la digestion ne nuise pas à l’endormissement (qui nécessite la baisse de la température corporelle) mais qu’une fringale nocturne ne vienne pas interrompre la nuit.

    Une assiette allégée et bien composée

    "Petit-déjeuner de prince, déjeuner de marchand et dîner de mendiant", selon l’adage préféré des nutritionnistes, le dîner doit donc être léger.

    - Pourquoi dîner léger?

    Parce qu’ensuite, on va se coucher! Or, un dîner copieux, trop riche, fait le lit de l’insomnie et des kilos. Dans une journée active, on brûle en moyenne 100 à 150 Kcal/h mais seulement 60-70 Kcal/h la nuit où tout excès de gras ou sucre est alors stocké sous forme de graisse. Et plus le système digestif est surchargé, plus il doit travailler et plus il perturbe l’endormissement et nuit au sommeil réparateur. Pour mémoire, mal dormir accroît le risque de diabète, de prise de poids, de troubles anxieux et cardiovasculaires.

    L’assiette idéale?

    Elle ne doit pas dépasser 30-35% des apports caloriques de la journée: env. 700 Kcal (900 pour un homme), l’équivalent d’une assiette 1/3 protéine-légumes-féculent + 1 yaourt nature + 1 fruit frais.

    La bonne composition:

    - 1 portion de céréales à indice glycémique bas (quinoa, sarrasin, riz complet…) ou 1 à 2 tranches de pain complet au levain: ces glucides complexes aident à "tenir la nuit" et facilitent la production de sérotonine, donc de mélatonine, hormone du sommeil.

    - 1 portion de légumes verts

    - 1 petite portion de protéines animales (poisson, œufs, blanc de volaille) ou des protéines végétales (tofu, lentilles...)

    - 1 produit laitier (yaourt, fromage blanc nature)

    - 1 fruit (frais ou cuit ou compote sans sucre ajouté)

    3 idées de menus gourmands et équilibrés

    - Soupe de légume de saison + patate douce farcie aux champignons, blé complet, noisettes + yaourt nature et petits fruits rouges

    - Lasagnes de légumes (aubergines, courgettes...) + pain au levain + pomme au four

    - Tarte fine oignons anchois + salade de mâche + fromage blanc nature + compote.

    Ni excès ni frustrations

    Le dîner est le repas le plus convivial, celui qui clôture l’équilibre alimentaire de la journée et prépare la nuit. Il doit donc être associé à la notion de santé et de plaisir tout en sachant raison garder.

    - Faire l’impasse?

    L’organisme dépense env 500 Kcal la nuit (soit 60 Kcal/h). Ne rien avaler ou juste un bol de bouillon qui, en plus, exclut toute mastication, c’est risquer le réveil nocturne pour cause de fringale.

    - Zéro graisse?

    Le soir, il faut davantage encore traquer les graisses saturées (beurre, charcuteries…) qui ralentissent la digestion et contrarient le sommeil, la balance et la santé… mais pas les graisses insaturées type oméga-3. Ces bonnes graisses participent aussi à la qualité du sommeil (huile de colza, noix, graines de lin, de chia…)

    - Entrecôte ou fromage ?

    Mieux vaut réserver ces envies au déjeuner. Les protéines pures du steak sont très difficiles à digérer. Et le fromage souvent trop gras.

    - Ne rien boire?

    S’il faut éviter vin et alcool le soir (déshydratants, sources de cauchemars, d’éveils nocturnes)…, ce n’est pas le cas de l’eau! Elle facilite la mastication, donc la digestion,et, sauf à abuser, ne fait pas passer la nuit aux toilettes.

    - Se priver de chocolat?

    Sauf avis médical, mieux vaut avaler sans culpabiliser 1 ou 2 carrés de chocolat noir (IG 20 à 25), qui contient du tryptophane (acide aminé qui active sérotonine et mélatonine) que des biscuits industriels.

     Marie-Laure André, diététicienne, auteur de «l'assiette anti-âge» - éd. Hachette

     


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    Les bredeles d'Alsace, sont de délicieux petits gâteaux pour accompagner le thé, si le cœur vous en dit, je vous offre la recette ci-dessous, j'y ai rajouté de la cannelle, mais pas de décorations, et... c'était très bon quand même !

     

    Livia

     

     

    Petites pâtisseries pour noël...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Les bredeles, qui accompagnent Noël en Alsace, sont de petites pâtisseries réalisées pour Noël, dont l’origine remonte probablement au XIVe siècle. On dénombre aujourd’hui autant de formes et de compositions de bredeles que de familles alsaciennes !

     

     

     

    Les bredeles au beurre :

     

    Ingrédients : 500 g de farine ; 250 g de beurre ; 250 g de sucre ; 1 paquet de sucre vanillé ; 2 œufs + 1 jaune d’œuf pour dorer.
    Préparation :
    1. Mélanger le beurre, le sucre, les œufs et le sucre vanillé afin d’obtenir un mélange blanchâtre.
    2. Ajoutez la farine et laisser reposer au moins 3 heures au frais.
    3. Etalez la pâte au rouleau sur 4 mm d’épaisseur et découper à l’emporte-pièce des formes diverses.
    4. Dorez au jaune d’œuf et faire cuire sur une tôle beurrée pendant 10 minutes à four moyen 200°C.
    5. Préchauffez le four th.6 (180°C).
    6. Battez le jaune d’œuf avec le sucre, ajoutez le beurre puis la farine.
    7. Sur un plan fariné, étalez la pâte au rouleau et découpez-la à l’emporte-piéce.
    8. Enfournez pendant 10 min, surveillez bien jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés.
    9. Vous pouvez décorer ces bredeles en ajoutant des perles multicolores ou chocolat pour un vrai Noël alsacien !

     

    Bon appétit !

     

     


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    La saison des pommes bat son plein, je vous offre ci-dessous, un petit dessert de saison, pas très onéreux, délicieux et vite fait... avec des pommes.

    Je l'ai réalisé dimanche dernier, nous nous sommes régalées ma fille et moi.

    Livia

     

    Verrines aux pomme caramélisées

     

     

    Ingrédients :

    Pour 6 personnes :

    • 6 tranches de pain d’épices

    • 3 pommes golden

    • 10 g de beurre

    • 20 g de sucre en poudre

    • 25 cl de crème fleurette très froide

    • 150 g de mascarpone

    • 60 g de sucre glace

    • 6 pincées de cannelle en poudre (j'en ai mis beaucoup moins, juste une pincée dans les pommes)

    Coupez les tranches de pain d’épices en petits cubes. Pelez les pommes, coupez-les en quartiers, éliminez les trognons puis taillez la chair en cubes. Dans une poêle, avec un gros morceau de beurre, faites revenir les pommes et les cubes de pain d’épices, à feu vif. Ajoutez le sucre en poudre. Laissez cuire 5 minutes en mélangeant régulièrement, jusqu'à ce que vos morceaux deviennent fondants. Réservez.

    Dans un saladier, versez votre crème fleurette très froide et votre mascarpone. Avec un batteur électrique, montez ce mélange en chantilly. Lorsque le mélange commence à être bien ferme, ajoutez-y le sucre glace. Mélangez, toujours au batteur, jusqu'à ce que votre chantilly se tienne bien.

    Passez au dressage. Avec une poche à douille ou une cuillère, déposez, au fond de votre verrine, une couche de chantilly, puis de pommes/pain d'épice. Ainsi de suite jusqu'à arriver tout en haut.

    Bon appétit !


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    Bien entendu le président russe n'a rien à voir avec cette poutine-là !

    Le nom de ce plat québecois est est amusant et a l'air bon – bien que je ne l'ai pas réalisé, je pense qu'il doit être bourratif – et je ne pense pas que nous puissions le réaliser chez nous, sans ce « fromage en grain » appelé couic-couic ???...

    Livia

     

     

    La poutine québécoise...

    (image internet)



    La poutine est originaire du Québec. C'est plus précisément du Centre-du-Québec, région administrative rurale proche du fleuve Saint-Laurent, au Canada, qu'elle vient. La poutine tire son appellation du mot anglais "pudding", qui désigne le mélange collant de plusieurs ingrédients. C'est en effet de l'assemblage foutraque de la sauce brune sucrée-salée et du fromage nommé "couic-couic" qu'elle naît. À l'origine, elle était composée à 50% de frites et à 50% de fromage. Mais il semblerait qu'en 2022, son nom ait changé dans certains endroits. En effet, depuis la guerre en Ukraine, certains restaurateurs auraient décidé de donner au plat un sobriquet moins évocateur. C'est le cas dans la ville de Drummondville, située à une centaine de kilomètres à l’est de Montréal, où le restaurant Roy Jucep, connu pour ses jus d'oranges et ses poutines, l'aurait rebaptisé par un plus sobre "frites-fromage-sauce."

    La poutine est un plat québécois très populaire. Longtemps moquée, voire utilisée pour caricaturer la société québécoise, elle a connu une expansion de popularité ces dernières années. La poutine typiquement québécoise se compose de pommes de terre, de sauce poutine, une sauce essentiellement composée de tomates, d'amidon de maïs, de farine e blé et d'oignons. Dans la poutine classique se trouve également un sachet de véritable cheddar en grains québécois, aussi appelé fromage "couic-couic".

     

    Comment faire de la sauce à poutine ?

    S'il sera difficile de trouver de la sauce poutine toute faite en France, vous pouvez aisément la préparer vous-même. Pour cela, il vous faudra : 1 échalote grise, 2 gousses d’ail, 3 c. à soupe de sucre (cassonade par exemple), de l'huile d'olive, un cube de bouillon de volaille, un cube de bouillon de bœuf, 3 c. à soupe de pâte de tomate, 1 pincée de poivre de Cayenne, 2 clous de girofle,1 feuille de laurier, du beurre, 200 g de farine, du sel et du poivre.

    Pour commencer, portez à ébullition de l'eau avec un cube de bouillon de volaille et un cube de bouillon de bœuf dans une marmite. Faites revenir 2 gousses d'ail hachées et une cuillerée à soupe d'échalote grise ciselée dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. Ajoutez le sucre de votre choix (par exemple du sucre brun) pour les faire caraméliser. Faites fondre du beurre dans une casserole. Ajoutez 200 g de farine en remuant sans cesse avec un fouet ou une cuillère en bois. Laissez cuire à feu moyen en remuant constamment, jusqu'à l'obtention d'une couleur brune. Versez le mélange de bouillon, 3 cuillères à soupe de pâte de tomate, l'ail et l'échalote caramélisés dans votre mélange de farine. Assaisonnez avec du sel et du poivre. Ajoutez une feuille de laurier, du poivre de Cayenne et 2 clous de girofle. Laissez réduire à feu doux pendant 30 minutes jusqu'à obtenir la consistance désirée. Retirez la feuille de laurier avant de servir.

    Par quoi remplacer le "couic-couic" et la sauce poutine en France ?

    À l'instar du mélange à sauce poutine, le fromage en grains se trouve partout en Amérique du Nord. Il sera en revanche plus complexe de le trouver en France. Dans notre recette, nous proposons de remplacer la sauce poutine par une sauce barbecue ou une sauce brune, et d'utiliser du cheddar râpé en guise de fromage. Cette recette rapide sera prête en 10 minutes. Selon vos goûts, vous pouvez aussi préférer la mozzarella. Sa texture élastique pourra aisément recouvrir les frites. Une tomme fraîche émiettée sera aussi de circonstance. L'important est que le fromage puisse fondre sur les frites sans se dissoudre complètement. Il est également possible de réaliser une poutine végane. Plusieurs boutiques biologiques proposent du faux fromage sans lactose, qu'elles appellent "fauxmage".

    Alors essayez de réaliser la Poutine, moi j'y ai renoncé !


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