• Billet

     
     
     
     
     
     
    LES FEMMES QUI LISENT…
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004La liseuse,
     
    (vers 1874) Auguste Renoir
     
    (Musée d’Orsay)
     
     
     
     
     
    Les femmes qui lisent sont de plus en plus nombreuses. Non seulement ce sont elles qui achètent mais, de plus en plus, elles apparaissent comme prescriptrices et deviennent, au fil des années, « les véritables arbitres de cette marée de livres », -aujourd’hui six cent quarante-six livres recensés- qu’on nomme « rentrée littéraire ».
     
    Les membres éminents des jurys les plus prestigieux et les critiques littéraires les plus incontestés prêchent leur enthousiasme pour tel ou tel ouvrage. Ils sont les éveilleurs, ceux qui attirent l’attention, qui mettent en lumière, donnent envie.
     
    Les éditeurs misent sur une poignée d’auteurs – comme si seulement quelques livres avaient le droit d’exister, tels des chevaux piaffant au champ de courses devant la ligne de départ avant que l’on ne donne le coup de sifflet, les autres restant à l’écurie.
     
    Les lectrices ne seront pas forcément sensibles à ce genre particulier de « teasing », et c’est en toute liberté qu’elles éliront leurs coups de cœur, permettant ainsi par des affinités secrètes le cheminement et l’émergence d’une poignée de livres qui, de bouche à oreille, seront ceux que nous aurons envie de lire.
     
    Dans cette chaîne contagieuse de l’amour de la lecture, les libraires jouent un rôle de plus en plus stratégique tant sur le plan intellectuel que par leur esprit de découverte et leur liberté de jugement. Découvrir un livre prend du temps. On ne s’approche pas impunément d’un univers, d’un imaginaire, d’une intrigue. Dans ce voyage au long cours, les libraires sont vos « compañeros ».
     
    Un livre n’est pas un objet de consommation.
     
    Un livre, c’est une manière de rencontrer l’autre, de suspendre le temps, de s’étonner devant les beautés inventives de la langue de l’auteur, c’est la possibilité de voyager de l’autre côté du monde ou de se réfugier sous la couette pour mieux se retrouver soi-même. Un livre, c’est un secret, une promesse, un pacte de confiance.
     
    Lire, c’est vivre.
     
     
     
    Laure ADLER (écrivain)
     
     
     
     
     
    Personnellement, je n’aime pas les « prix » !
     
    Les deux ou trois fois, que j’en ai lu un, couronné par celui-ci ou celui-là, j’ai été fortement déçue ! C’était des cadeaux, ou des prêts, car je n’en ai jamais acheté.
     
    Mais, dans un diner, c’est bien de dire : « vous n’avez pas lu le dernier machin ? Et puis le dernier truc ? C’est tout simplement divin ! On en redemande…
     
    Et puisque il y en a qui tombe en pamoison, à chaque « rentrée littéraire », comme je suis bonne fille, je les laisse croire qu’elles ont découvert une pépite…
     
    liviaaugustae
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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