• Cuisine.

     
     
     
     
     
     
     
    CUISINE ET VINS DE PROVENCE…
     
    Préparez un repas provençal et le soleil s’invite à votre table.
    Il est dans ce verre de muscat de Beaumes-de-Venise, à la riche couleur or, aux arômes de miel et de fruits, que l’on peut préférer, à l’apéritif, au pastis.
    Il a muri ces olives aux variétés nombreuses que l’on picore et dont on fait une huile qui se glisse partout.
     
     
     
     
    numérisation0001Olives à picorer…
     
     
     
    Elle rehausse dans une salade les légumes que la Provence produit généreusement, enrobe à la cuisson tomates, poivrons, courgettes, aubergines et oignons, pour une savoureuse ratatouille. Le tout sera abondamment relevé d’ail, que craignent les palais pudibonds mais sans lequel il serait vain de prétendre à l’authenticité.
     

     

    numérisation0004Tomates, poivrons, aubergines, oignons… de quoi faire une bonne ratatouille !

     

    De l’ail donc, que l’on pilera cru pour confectionner l’aïoli, qui fait d’un simple plat de poisson, de légumes, d’œufs durs et de pommes de terre une fête entre amis.

    De l’ail dans la rouille qui accompagne la bouillabaisse, soupe de pêcheurs devenue par la diversité des poissons qu’elle requiert, un met couteux.

    De l’ail encore, dans la daube, ragoût de bœuf au vin rouge, plat provençal par excellence, dont le secret réside autant dans la durée de la cuisson que dans le dosage des aromates.

     

     

     

    numérisation0002Chapelets d’aulx prêts à l’emploi…

     

    Contrairement à ce que laisserait penser une cuisine dévoyée pour touristes, la tradition utilise avec modération ces herbes cueillies au jardin ou dans les collines, la farigoule (nom local du thym), le romarin, la sauge, le laurier et le basilic qui embaument la garigue.

    L’équilibre de ces puissants arômes qu’offrent les terres ensoleillées est délicat. Mais il est bien le gage de la réussite d’un plat, tout autant qu’un d’un vin. Il fait la réputation des meilleurs crus que produisent les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse : châteauneuf-du-pape, étoile incontestée des côtes-du-Rhône au bouquet intense. […]

     Ces terres ensoleillées où l’on cultive, depuis l’Antiquité, la vigne, le blé et l’olive, cette trilogie méditerranéenne dit la frugalité et fonde une gastronomie simple et odorante.

    « Déjà, au moment de la naissance de Frédéric Mistral et d’Alphonse Daudet – jolie coïncidence ! – la gastronomie provençale, grâce en partie à la tomate, avait pris ses lettres de noblesse. […}

    Les tomates dites à la provençale ne sont jamais digne de ce nom si l’on ne procède pas de la manière rituelle […]

    « Et dans l’huile chaude de la poêle, la même ou les tomates avaient commencées à se caraméliser, vous faites revenir de l’ail et du persil hachés, de la mie de pain séchée et écrasée. Vous en saupoudrez les tomates et vous les passez ainsi garnies au four chaud, en prenant bien garde de ne pas dessécher cette merveille. »

    (Maguelonne Toussaint-Samat, histoire naturelle et morale de la nourriture.)

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 22 Mai 2015 à 07:04

    Quelle fête aux papilles!

    Tes photos sont superbes et le texte, huummm. je suis en pays familier  Tout le sud chante sur ta page

    Merci pour ce régal! j’attaque bien ma journée

    merci Chantal

    Bises

     

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