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    numérisation0003François Athanase de Charrette de la Contrie

    (1763-1796) Par Jean-Baptiste Paulin.

    (Musée d’Art et d’Histoire Cholet)

     

     

    Le général de Charrette, contrairement à ce que beaucoup croient, n’est pas vendéen mais breton, d’une famille pauvre mais glorieuse depuis les croisades : «tant que la charrette aura une roue, la charrette roulera. » affirmait son père.

    Il a eut une enfance heureuse et n’a rien du héros en herbe. A douze ans il perd son père et à seize ans, son oncle et parrain le fait entrer dans le grand corps de la Marine Royale et il intègre l’école des gardes de marines (l’élite de l’élite), à Brest. Mais il a peur de la mer, et mettra du temps à s’amariner comme il dit. Face au danger, il se révèle : « le petit hérisson craintif devient un fauve et apprend à commander. » Au fil de ses onze campagnes, il participera aux grands évènements de son temps dont la guerre d’indépendance d’Amérique (On ne parle que de Lafayette, qui lui était révolutionnaire). Mais la révolution est en marche, le grand corps va être abolit, alors Charrette démissionne en 1790 et se retire dans une propriété de son épouse en Vendée.

    Les arrestations de prêtres se multiplient, la royauté est abolie, et le Roi meurt sur l’échafaud le 21 janvier 1793.

    Les paysans commencent à se soulever pour retrouver la liberté de pratiquer la religion de leur père. Mais leur manque un chef de guerre. Ils débusquent Charrette chez lui, le voilà à la tête des insurgents du marais, l’armée des piques en sabots.

    Il comprend vite que face à une armée de métier il n’a aucune chance à moins d’adapter la guerre à ses guerriers, en menant une guerre de guérilla : « On s’embusque, on harcèle, on décroche. Vainqueur ou vaincu on reste insaisissable. » Une guerre d’esquive et d’usure qui lui permettra de durer trois ans.

    La guerre « d’extermination » est lancée contre la Vendée. C’es l’hallali : cerné parles bleus, blessé, il est pris par Travot, un vrai soldat qui lui lance ému : « Que d’héroïsme perdu !» « Non, Monsieur, rien ne se perd jamais. » lui rétorque-t-il, car sa vie, il l’offre pour l’honneur du Trône et de l’Autel.

    Charrette n’est ni un saint, ni un mystique, mais héros, il l’est devenu, à force de courage et de panache. Sa montée vers la mort, à Nantes la semaine Sainte de 1796, est un vrai chemin de croix : prison, simulacre de procès, marche au supplice sous les insultes et les crachats… il obtient de commander lui-même le peloton d’exécution, montrant d’un doigt son cœur. Il meurt fusillé à 33 ans, l’âge du Christ.

     

    Marie-Catherine d’Haussen

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    Les « bien-pensants » et les dirigeants d’aujourd’hui, nous vantent à qui mieux-mieux cette grande époque révolutionnaire, et encensent ses grands assassins…

    On a de la peine à les suivre, quand on dénombre tous ces crimes commis au nom d’une soi-disant liberté !

    Et nous sommes en train de perdre la notre !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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