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    CHRISTINE DE PIZAN.

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Première page du livre : La cité des dames.

    (Miniature (détail) XVe siècle, BN Paris)

     

    La vie de Christine de Pizan (v. 1363-v. 1430) est une véritable gageure quand on la replace dans le cadre des terribles évènements qu’elle traversa : défaite d’Azincourt, guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, etc.

    Fille d’un médecin astronome italien au service de Charles V, elle vint à Paris à l’âge de 4 ans. Mariée à 14 ans, veuve à 25, avec trois enfants à sa charge, sans compter sa sœur et sa nièce (seulette suy et seulette vueil estre, seulette m’a mon doulz ami laissiée…) elle transforma son veuvage en métier d’écrivain pour gagner sa vie grâce à sa plume. Son œuvre est immense : poésies lyriques, épîtres, allégoriques et pédagogiques ; traités de politique, ouvrages d’histoire ou de polémique, elle intervient aussi bien pour défendre les femmes, comme dans ses épîtres sur le Roman de la rose dans lesquels elle combat aux côtés de son contemporain Gerson pour inciter la reine Isabeau de Bavière à faire la paix entre les princes rivaux. Enfin, dans sa dernière œuvre, le Ditié de Jehanne d’Arc (achevé le 31 juillet 1429), elle chante le miracle du choix d’une jeune fille par Dieu.

    Elle réclame pour toutes les femmes, quelle que soit leur condition sociale, une éducation à la vertu qui soit proprement féminine. Il faut préparer les filles à rencontrer les joies et les chagrins de la vie. La science morale fera de chacune l’associée de son mari. La science politique leur sera utile pour administrer les terres et les revenus du château quand le mari sera absent ; la maison, quand le marchand est au loin…

    S’appuyant sur Le Pédagogue de Clément d’Alexandrie, elle insiste sur l’égalité de nature entre les deux sexes. Il faut donc que la femme reçoive la même éducation que celle de l’homme.

    Sa piété doit lui permettre de faire triompher deux vertus : la sobriété et la chasteté.

    Dans La Cité des dames, elle proteste contre les clichés populaires selon lequel les femmes ne savent pas garder un secret… Les femmes sont capables de se lancer dans la politique et de faire preuve de courage physique. Encore faut-il qu’on ait appris aux hommes à les respecter.

    Pour empêcher les hommes d’être misogynes, le meilleur moyen est d’apprendre aux jeunes garçons de la bouche de leur mère que les femmes sont dignes d’être aimées. (ne croy pas toutes les diffames qu’aucuns livres dient des femmes, car il est mainte femme bonne, l’expérience le te donne). Ecrit-elle à son fils. La femme est la compagne naturelle de l’homme. Il est construit par elle : (à son naître, au vivre et au mourir lui sont femmes aidantes et secourables. Homs naturel sanz femme ne s’esjoye. C’est sa mère, c’est sa sœur, c’est sa mie.)

    Pour Christine, lorsque le roi est fou, tout repose sur la femme, car elle est l’unique pédagogue survivante dans un monde perdu, la seule à être encore remplie de science, de foi et d’amour.

    Michel ROUCHE (Professeur émérite à la Sorbonne)

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    Mr Hollande, Mr Ayrault et leur clique devraient lire Christine de Pizan, qui leur dirait combien, la femme est nécessaire à l’homme, de son berceau, durant sa vie, jusqu’à sa mort !

    En somme, c’est la femme qui fait l’homme, au sens propre comme au sens figuré. Car, mettez deux poules ensembles, elles pondront, mais il n’y aura pas de poussin… Mettez deux coqs ensembles… Là il n’y aura pas d’œufs, donc pas de poussins, et la race des gallinacés s’éteindra !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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