• Histoire.

     
     
     
     
     
     
    LES MASSACRES DE LA REVOLUTION FRANCAISE…
     
    L’EGLISE SAINT-JOSEPH-DES-CARMES.
     
     
     
     
     
    numérisation0005Eglise Saint-Joseph-des-Carmes
     
    (Paris)
     
     
     
    C’est la première église consacré au saint. Un patronage dû aux carmes déchaux qui arrivent à Paris en 1610 à la demande de Marie de Médicis. Celle-ci les installe à la campagne… A cette époque, la ville ne s’étendait pas au-delà du Sénat, la propriété était immense et donnait sur les vergers de la régente.
     
    Les religieux souhaitaient bâtir la chapelle conventuelle dans l’esprit suscité par le concile de Trente (1545-1563) : loin de l’austérité des réformateurs protestants, l’Eglise venait de réaffirmer la bonté de la création et l’espérance d’un salut offert à tous les hommes.
     
    Avec sa façade aux allures de temple antique, elle est le prototype d’une église « à la romaine », et dès l’entrée, les représentations picturales des saints du Carmel accompagnent le visiteur dans un itinéraire vers Dieu.
     
    Ses fenêtres hautes sans vitraux laissent largement entrer la lumière naturelle qui oriente le regard vers le maître-autel dominé par un tabernacle flamboyant qui vient glorifier le mystère de l’eucharistie. […]
     
     
     
    UNE CHAPELLE DEVENUE PRISON.
     
     
     
    Mais dans cet édifice tout orienté vers la paix du Ciel et la rencontre avec Dieu, l’Histoire va basculer quand, le 10août 1792, le Roi de France est renversé et enfermé à la Tour du Temple. […]
     
    […] De nombreuses mesures sont prises : renforcement policier, suppression des journaux aristocrates et aussi arrestation de prêtres réfractaires. […]
     
    L’Abbé Bardet consigne l’évènement dans un manuscrit déposé aux Archives de France de la Compagnie des Jésuites : « Je fus arrêté le 21 du mois d’août, à 10 heures du matin, dans la maison de Monsieur le Comte de Mallet […]
     
    […] Le commissaire revint à dix heures du soir… Il écrivit qu’il me faisait conduire sous bonne et sûre garde, aux Carmes… J’arrivais à deux heures et demie à l’église des Carmes, 93e détenus ».
     
    Dans la nef la vie des prisonniers s’organise. Nicolle de Monts raconte : «  On a commencé ici sans rien, sans que rien ne soit organisé. Au bout de deux jours, les habitants ont prêté des matelas, ils ont payé un traiteur… Les conditions de détention étaient très dures. »
     
    Début septembre 1792 dans la nef transformée en prison ils sont entre 150 et 160 à s’entasser. Ceux que les insurgés parisiens  inquiets considèrent comme des menaces sont, pour la plupart, des hommes de paix qui veulent simplement rester fidèles au pape, parmi eux se trouvent trois évêques.
     
    Le dimanche deux septembre, il fait très chaud et, craignant des épidémies, on autorise les prêtres à sortir dans les jardins. Un certain nombre d’entre eux célèbrent l’office dans la chapelle de la Vierge. C’est là que les massacres commencent. Des coups de feu retentissent et les sans-culottes investissent les lieux, portés par une violence acharnée. Certains prêtres s’enfuient, d’autres se réfugient dans la coupole et y resteront cachés plusieurs jours recroquevillés sur des poutres.
     
    Après le déjeuner les massacres recommencent. Un simulacre de jugement est organisé. Un commissaire installé face à un registre leur demande de prêter serment. La plupart refusent. Ils passent alors la porte et sont abattus là, à coup de baïonnettes ou d’épées. En deux heures 115 prêtres trouvent la mort. Une femme et trois enfants, vraisemblablement venus apporter de la nourriture périront avec eux.
     

     

     

    numérisation0006Le massacre des prêtres au couvent des Carmes

    Gravure du XVIIIe siècle

    (Collection privée)

     

    Pour Jérôme Alexandre, théologien, auteur d’un essai sur le martyre, cette persécution inaugure : « Une forme moderne d’opposition au Christianisme qui commence à la révolution et qui se retrouvera dans tous les régimes totalitaires du XXe siècle : des croyants sont conduits à la mort massivement, sans jugement, aveuglément. »

    La pierre garde aujourd’hui encore la trace indélébile du sang laissé par les sabres et les baïonnettes. Bien des années plus tard en 1850 on retrouve les corps des suppliciés jetés dans le puits encore situé sur la propriété des Carmes. C’est dans la crypte, devenue chapelle ardente, que ces ossements seront déposés. Les Martyres sont béatifiés en 1926, une croix blanche est érigée dans le jardin, qui rappelle le témoignage de ceux qui ont péris à cause de leur attachement au Christ.

    Dans un pays qui perd la mémoire de ses racines chrétiennes, ces martyres, exécutés en pleins cœur de Paris, rappellent l’engagement dans la foi de tout un peuple. Un témoignage qui ne s’effacera pas et qui s’impose malgré tout dans l’histoire de la France d’aujourd’hui.

    Marie-Anne CHERON

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

    Note de liviaaugustae : Certains politiques nous vantent la « REVOLUTION » !

    Quand on pense à tout le sang que cette révolution a fait couler.

    A tout le patrimoine mobilier et immobilier partis en fumée ou acheté (et/ou volé) par des étrangers.

    A toutes les grandes fortunes parties Outre-Atlantique, les Dupont de Neumours et tant d’autres…

    A l’Elite intellectuelle qui a fuit la terre de France, terre de leurs aïeux.

     Je trouve cela inconvenant, de la citer en exemple !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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