• Mythes et Légendes.

     

     

     

     

     

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    Modèle de vertu chrétienne, Arthur est l’incarnation du roi idéal dans les romans chevaleresques du XVe siècle. La légende s’inspire d’un chef militaire romano/breton du Ve VIe siècle, héros de la résistance Celtique contre les envahisseurs barbares.

    La légende est parvenue jusqu’à nous : le vaillant Uther Pendragon régnait sur la Grande-Bretagne. Parmi ses vassaux en Cornouailles vivait un Duc dont l’épouse Ygerne, était d’une grande beauté.

    Dès que le roi la vit il en tomba follement amoureux. Il fit venir Merlin pour que cet amour devienne possible. Merlin accepta d’user de ses sortilèges, mais à une condition, la première nuit que le roi Uther passera avec Dame Ygerne, un enfant mâle sera conçu. Il devra être remis à Merlin. Uther tint parole et remis l’enfant à Merlin.

    Les années passèrent et Uther mourut, ce fut le chaos. A nouveau on consulta Merlin. Le Mage ne prononça qu’une phrase : « que tous les gentilshommes du royaume se rendent à l’église de Londres, la nuit de Noël, pour prier dans l’attente d’un miracle. » Ainsi fut fait. A l’issu de la cérémonie, l’assemblée vit sur la place de l’église un rocher de granit en son milieu était posée une enclume et, fichée dans celle-ci, on pouvait voir une magnifique épée de bronze sur laquelle était inscrit en lettres d’or : Qui tirera cette épée de cette pierre sera le vrai roi de toute la Bretagne. Tour à tour, tous les hommes valides du royaume essayèrent d’extirper l’épée de son fourreau de pierre. Mais nul ne parvint à la mouvoir.

    Les mois et les années passèrent, et le chaos continua. Cependant, chaque année, le jour du nouvel an, un grand tournoi était organisé à Londres, où la jeunesse du pays venait relever le défi de l’épée. Une année, le bon Messire Ector participa au tournoi avec ses fils Kay et Arthur.

    Arthur ayant oublié de porter l’épée de son frère Kay, se mit à la recherche d’une épée. Désemparé il arpenta les rues de la ville à la recherche d’une solution. Soudain, il aperçut une épée plantée dans une enclume, sur la place devant une église, il s’approcha et l’enleva de l’enclume. Il courut jusqu’au terrain de lice, et remit l’arme à Kay qui la reconnut immédiatement. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Alors Ector, ainsi que toute la foule mit un genou en terre devant Arthur.

     

     

     

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    Excalibur !

     

     

     

    « Pourquoi vous agenouillez-vous ? » S’étonna Arthur.

    «Parce que vous êtes notre roi, Dieu en a décidé ainsi répondit Ector. »

    Arthur était encore bien jeune et fougueux quand il prit le pouvoir. Un jour il leva son épée sans raison contre l’un de ses compagnons : la lame vola aussitôt en éclats. Arthur désespéré, compris qu’il devrait désormais écouter la voix de la sagesse.

    Le lendemain Merlin le conduisit sur la rive d’un lac. De l’onde surgit une main de femme au creux de laquelle se dressait une nouvelle épée dans son fourreau. Arthur s’en saisit avec dévotion. La fée Vivianne se présenta : «Je suis la Dame du lac. Je te confie Excalibur, l’épée magique forgée par les Elfes d’Avalon. Rien ne peut la briser. »

    A partir de ce jour Arthur devint un grand roi. Il vainquit les barbares, pacifia le royaume. Les pauvres l’aimaient et les riches l’honoraient. La cour qu’il tenait en son château de Camelot rassemblait les plus courageux chevaliers qui aient jamais existé. Tous siégeaient assis autour d’une table ronde, où chacun était traité de façon égale.

    Au terme de nombreux exploits que chantent encore les poètes, Arthur mourut.   

     

     

     

     

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