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    L’ABEILLE.
     
     
    L’abeille…  (Non féminin XIIIe siècle, ancien occitan abelha, latin apicula) insecte social hyménoptère (apidès), dit « mouche à miel », vivant en colonie (essaim) et produisant la cire et le miel. Les trois castes des abeilles :
    Abeille femelle travailleuse : butineuse, ouvrière.
    Reproductrice : reine.
    Abeille mâle : Faux bourdon.
     
    Les œufs  d’abeille : couvain.
    Elevage d’abeilles : apiculture, ruche.
    Abeille solitaire : andrène, xylocope.
    Les piqûres sont faites par les ouvrières avec un aiguillon à venin. L’abeille bourdonne.
    Locution familière : Avoir les abeilles, être agité, énervé, (comme si on était tourmenté par un essaim).
    Nid d’abeille : insigne d’armoiries représentant cet insecte.
    « Filles de la lumière, abeilles,
    Envolez-vous de ce manteau ! »
    V. HUGO
    Extrait de : Dictionnaire Robert
     
     
     
     
    200px-27-alimenti, miele, Taccuino Sanitatis, Casanatense 4Essaim.
     
     
     
    Il s'agissait autrefois d'une structure tressée ou creusée dans un tronc mort. Il s'agit aujourd'hui généralement d'une caisse de bois, construite par un apiculteur. Les abeilles y construisent leur nid pour élever leur progéniture et entreposer du miel pour l'hiver suivant, selon un rythme de vie bien défini. L'équivalent naturel de la ruche est souvent nommé "nid".
     
    Dans tous les cas, la structure interne de la ruche est une matrice dense de cellules hexagonales de cire d'abeille, appelée un nid d'abeilles. Les abeilles utilisent les cellules pour le stockage de la nourriture (miel et pollen), et pour le renouvellement de la population (œufs, larves et pupes). Seules les espèces du sous-genre Apis sont élevées dans des ruches construites par l'Homme, mais seulement deux espèces ont pu être domestiquées (Apis mellifera en occident et Apis cerana en Orient).
     
    À l'état naturel, les abeilles sauvages peuvent établir leur colonie à l'air libre, à partir d'un essaim suspendu à une branche d'arbre, dans des anfractuosités, cavité d'un arbre creux (vivant ou mort), anfractuosité dans la roche, cheminée ou cavité dans une construction, etc.
     
     
     
    Histoire
     
    L’homme n'élève réellement des abeilles que depuis le XVIIIe siècle. Cependant, la consommation de miel remonte à environ douze mille ans, faisant de l'abeille l'animal le plus anciennement domestiqué par l'homme[1]. À cette époque, l’homme pratiquait la cueillette, qui entraîne souvent la destruction de la colonie, comme l’atteste la peinture rupestre trouvée à la « cueva de la Araña », grotte de l’Araignée, près de Valence en Espagne, vieille de six mille ans. On y voit un homme suspendu à des lianes, portant un panier pour recueillir sa récolte, la main plongée dans un tronc d’arbre, à la recherche de rayons de miel. On ne sait pas exactement quand la domestication de l’abeille a eu lieu.
     

     

     

     

     

     

    130px-Cueva arana-copie-1Peinture rupestre dans la grotte de cueva arana.

     

     

    La première ruche fut sans doute issue du prélèvement d’un tronc d’arbre creux contenant un essaim. Plus tard, avec la maîtrise des techniques d’enruchage,  apparurent les premières fabrications de ruches artificielles, sans doute faites de troncs creusés ou d’écorce de liège.

    L’apiculture était courante dans le Haut-Empire égyptien du XXIVe siècle av. J.-C.. Des représentations ont été mises au jour dans le temple du roi Ne-Ouser-Rê à Abou-Gourab (Égypte antique), où l’on voit des scènes montrant l’extraction et la conservation du miel.

    L'apiculture fut une activité agricole importante dans la Grèce antique, notamment en Attique. Aristote, dans son Histoire des animaux, premier traité d'apiculture, décrit la forme hexagonale des cellules des ruches qui ont à leur tête une abeille-roi, à la fois mâle et femelle et des abeilles de différentes tailles et anatomies. Il considère que les abeilles n'ont pas de sang. Démocrite est le seul à considérer qu'elles ont des viscères, trop petites pour être vues à l'œil nu[].

    Il existe plusieurs traités qui concernent l'apiculture, durant la période de la Rome antique : Pline l'Ancien décrivit avec précision certains modèles de ruche mobile, en osier ou en liège (apiarium), manipulée par un esclave apiculteur, l’« apiarius », et Virgile y consacra le quatrième Chant de ses Géorgiques, évoquant notamment la légende d'Aristée et ses ruches.

    Des modèles de ruches en planches étaient courants dans l’Antiquité, ainsi que des ruches tressées, et en céramique : elles furent d’abord faites de baguettes de bois entrecroisées, étanchées avec un mélange de bouse de vache et de cendres.

     Les ruches en paille tressée, plus tardives, ont été mentionnées pour la première fois dans une ordonnance de Charlemagne, datée de 799, le Capitulaire De Villis. La récolte dans ces ruches était pratiquée par étouffage total ou partiel de l’essaim, ou encore par la taille de rayons, ce qui entraînait sa mort, ou son affaiblissement.

    Au Moyen Âge, l'élevage de « mouches à miel » se développa particulièrement dans les monastères ou en forêt par des communautés paysannes ou des agents forestiers, les « bigres », le prélèvement d'essaims, de ruches, de miel ou de cire constituant des redevances féodales, l'abeillage. Parallèlement à l'essaimage naturel, la transhumance des ruches était pratiquée lorsqu'un espace floral était entièrement exploité.

    À la Renaissance, trois techniques principales étaient pratiquées pour la récolte du miel : étouffage avec une mèche de souffre, transvasement d'une ruche vers une autre, prélèvement des galettes de cire sans se préoccuper du contenu des galettes[7].

    L’invention de la hausse remédia à ces inconvénients, et c'est à partir de ce moment que l'on a pu commencer à parler d'élevage. En 1772, Jonas de Gélieu décrivit la première ruche à hausse fonctionnelle dans sa Nouvelle méthode pour former les essaims artificiels. L’avènement de l’apiculture moderne se fit par l’invention du cadre mobile, mis au point en 1844, par le Dr Charles Paix Debeauvoys (1797-1863).

     

     

     

     

     

    200px-Jesperhus, dk, 20050820, 09 ubtDans la ruche…

     

    Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières, femelles, de faux bourdons, mâles, et de couvain, œufs, larves, et nymphes; elle s'installe dans une seule ruche.

    L’abeille était déjà présente il y a soixante millions d'années sur terre : des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce : le comportement de l’abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d’environnement.

    La population de la colonie varie suivant les saisons : elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30 000 à 70 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de minimiser la consommation de provisions. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c’est elle qui devra relancer la colonie au printemps.

    Texte et photos de : Wikipédia

     

    Note de : liviaaugustae : Il faut donc s’inquiéter sérieusement de la disparition des abeilles, depuis le temps qu’elles existent, elles se sont adaptées tranquillement aux techniques de plus en plus sophistiquées. Mais nos engrais les tuent, combien de temps nous reste-t-il pour déguster encore du bon miel ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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