• Art de Vivre

     
     
     
     
     
     
    LE CAFE…
     
     
     
     
    numérisation0007Le café en grain sur la branche…
     
     
     
     
     
    Le fruit du caféier est parfois appelé « cerise » et contient deux grains de café.
     
    Ce fruit est d’abord vert et puis au cours du mûrissement, devient jaune, puis tout rouge. C’est à ce moment qu’il faut le cueillir.
     
    Mais gare aux « fourmis rouges » qui sont légions dans les caféiers. Dès que l’on touche à une branche voir à une feuille… ces abominables petites bestioles vous tombent sur le râble et vous mordent méchamment… Elles en meurent, mais vous laissent des ecxémas très douloureux.
     
    La cueillette est assez fastidieuse, car il faut laisser le petit pédoncule, afin d’être assuré d’avoir un grain l’année suivante. J’avoue, que souvent j’arrachais ce pédoncule pour aller plus vite. Le tout était de ne pas se faire prendre, sinon on était renvoyé, et l’on ne pouvait connaître la fin de l’histoire que nous contait ma marraine, afin de nous attirer pour ce travail, fastidieux…
     
    Ensuite, on met les grains  cueillis sur des claies, au soleil, afin de les faire sécher. Dès qu’un nuage se pointe, il faut mettre les claies à l’abri, et puis les ressortir ! Cela dure quelques jours.
     
    Enfin sec ! Là commence le travail de force… Dans un récipient en bois (dont j’ai oublié le nom) haut d’environ 1 mètre, avec un gros pilon, également en bois, on tape, pas trop fort, inlassablement… Ceci, pour détacher la petite pellicule qui reste accrochée aux grains
     
    Après cette dernière opération, très fatigante, on peut sur un feu de bois, pas trop fort, mais quand même assez vif, griller le café… Déjà, là, les papilles olfactives se mettent en effervescence…
     
    Et puis, c’est le moulin à café (à main) pour le réduire en poudre. Et vers 6 heures le lendemain matin, l’odeur du café chaud se répand dans la maison…
     
    C’est l’heure du « petit noir » du matin !
     
    L’explication ci-dessus, n’a rien de scientifique ! J’ai seulement fait appel à mes souvenirs d’enfant. Car chez mes grands-parents, (ce n’était pas une plantation de café, mais nous possédions une vingtaine de caféiers) j’ai cueillis le café, j’ai été mordu par les « fourmis rouges », j’ai aidé à rentrer en vitesse les claies qui séchaient sur la pelouse, je n’ai jamais joué du pilon, c’était trop lourd pour nous les enfants, mais lorsque grand-mère grillait le café… Je n’étais jamais loin, cela sentait si bon !
     
    Aujourd’hui, quand je passe devant une « grillerie »,  mon pas ralentit, parfois je m’arrête devant la vitrine et regarde tourner les grains, je hume, et je suis transportée dans le passé. Je fais défiler le film doucement et retrouve un à un tous mes souvenirs, tant ce parfum de café grillé, est plein de pouvoirs magiques ! 
     
    Liviaaugustae.
     
     
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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