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Des Saisons et des Jours
LE GUI
Une petite branche de gui…
Petites boules bonheur.
Le gui prend après quelques années, l’apparence d’une grosse « boule » vert jaunâtre de 50 centimètres à 1 mètre de diamètre.
Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte un suçoir primaire de forme conique, qui s’enfonce profondément jusqu’au bois, sans pénétrer le tissu ligneux.
Quand les arbres sont dénudés, on voit bien les boules de gui.
Les tiges, cassantes, vertes, et de section cylindrique ont un mode de ramification dichotomique (Qui se divise par bifurcation et procède par divisions set subdivisions binaires) par suite de l’avortement du bourgeon terminal.
Les feuilles vertes, ou tirant sur un vert jaunâtre, sont simples, ovales et sans pétiole, légèrement charnues et disposées par paires opposées à l’extrémité des rameaux.
Le gui est dioïque (Dont les individus ne portent qu’un type de gamète, mâle ou femelle), avec des pieds à fleurs femelles ou mâles. Il fleurit en mars avril.
Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses baies globuleuses, d’un blanc vitreux, charnues et visqueuses, caractéristiques soulignés par Virgile et Pline d’où le terme viscum.
Les fruits : Viscum album.
Les fruits mûrissent en deux ans et ne tombent que la troisième année.
En Europe du nord (y compris en France), il est d’usage de s’embrasser sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie, au moment des fêtes de fin d’année à (minuit précisément).
La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen Age, pour l’offrir avec ce souhait : « Au gui l’an neuf », formule qui fut remplacé plus tard par : « Bon an, mal an, Dieu soit céans ».
Au XIXe siècle, on disait : « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », expression modernisée au XXe par « Bonne et heureuse année ».
En Amérique du Nord, on décore la maison à la période de Noël, avec des feuilles de Phoradendron flavescens. La tradition veut que deux personnes qui se retrouvent dessous, doivent s’embrasser.
Textes et images : Source Wikipédia
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