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Destructions annoncées...
Vue des portiques qui bordaient les deux grandes artères d’Apamée, à savoir le Cardo (orientation nord-sud), et le decumanus (orientation est-ouest). Ces portiques qui datent du IIe siècle après J.C. en pleine période romaine, sont formés de colonnes corinthiennes, dont les fûts sont de divers types ; certaines supportaient des consoles sur lesquelles étaient placés des statues de citoyens et d’Empereurs.
LES PORTIQUES D’APAMEE.
Cette ville doit son nom à Apama, l’épouse indigène de Séleucos 1er Nikatôr, le général macédonien qui fonda la dynastie des Séleucides, laquelle devait gouverner la Syrie jusqu’à la conquête romaine.
C’est là que les souverains Séleucides conservaient leur trésor et qu’ils entretenaient les écuries de chevaux Niséens, formidables dans les batailles, ainsi que les éléphants de combats. La ville resta prospère après la conquête romaine (en 64 avant J.C.), puisqu’en l’an 5 avant J.C. sa population s’élevait à cent mille habitants, un chiffre considérable pour l’époque. Elle conserva son importance avec les chrétiens et fut un siège épiscopal prestigieux.
En 540 après J.C., les Perses prirent Apamée, l’incendièrent avant de détruire également Antioche. Son sort était désormais scellé, son déclin fut assez rapide.
Les « barbares » qui assiègent aujourd’hui l’Occident, avaient déjà frappé dans l’antiquité. Rome a disparu quand ils sont arrivés, car partout où ils passent… ils cassent !
Liviaaugustae
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