• Empereurs Romains.

     
     
     
     
     
     
    DE L’INFLUENCE GRECQUE SUR L’EFFIGIE ROMAINE.
     
     
    L’influence grecque sur l’effigie romaine, s’effaçant devant la force des évènements ou s’accordant au caprice du prince, demeure inégale sous le haut-empire. Le portrait évolue au cours du Ier siècle avant J.C., c’est-à-dire sitôt qu’il se diffuse.
    Le visage de Pompée est pittoresque et pathétique, typique de l’iconographie au Ier siècle.
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0008.jpgPompée le grand.
     
    (Copenhague Ny Carlsberg Glyptotek)
     
     
     
     
     
    Celui de Jules César trahit ce souci très italien du réalisme, édulcoré dans les bustes de romains modelés en Grèce.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0009--2-.jpgJules César.

     

     

    Avec Auguste, le portrait brigue la perfection olympienne : quelque soit son âge, l’Empereur montre un visage poli, quasi hermétique, révélateur d’un sang-froid stoïcien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0009.jpgL’Empereur Auguste.

    (Centrale Montemartini, Musée Archéologique)

     

     

    Si artistiquement l’idéalisme hellénique marque son principat, la jeunesse et la vieillesse de Tibère concèdent une place  au réalisme. Celui-ci n’a qu’une existence fugace.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Tibère.

    (Musée Nationale d’Archéologie Naples)

     

     

    Les portraits de Caligula et de Claude renoueront avec le classicisme grec augustéen. 

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Caligula

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’Empereur Claude.

    (Musée du Louvre)

     

     

    C’est l’émotionnelle qui s’impose sous Néron, dès l’amorce de sa démence : le statuaire se souvient alors du pathétique hellénistique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008L’Empereur Néron.

    (Palazzo Massimo Musée Nationale Romain)

     

     

    Si la sculpture officielle balance entre classicisme et romantisme, en privé elle prône le réalisme, prisé du bourgeois. Bourgeois, Vespasien l’est et approuve : ses portraits reflètent sérénité et la projection de l’ordre instauré.

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Empereur Vespasien (Musée National Naples)L’Empereur Vespasien.

    (Musée des Thermes)

     

     

    Dans le même esprit, ceux de Titus et de Domitien, conformes aux modèles, expriment la bonhomie et l’aversion.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Empereur Titus (Musée du Capitole)L’Empereur Titus

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0015.jpgL’Empereur Domitien.

     

    (Musée du Capitole)

     

     

     

    Trajan est magnifié, avec un ciseau qui dégage l’essentiel : l’énergie, la lucidité.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002-copie-1L’Empereur Trajan

    (Musée du Louvre)

     

     

    Sous Hadrien, le classicisme harmonieux du IVe siècle revient en force, d’autant que ce prince philhellène institue la barbe : les grecs le confondent avec Zeus !

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Hadrien.

     

    Palazzo Massimo Musée Nationale Romain)

     

     

     

     

     

    L’avènement d’Antonin et de celui de Marc-Aurèle se distingue par un hyperréalisme où transparaît l’influence nordique, introduite à Rome par les armées aux frontières.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Antonin grecL’Empereur Antonin Le Pieux.

    (Musée d’Olympie)

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0005.jpgL’Empereur Marc Aurèle.

    (Musée du Louvre)

     

    Le portrait de Septime Sévère et de Caracalla se plie à la nouveauté avec ce type qualifié de satyrique. Une fois empereur la figure de Caracalla évoque une créature des enfers, effraie par son réalisme.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’Empereur Septime Sévère.

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CaracallaL’Empereur Caracalla.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Innovation pour la tête de Sévère Alexandre : elle semble une ébauche avec ses traits symétriques et sa chevelure simplifiée.

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0014-copie-1.jpgL’Empereur Sévère Alexandre.

     

    (Galerie des Offices)

     

     

     

    Ce portrait annonce un tournant dans l’effigie romaine, très prononcée chez Maximin le Thrace : toute référence à la Grèce est désormais absente.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Maximin Le Thrace.

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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