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Par Liviaaugustae le 17 Juin 2012 à 19:59« Mon père ce héros, au regard si doux… »
LES PERES, HEROS TROP DISCRETS !Oui, fêtons-les, tous ces pères qui, jour après jour, sans chercher la gloire et par amour, oeuvrent ! Mais que ne dit-on sur eux : ils sont trop autoritaires, trop mous, trop taciturnes, disent parfois ce qu’il ne faut pas dire ou ne disent pas ce qu’ils devraient dire !Les psy leur font la fête, les démocrates critiquent le pouvoir royal qu’ils exercent. Ils ont un rôle mal défini quand la « théorie du genre » tente de gommer les frontières entre le féminin et le masculin. Rôle impossible ! Sans doute !Reste l’essentiel : »Prendre un enfant par la main et l’emmener au vers demain ».Les beaux esprits peuvent trouver cela gnan-gnan ! Qu’importe ! Qui ne voit pas sa fille de 11 ans partir à l’école le matin avec un pincement au cœur ; qui ne voit pas son fils de 15 ans beau comme un soleil ; qui ne se bataille pas avec son autre de 19 ans dans ces corps à corps qui affolent les mères, et qui ne s’inquiète pas et se réjouit pas pour l’aîné parti en voyage en Argentine, ne comprendra jamais cette chanson d’Yves Duteil !Cette responsabilité parentale est immense : donner confiance aux enfants pour qu’ils puissent marcher sans vous, loin, au plus loin. Et celle des pères ne l’est pas moins : exercer l’autorité, opérer les séparations nécessaires, faire respecter les rigueurs de la loi. Elle est ingrate. Simple à énoncer, délicate à mettre en œuvre. Elle expose à tous les reproches. L’amour a une exigence propre qui n’est pas toujours comprise.Et quand leur père vient à mourir, les enfants se rendent compte du juste amour qui fut le sien. Qui n’a pas pleurer en entendant : « dans son vieux par-dessus râpé il s’en allait l’hiver l’été… » (Daniel Guichard, « Mon vieux ») ne sait pas ce que nous devons à « ce héros », le nôtre, que fut notre « papa ».Damien LE GUAY (Philosophe)Extrait de : Famille Chrétienne
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Par Liviaaugustae le 9 Juin 2012 à 15:18LA FETE –DIEU…Quand je n’étais qu’une petite fille, il y avait une procession, qui partait de la cathédrale, et l’on chantait de beaux cantiques… La procession s’étirait en longueur, et sur son passage les maisons, et les balcons étaient décorés de fleurs… Elle aboutissait à un reposoir, pleins de bouquets et d’encens où de jolis petits anges lançaient des pétales de fleurs à pleines poignées devant le prêtre portant l’ostensoir.Aujourd’hui, (pour faire simple), on ne dit plus « Fête-Dieu », mais « Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ » !Et il n’y a plus procession, ni reposoir…
« Ceci est
mon Corps »…
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Par Liviaaugustae le 2 Juin 2012 à 17:04BONNE FETE MAMAN…
Aline et Pierre
(Renoir 1887)A ma mère !Elle s’en est alléePar une nuit de mars.Le soleil indifférentS’est levé, sur notre chagrinEt sur nos larmes.Elle dort là-bas, dans mon île natale.Aujourd’hui, c’est la fête des mères,Et malgré toutes ces années passées,Je veux te dire Maman,Combien je t’aime encore, et toujours…C.F. votre commentaire
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Par Liviaaugustae le 26 Mai 2012 à 16:25
LA PENTECOTE.
L’Icône de la Pentecôte peint par le père Egon Sendler
(Collection particulière)
La Pentecôte est une Icône contemporaine du père Egon Sendler, un jésuite qui est un des plus célèbres iconographes en France. Il peint dans le style orthodoxe russe, qui présente quelques différences de techniques et de couleurs avec le style grec, mais vient de la même inspiration byzantine. Depuis un demi-siècle, il a enseigné l’art de l’icône, école de prière, à de nombreux disciples dans ses ateliers de Meudon, puis de Versailles.
Les douze entourent la mère de Dieu au Cénacle, qui lève les mains pour prier. Pierre et Paul sont à sa droite et à sa gauche, bien que se ne soit pas Paul qui y était, mais Matthias ; toutefois dans l’art chrétien, on représente toujours Paul à la Pentecôte. Le soleil en haut, qui se sépare en langues de feu, est la lumière divine incréée.
En bas de toutes les icônes et fresques byzantines de la Pentecôte, se voit toujours, dans une sorte de niche ou d’arcade arrondie, un noble vieillard couronné, qui tient dans un linge blanc douze rouleaux de parchemin qui représentent les douze Apôtres pour le monde chrétien, et les douze Sibylles pour le monde païen (se sont des devineresses païennes de l’antiquité qui ont annoncé la venue du Messie comme les Prophètes). Il est écrit près de sa tête « cosmos », l’Univers en grec. Il signifie que c’est toute l’église qui reçoit l’effusion de l’Esprit avec les Apôtres, et qu’elle est promise au monde entier.
L’allégorie du cosmos, qui est inconnu dans l’art occidental, figure sur toutes les représentations orthodoxes de la Pentecôte. C’est un symbole du monde qui reçoit le Saint
Esprit.
A
droite et à gauche de la tête de Marie, des lettres grecques signifient : la Mère de Dieu.
Marie-Gabrielle LEBLANC
Extrait de : Famille Chrétienne
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Par Liviaaugustae le 16 Mai 2012 à 21:51L’ASCENSION MOLDAVE.« Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. »(Psaume 46.)
L’Ascension
(Détail de la fresque de l’Arbre de Jessé (1537)
(Monastère de Moldovina, en Roumanie)Contrairement à l’art catholique d’Europe de l’Ouest, où l’on représente dans l’Arbre de Jessé uniquement les ancêtres du Christ en partant de Jessé pour aboutir à Marie et Jésus, l’art moldave représente toute l’Histoire de la Rédemption dans les branches fleuries de l’arbre.Le Christ est en train de disparaître dans le ciel, dans le demi-cercle blanc tout en haut.Au milieu des Apôtres, Marie est installée sur une petite estrade pour souligner sa dignité de Mère de Dieu. Les deux Apôtres au premier plan sont Pierre (à gauche) et Jean (à droite). Ce dernier est représenté très jeune, comme en Occident. Les six Apôtres symbolisent non seulement les Douze, mais encore tous les chrétiens avec lesquels se tient Marie : Mère de l’Eglise.Le monastère de l’Annonciation de Moldavie est l’un des plus beaux des six fameux monastères avec peintures extérieures de Bucovine, un « pays » au nord de la Moldavie roumaine, dans les Carpates. On vient du monde entier pour admirer ses fresques. Il fut fondé par Petru Rares, voïvode (prince régnant) de Moldavie au début du XVIe siècle. Soixante moniales orthodoxes vivent aujourd’hui à Moldovita.
Le Christ apparaît en
haut, petit, pour montrer qu’il est déjà monté très haut dans le ciel.
Saint Pierre tient un
rouleau de parchemin qui représente la parole de Dieu, dont il s’est fait l’écho dans ses épîtres.
Marie-Gabrielle LEBLANC
Extrait de : Famille Chrétienne
Note de liviaaugustae : Ce monastère a-t-il échappé aux destructions, lors de l’occupation turque de la Roumanie ?
Etant donné que l’histoire nous indique, la démolition quasi-totale des monuments pré existants en Europe Orientale, avant l’invasion turque.
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