•  
     
     
     
     
     L’ASSOMPTION.
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004
     
    L’Assomption de la Vierge, est un retable en bois de 1455.
     
    (Panneau central d’un triptyque peint et doré du XVe siècle)
     
    (Musée National de Varsovie)
     
     
     
     
     
    L’artiste, anonyme, est un allemand de Nuremberg, le Maître du retable de Saint-Wolfgang. Beaucoup d’artistes allemands travaillaient en effet en Pologne au Moyen Âge. Le retable provient de l’église Sainte Elisabeth, Wroclaw.
     
    L’artiste a suivi la tradition occidentale à la suite des écrits de Saint Jérôme.
     
    Selon ce dernier, la Vierge Marie est morte, a été ensevelie, est ressuscitée le troisième jour et fut emportée au Ciel en son âme et  son corps.
     
    Marie est représentée comme une toute jeune fille aux longs cheveux blonds dénoués. Elle flotte avec un doux sourire, agenouillée au-dessus de sa tombe (dans la Vallée du Cédron, selon la tradition).
     
    Le Christ vient à sa rencontre. Vêtu d’écarlate avec un manteau brodé d’or, un sceptre à la main, une couronne impériale ornée d’émaux et de camées sur la tête. Il est représenté en tant que Dieu. Il dit à sa Mère : « Veni Electa mea » (« Viens mon Elue »).
     
    De délicieux angelots accueillent la Vierge Marie en Paradis.
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003

    Ange accueillant la Vierge (détail).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005-copie-1

     

    Ange accueillant la Vierge (détail)

     

    Les Apôtres assistent à genoux à l’Assomption. Barbe et cheveux blancs, Pierre, en aube blanche et une étole noire, officie comme prêtre et tient un seau d’eau bénite et un goupillon.

    En bas à gauche, un notable en pelisse doublée de fourrure prie à genouillé avec un rosaire en corail, ses armoiries accrochées près de lui. C’est le donateur du tableau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    LE SOLSTICE D’ETE : le 24 juin.

    FETE DE LA SAINT-JEAN.

     

    Le coucou commence à changer de chant. Un peu plus tard il dira « couc-cou » au lieu de « coucou ». Il existe dans le sud de l’Angleterre une vieille superstition très vivace à propos du coucou.

    - Lorsqu’on l’entend, il faut se mettre à courir en comptant ses cris, et courir jusqu'à ce qu’on ne l’entende plus : on a rajouté à sa vie autant d’années que l’on a compté de « coucous » C’est du moins ce que racontent les grand-mères du Devonshire.

    Extrait de : Journal champêtre d’Edith Holden.

     

     

    numérisation0005

      

    Aquarelle d’Edith Holden :Grande Digitale (Digitalis purpura)

     

    Rose sauvage (Rosa avensis)

     

     

     

     

     

     

    […] «  Les affaires du jour sont terminées,

     

    Le dernier faneur s’en est allé.

     

    Et, du thym sur la colline,

     

    Et de la blanche fleur de sureau,

     

    Et des pâles églantines de la haie,

     

    Et de la menthe parmi les roseaux,

     

    L’air de la nuit exhale des bouffées de baume,

     

    Qui supplantent du jour le parfum.

     

    Et au loin, à l’horizon pur,

     

    Vois, frémissant de l’étoile première-née,

     

    Le ciel limpide par-dessus les hauteurs !

     

    Le soir arrive, calmes sont les champs ! »

     

    Mathew ARNOLD.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    LA PENTECÔTE.

     

    numérisation0006

      

    «La Pentecôte » est l’un des panneaux sur bois du Retable des Dominicains, peint par Martin Schongauer (1450-1491).

     

    (Musée d’Unterlinden Colmar)

     

     

     

     

     

     

    La colombe du Saint-Esprit surgit dans le Cénacle et impressionne les Apôtres qui ne la quittent pas des yeux, sans frayeur. Marie, très recueillie, occupe une place privilégiée au centre des Douzes.

     

    Shongauer, de Colmar, l’un des plus grands peintres du XVe siècle, est le dernier représentant de l’art mystique rhénan, avant la Renaissance et la Réforme protestante, avec la génération de Grünevald, Dürer et Holbein.

     

    Son art rappelle la vive piété, l’innocence enfantine des peintres de Cologne.

     

    Ses personnages, jamais caricaturaux, ont de l’intériorité et il montre un grand respect pour la Vierge Marie (sa peinture la plus célèbre est la Vierge au buisson de roses).

     

    Il fut influencé par la peinture flamande de son temps (Van der Weyden) ; on retrouve les coloris des maîtres flamands : écarlate et vert pomme.

     

    Les tons vermillon, carmin, pourpre, grenat, sont d’un extrême raffinement.

     

    Les visages au nez allongé, les traits racés, les longues mains fines, les plis compliqués et harmonieusement cassés des étoffes, rappellent aussi les flamands.

     

    L’art de la fin du Moyen Âge était à la fois ancré dans le réel et contemplatif, le surnaturel semble naturel à ces artistes de génie.

     

    C’est l’une des périodes de l’art occidental qui incite le plus le spectateur à la prière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    « … Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Et il advint, comme il les bénissait, qu’il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Pour eux, s’étant prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie, et ils étaient constamment dans le temple à louer Dieu. »

    Evangile selon Saint Luc : L’Ascenssion

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002

     

     

    L’Ascension du Christ : Rembrant (1606-1669)

    (Alte Pinakotek de Munich)

     

     

    « Dieu monte parmi l’acclamation,

    Le Seigneur, aux éclats du cor. » (Psaume 46)

     

    Le Christ éblouissant de lumière comme à la transfiguration, monte au ciel emporté par des Anges. L’ascension du Christ est l’un des six tableaux, peints sur toile à l’âge de 30 ans par Rembrant, signés et datés. Ils sont tous cintrés en haut. Ces œuvres ont été réalisées pour le prince Frédéri-Henri d’Orange, gouverneur des provinces-Unies (La hollande).

    L’ascension est l’une des nombreuses œuvres de Rembrant inspirées par la figure du Christ, qui le fascinait. Le visage du Christ est à la fois réaliste, inspiré par le modèle des amis juifs du peintre, mais aussi d’une majesté divine.

    Rembrant protestant et créateur d’un univers pictural nouveau et personnel, s’est toutefois inspiré de peintres catholiques du passé.

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique