• Histoire

     

     

     

     

     

     

    L’EPOPEE DE LA VENUS DE MILO AU LOUVRE…

     

     

     

     

     

    numérisation0005Vénus de Milo IIe siècle avant J.C. Art Hellénistique

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

    numérisation0006Buste de la Vénus de Milo.

     

    En 1821, le marquis de Rivière, ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte (Empire Ottoman, Turquie actuelle), offre à Louis XVIII un cadeau magnifique : une statue féminine plus grande que nature, découverte l’année précédente à Mélos (Milo en grec moderne), une île du sud ouest des cyclades, alors Ottomane.

    Divinité marine ? Déesse de l’amour ? La beauté de la sculpture n’a d’égale que son mystère.

    Le Roi pourtant ne la conserve pas pour lui-même et en fait rapidement don au Louvre. Le Musée dispose dès lors de l’une des œuvres emblématiques de l’art grec de la fin du IIe siècle avant J.C.

    Découverte sans bras ni attributs, dépouillée de ses bijoux (Comme en attestent les trous de fixation à son cou), figée dans une attitude énigmatique la Déesse n’a toujours pas été identifiée avec certitude. S’agit-il d’Aphrodite tenant une couronne, un miroir ou une pomme (allusion au fameux jugement de Pâris) ? Est-elle plutôt Amphitrite l’épouse de Poséidon, vénérée à Mélos et souvent représentée à demi vêtue ?

    L’œuvre en tous les cas fascine par sa grâce, sa puissance et la sensualité de ses formes.

    Louis XVIII aimait tant sa Vénus que des témoins de l’époque racontent comment le Roi, qui éprouvait de grandes difficultés à se mouvoir, se faisait amener en fauteuil roulant depuis le Palais de Tuilerie, qui se trouvait à l’époque à côté du Palais du Louvre (détruit à la révolution de 1830) pour admirer la Déesse de marbre. Il ne fut pas le seul : dès son arrivée en France la notoriété  de la Vénus de Milo ne s’est jamais démentie. On peut l’admirer au département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines, dans l’aile Sully salle 16.

     

    Aujourd’hui, des barrières l’entourent pour éviter que des malades sexuels ne la tripotent un peu partout, (ils abîmaient le marbre sur les seins et les fesses).

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :