• inégalement vôtre...

     

     

     

     

    Inégalement vôtre…

     

     

     

    Billet

    Tristan et Yseut

    (Edmund Blair Leighton 1902)

     

    « Mais l’Oise est sans roman la Seine sans romance/Dans le Valois désert il n’est plus de Sylvie. » (Sylvie est l’héroïne de la nouvelle éponyme de Gérard de Nerval).

    Pour dire sa peine devant la France brisée, occupée, pour dire son Paris, son amour et sa Résistance, le poète Aragon rejoint le poète Nerval dans la nostalgie de la femme. « Plus belle que les larmes », la femme éternelle est celle qui dit le cœur des choses, l’inspiratrice d’un ciel nouveau. « La petite fille Espérance » de Péguy est certes une vertu théologale. Mais elle n’est pas une petite fille pour rien.

    En ces temps d’égalité primaire et obligatoire, est-il permis de dire que l’égalité nous coûte très cher « à nous les femmes » ? Mon Dieu, que l’inégalité était joli en Occident quand Dante suivait éperdument sa Béatrice pour accéder aux mystères de la « Divine Comédie » !  Comme elle avait de l’allure, la châtelaine qui civilisait les casques, hauberts et cuirasses dans les cours d’amour des châteaux d’Oc ! Comme on les aimait ces grandes dames du premier XVIIe siècle, qui savaient à la fois faire de la conversation l’un des beaux-arts et ouvrir leur bourse à toute détresse !

    Pourquoi a-t-il fallu que le Code Napoléon, en faisant de la femme une éternelle mineure, porte le fer au cœur  de sa royauté spirituelle ?

    Et plus profondément, pourquoi avons-nous oublié l’image civilisatrice tellement admirée des hommes et des femmes d’Occident depuis vingt siècles ?

    Le drame de nos suffragettes d’aujourd’hui, gouvernementales ou autres, c’est qu’elles ont perdu la Saint Vierge. L’immense fleuve d’art et d’histoire de l’Occident chrétien porte des nefs entières de sculptures et de tableaux de Marie, Vierge et Mère. Image de pureté, de beauté, de don, de souffrance et de fantastique espérance qui n’est pas séparable de notre civilisation. La France tout particulièrement, grâce à son « blanc manteau » de cathédrales, a fait de Notre-Dame l’inspiratrice d’une vision de l’homme et du monde où le mystère tient sa place. Toutes notre littérature classique le chante, et nos réflexes fondamentaux en vivent. L’idéologie glisse dessus comme l’eau sur les plumes de l’oiseau.

    Enfin… on aimerait qu’elle glisse. Car elles nous fatiguent ces petites dames qui ne voient pas plus loin que la société de consommation, bornent leur ambition à être « pédégée » (à vos souhaits !), écarquillent de grands yeux à l’idée qu’un enfant est un mystère inviolable, se croient passionnément libres alors qu’elles ne sont que de la chair à slogan et du gibier de pub.

    Elles nous font perdre la poésie, la courtoisie, la galanterie, l’esprit chevaleresque qui mu la violence des hommes en protection. Sans garantie de succès, ni surtout de bonheur.

    Alors qu’il n’y a pas de « plafond de verre » pour Béatrice, mais seulement le ciel à perte de vue…

    Marie-Joëlle GUILLAUME

     

     

    Edmund Blair Leighton, nous propose une version de l’homme assagit et protecteur, envers la femme qu’il aime ! Il va jusqu’à lui jouer de la lyre…

    Aujourd’hui, les féministes, se veulent « égales des hommes.

    L’homme, pour se protéger,  est retourné dans sa grotte…

    Plus d’attentions, plus de galanterie, de petits cadeaux et de fleurs !

    Tu payes ton resto, ton ciné, etc…

    Comme le dit M.J. Guillaume, les femmes, ont beaucoup  perdu avec ses imbéciles !

    Liviaaugustae 


  • Commentaires

    1
    Pascal
    Mardi 18 Mars 2014 à 22:13

    Bonsoir Livia,

    Votre article me fait grand plaisir, mais je ne sais pas si toutes vos consoeurs l'apprécieront autant que moi.

    En effet, pour moi, les femmes en voulant être comme les hommes ont beaucoup perdu. Vous remarquerez que nous n'avons jamais remis en cause ce qui est vos prérogatives, la beauté, la finesse, la vivacité d'esprit, l'esthétique, la sensibilité, la douceur et bien sûr la capacité à donner la vie.

    Malheureusement, la femme en voulant nous imiter, ne devient petit à petit qu'un simple sous-homme, perdant tout ce qui faisait que nous les admirions tant.

    Bien sûr, je prône résolument l'égalité des salaires pour un travail égal, mais ça n'a rien à voir avec la féminité.

    J'ai toujours vénéré la femme, et la vénère encore, mais je me rends compte que je fais partie maintenant des vieux ringards.

    Bonne nuit Livia 

    2
    Mercredi 19 Mars 2014 à 00:16

    Bonsoir Pascal,

    Tout-à fait d'accord avec vous!

    A diplôme égal salaire égal! Et là, s'arrête l'égalité entre les deux sexes, que l'on veut, soit en passant, gommer aussi.

    Je ne comprends pas très bien ces femmes qui jurent, fument, boivent comme des trous, juste pour se faire croire qu'elles sont libres!

    J'ai toujours apprécié les attentions que me portaient les jeunes gens lorsque j'étais jeune, et celles de mon époux aujourd'hui. J'aime aussi les attentions que me portent mes enfants et petits enfants, en tant que mère et grand-mère, et tant pis si je suis réac ou ringarde! Je m'en contrefiche!

    De toute façon, il faudra arrêter, si l'on ne veut pas que finisse notre monde occidental,  et nous retrouver comme des paillassons...

    Bonne nuit Pascal

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