• L'exil...

     

     

     

     

     

    Poème

    Carte de France sous Napoléon 1er.

     

    «...Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente.
    France ! hors le devoir, hélas ! j'oublierai tout.
    Parmi les éprouvés je planterai ma tente :
    Je resterai proscrit voulant rester debout.
     

    J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme ;
    Sans chercher à savoir et sans considérer
    Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
    Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.
     

    Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
    Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
    S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
    Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! »

    VICTOR HUGO

    Les Châtiments, (extrait)

     

     

    Tous ceux qui sont partis, ne reviendront peut-être pas !

    Ils vivront  tranquilles, mais pas le cœur en paix.

    Comme Hugo en exil, ils auront toujours un goût de cendre quand les souvenirs viendront hanter leurs rêves…

     « Partir, c’est mourir un peu… »

    Liviaaugustae


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