• Mythologie

     
     
     
     
     
    SARAPIS.
    UN DIEU GREC EMPRUNTE AUX EGYPTIENS ET ADOPTE PAR LES ROMAINS.
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002Buste de Sarapis (copie romaine d’un original grec du IVe siècle avant J.C. qui se trouvait dans le Sarapeion d’Alexandrie.
     
    (Musée du Vatican)
     
     
     
    En arrivant en Egypte, les grecs et les romains rencontrèrent un peuple religieux, aux cosmogonies, aux rites et au clergé bien organisés, mais déroutant.
     
    Au fil des siècles, ils adoptèrent nombres de croyances égyptiennes établissant des parallèles entre les trois religions : Thot fut assimilé à Hermès et à Mercure, Hathor à Aphrodite et à Vénus, Osiris à Dionysos et à Bacchus etc… Isis fut parée de tous les pouvoirs et son culte connu un grand succès dans le monde greco-romain.
     
    Afin de réunir Grecs, Romains et Egyptiens dans une même croyance, on créa une nouvelle divinité : inspiré par Osor-Hapi, le Dieu taureau de Memphis. On forgea l’image de Sarapis, Dieu bienfaisant et guérisseur qui, nous disent Tacite et  Plutarque, rassemblait les qualités et les pouvoirs de Zeus (Jupiter), Hadès (Pluton), Asclépios (Esculape) et Osiris.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Buste colossale de Sarapis. Art Romain époque Impériale.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

    numérisation0004Détail de la tête colossale.

    (Musée du Louvre)

     

    Son iconographie officielle fut immédiatement fixée et elle le resta ainsi jusqu’à l’avènement du christianisme : Sarapis est aisément identifiable à sa barbe et au cinq mèches qui lui couvrent le haut du front (certains Empereurs comme Septime Sévère se feront représentés coiffés comme lui), il est souvent coiffé d’une corbeille, un calathos, symbole de prospérité. Pour les greco-romain, Salapis prit la place d’Osiris, il forma une nouvelle triade avec Isis et Harpocrate.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Sarapis à la barbe bouclée est assimilé ici à Mercure, comme l’indique les deux ailettes qui ornent son front. Il est Hermosarapis et conjugue les qualités des deux divinités.

    (Début de l’époque impériale Alexandrie Musée Greco-romain)

     

     Témoignage du succès considérable de leur culte les nombreux exvotos et statues de Temples, laissés par les greco-romain. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’Empire romain, les pouvoirs se concentrent ainsi en la personne d’un seul Dieu, traduction d’un mouvement qui favorisera bientôt l’éclosion et le succès des religions monothéistes et notamment du Christianisme.

    De grands sanctuaires furent consacrés à Sarapis à travers tout l’Empire dont le plus important était à Alexandrie sur les hauteurs e la ville, sans cesse agrandi et embelli jusqu’à sa destruction par l’évêque Théophile en 391 après J.C.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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