Ce lac niché dans le cratère d’un
volcan indonésien est acide. Il menace la vie aquatique et l’agriculture environnate.
La
nature n’est pas toujours la victime innocente que l’on voudrait bien nous présenter.
Ainsi,
sur l’île de Java, en Indonésie, la disparition de la vie aquatique et l’intoxication des rizières sur les bords de la rivière Banyupahit ne sont le fait d’aucune activité humaine
irresponsable, mais bien d’un lac aux eaux turquoise !
Explication :
celui-ci remplit le cratère du volcan actif Kawah Ijen, qui y crache des volutes acides et autres métaux lourds toxiques. En se déversant dans la plaine, ces eaux infestées menacent aussi la
santé de 50 000 personnes.
On
savait déjà les volcans grands émetteurs de CO2 lors de la phase d’éruption, certains se rendent donc coupables de pollutions chroniques, à l’image
du Kawah Ijen, mais aussi du Ruapehu (Nouvelle-Zélande) ou encore du Chiginagak (Alaska). Autre exemple : « les galettes de pétrole retrouvées sur les plages de Santa Barbara, en
Californie, proviennent toutes de sources naturelles », observe Thomas Lorenson, géologue à l’US Geological Survey.
En
effet, au large, un gisement d’hydrocarbures affleure et il s’en dégage spontanément 16 000 litres de brut par jour, auxquels s’ajoutent 100 000 m3 de méthane (puissant gaz à effet de serre) et d’autres composés qui contribuent à la pollution atmosphérique locale. Et ce n’est aps un cas isolé. D’après
Thomas Lorenson, « la moitié de la pollution pétrolière des océans proviendrait de « dégazages naturels » ! En précisant tout de même que ces mini marées noires sont très
diluées et laissent aux bactéries le temps dont elles ont besoin pour éliminer ce pétrole.
La
liste des pollutions imputables à la nature est encore longue… même si ces phénomènes sont suffisamment ponctuels ou peu intenses pour être délaissés par la communauté scientifique. Ce qui ne
les rend pas moins préjudiciables, car, comme le soulève Alex Heikens, du Programme des Nations Unies pour le développement en Indonésie, « on ne peut imposer à un volcan de cesser son
activité, ni lui demander de verser des indemnisations.
Extrait
de : SCIENCES & VIE
Quand
je pense que les soi-disant, « Ecolos », nous empoisonnent la vie, mettent la France en danger, veulent fermer les centrales nucléaires, qui « elles polluent moins » que
tous ces effets naturels… Qui cependant, nous chauffent, nous éclairent… Que ferons-nous après ? Nous remettre à la chandelle, ou au feu de bois (qui pollue beaucoup), et dans les
constructions modernes, il n’y a pas de cheminée !
C’est
juste, parce qu’ils ne connaissent rien à rien, ils sont devenus « écolos » comme « Mr Jourdain faisait de la prose » sans le
savoir ! Et puis, la politique rapporte gros !
Liviaaugustae